C’était enfin le grand jour. J’étais assis au restaurant en face d’elle qui me regardait les yeux dans les yeux.

Béatrice venait d’avoir 28 ans et était plus belle et désirable que jamais. J’allais enfin pouvoir lui avouer mon désir pour elle maintenant qu’elle avait quitté son mec.

C’était une superbe blonde aux cheveux très longs et je rêvais secrètement depuis toujours de lui faire l’amour après lui avoir coupé ses si beaux cheveux…

A cet instant, même si mon désir était intense (et très présent) je ne pensais pas pouvoir réellement arriver à mes fins avec elle. Peut-être voudrait-elle de moi comme amant mais accepterait-t-elle de sacrifier sa chevelure par amour ?

 

 

Au vu de la discussion qui s’était amorcée et des regards langoureux que nous nous échangions, il semblait de plus en plus clair en tout cas que nous allions passer la nuit ensemble… Mais serait-elle prête à accepter tous mes fantasmes ? Il fallait que je le sache…

 

 

 

- Tu sais ce que j’aimerais ma chérie ?

- Non ? Dis-moi

- C’est à dire que… c’est un peu délicat… je ne sais pas trop comment te le dire..

- Je vais t’aider Jean-Claude : tu veux coucher avec moi. Et bien écoutes, je vais te rassurer, je ne suis… absolument pas contre..

Bien entendu, j’étais déjà terriblement troublé par cet aveu. J’allais enfin faire l’amour avec cette fille sublime qui hantait mes rêves depuis si longtemps…

- C’est merveilleux mon amour, lui répondis-je, j’ai envie de toi depuis si longtemps…

- Je sais, me dit-elle dans un sourire sans équivoque quant à ses intentions…

Je me penchais en avant et, en lui caressant doucement les cheveux, l’embrassait tendrement et longuement. Puis, je lui murmurais à l’oreille :

- J’ai terriblement envie de te faire l’amour maintenant ma chérie. Ca te dérange si on zappe le désert pour aller chez toi tout de suite ?

- Au contraire… j’ai très envie aussi tu sais…

Je pouvais à peine cacher l’expression de mon désir et je savais qu’elle s’en rendait compte. Je crois que j’ai rarement été aussi troublé… Mes jambes tremblaient, mon cœur battait la chamade…

Je me rendis à la caisse pour régler l’addition aussi rapidement que possible afin que nous puissions nous rendre dans son appartement, à quelques minutes de marche de là…

Alors que nous nous dirigions vers notre petit nid d’amour, je n’en tenais plus… J’avais envie de courir et de me jeter sur elle pour la prendre et lui faire l’amour comme je ne l’avais certainement jamais fait à aucune autre femme… Et quelle femme !!

Je me permis finalement de tenter de lui parler de mon fantasme…

- Je peux te poser une question mon amour ?

- Vas-y, je t’en prie, qu’est-ce que tu veux savoir ? me répondit-elle doucement avec un ton terriblement…sexuel

- Tu as déjà eu les cheveux courts ?

- Euh.. Non.. C’est marrant que tu me poses cette question.. Pourquoi ?

- Ben… je trouve que ça t’irait superbement bien…. Ca te dirait que je te les coupe ?

 

 

 

- Euh… (je la sentais terriblement gênée d’un seul coup…) je ne sais pas…! Je… je ne me suis jamais vraiment posé la question… j’ai toujours eu les cheveux longs et je n’ai jamais envisagé de les couper un jour… c’est… original comme idée… je ne sais pas… mais je ne crois pas que j’ai envie, tu sais, j’ai tellement l’habitude de les avoir longs… ça me fait même bizarre d’en parler, tu vois, c’est drôle…..

- Si je te demande ça, mon amour, c’est parce que je rêve depuis que je te connais d’être l’homme qui… qui te couperas les cheveux… Ca ne te déranges pas que je te dises cela ?

- Non, pas du tout mais… disons que je ne m’attendais pas du tout à ce que tu me demandes cela…

Nous étions arrivés au pied de son immeuble. Elle composa le code, poussa la porte. Nous rentrâmes dans le couloir. Elle appela l’ascenseur, l’air pensif…

- A quoi penses-tu ma chérie ? dis-je, en prenant sa main et en caressant ses longs cheveux blonds

- Ben… à ce que tu viens de dire… Tu aimerais vraiment me couper les cheveux ?

- J’adorerais, mon amour, lui répondis-je en lui faisant un baiser langoureux…

- Ecoutes… me susurra-t-elle à l’oreille, fais-moi l’amour et après on en reparle si tu veux…

- D’accord ma chérie…

Nous étions arrivés à son étage. Je pensais que mon cœur allait rompre tellement il battait fort. Elle prit ses clés, ouvrit la porte et…

Je refermais la porte derrière elle et la serrais dans mes bras. Nous commençâmes à nous embrasser langoureusement. Notre désir était énorme et je savais que ce que je venais de lui avouer n’avait fait qu’accentuer nos émotions déjà intenses…

Je commençais à la caresser très sensuellement. Elle fermait déjà les yeux… Je la pris dans mes bras et la portait jusqu’à son grand lit. Elle me regardait, terriblement émue et emplie d’un désir infini…

Nous fîmes l’amour pendant trois ou quatre heures… Nous étions épuisés mais heureux. Jamais ni l’un ni l’autre n’avions vécu de moments aussi torrides. Nous étions tous les deux fous amoureux…

Elle était allongée et avait posé sa tête sur mon épaule, son corps superbe entièrement nu et couvert de sueur était une merveille. Je m’extasiais en la regardant, arrivant à peine à croire à ce qui nous arrivait…

- Je t’aime, me dit-elle, la voix remplie d’émotions. Je crois que je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un, tu sais, mon amour…

- Moi aussi, je t’aime Béatrice, lui répondis-je en m’apercevant qu’elle avait les yeux aux bords des larmes… Ca va ma chérie, tu pleures ?

- Oui… c’est merveilleux… je pleure parce que je t’aime.. je n’ai jamais été aussi heureuse…

Je la pris dans mes bras où elle se blottit et vida toutes les larmes de son corps, des larmes de bonheur…

- Tu te rappelles ce que je t’ai demandé tout à l’heure, ma chérie ?

- Euh… oui, oui… pour… pour mes cheveux, c’est ça ?

- Oui

- Euh… je ne sais pas… je ne suis peut-être pas prête pour ça, tu sais… ce n’est pas que… enfin… ça me fait un peu peur, quoi … tu veux vraiment me couper les cheveux ?

- (je ravalais difficilement ma salive)… ce serait merveilleux que tu acceptes mon amour….

- Mais… tu me les couperais comment ? Courts ?

- Oui. Enfin… en fait, j’aimerais… j’aimerais te les couper… très courts ma chérie… vraiment très courts… à la garçonne tu vois ? un peu comme Jean Seberg…

- Ohh… je… écoutes… je ne sais pas… déjà les couper j’hésite mais si tu veux vraiment mes les couper si courts…. Pfff…. Ça te ferait plaisir, pas vrai ? dis-t-elle finalement dans un soupir…

- Tu as des ciseaux dans la salle de bains ? osais-je d’un seul coup lui dire…

- Je… mfff… oui, ils sont dans… dans l’armoire de toilette…

- Je l’embrassais. Longtemps. Puis je lui dis : « je reviens, mon amour »

Elle me laissa partir et machinalement, passa la main dans ses longs cheveux… Je la sentais terriblement excitée par ce qu’elle imaginait…

Je revins quelques secondes après avec une paire de ciseaux à la main. Ce n’était pas des outils de coiffeur mais ils étaient suffisamment longs et fins pour réaliser une coupe tout à fait correcte..

- Tu es prête ma chérie, dis-je, balbutiant à moitié tellement j’étais ému…

- ….

- Béa ?

- Bon… puisque tu y tiens… soupira-t-elle…

Elle se leva et s’assit au bord du lit. Ses cheveux descendaient jusqu’au deux tiers de son magnifique corps…

 

Je me mis devant elle. Mon sexe était en feu. Je pensais avoir une éjaculation mais je parvins à me retenir. Je fermis les yeux, pris une longue mèches de ses cheveux entre mes mains et lui dit :

- Je veux que tu saches que je fais cela parce que je t’aime Béatrice… Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne… Je vais te couper les cheveux très courts, à la garçonne, en souvenir de cette nuit exceptionnelle… tu es prête mon amour ?

- Ouuiii… balbutia-t-elle dans un souffle en fermant les yeux…

Les lames du ciseau se refermèrent sur l’épaisse mèche de cheveux que j’avais pris dans mes mains.. CRIIISSS, CRISSS, CRISSS, CRISSS… Je dus m’y reprendre à six fois avant de pouvoir couper la masse que j’avais prise… Finalement, les lourdes mèches glissèrent sur ses épaules nues et tombèrent sur le parquet… Je lui avais coupé juste au-dessous des oreilles, sur son côté droit… Elle mit la main devant sa bouche et s’écria : « Oh, mon Dieu ! »

- Embrasses-moi…. Dis… tu me feras encore l’amour après ?

- Bien sûr ! lui répondis-je…

Je l’embrassais de nouveau et continuait à couper… Les mèches volaient. Béatrice se mit à sangloter… J’avais une furieuse envie de la tondre entièrement…. Mais je ne voulais pas lui avouer…

Les ciseaux continuaient leur labeur. Je faisais rapidement le tour de sa si jolie tête. Elle avait maintenant un carré mi-court avec les cheveux qui s’arrêtaient à hauteur de ses oreilles… Une masse énorme de ses longs cheveux jonchait désormais le sol de la chambre…

- Ca va mon amour ?

- (soupir)… ça va…

- Je continue alors ?

- …continues… maintenant que c’est parti… (elle réprima un sanglot)

Je pris quelques mèches en cherchant à les couper le plus près possible de la racine… Snip, Snip, Snip…

J’avais l’intention de lui couper vraiment très courts, quasiment à ras…

Et c’est ce que je fis…

Je ne sais pas si Béatrice savait que j’étais en train de la tondre littéralement, bien que cela ne fusse qu’avec des ciseaux, mais je pense qu’elle se doutait bien, au regard de la longueur des mèches qu’elle voyait tomber, que je n’y allais pas main morte…

 

Je prenais un plaisir infini à plonger ma main dans ses cheveux, à refermer mes doigts sur les ciseaux, à entendre leur crissement puis à voir apparaître son crane où ne demeuraient plus que quelques millimètres de sa magnifique toison… Je regrettais de ne pas avoir une tondeuse sous la main mais d’un autre côté, la coupe n’en prenait que plus de temps et accroissait nos émotions à tous les deux…

Je m’attaquais maintenant à sa nuque, repassant plusieurs fois au même endroit pour couper vraiment à ras les cheveux de ma bien-aimée.

Au bout de plusieurs minutes, j’avais presque achevé la coupe : il ne restait plus à Béatrice que ses mèches de devant, encore assez longues.

Il me tardait de couper ces dernières pour achever l’ouvrage…

Je fixa son regard et lui dis :

- Ma chérie, cette fois, je vais vraiment couper TRES TRES COURT…

- …Je suis prête mon amour.. Je suis prête à tout….

Je m’emparais une nouvelle fois des ciseaux et m’attaquais aux dernières mèches qui subsistaient sur son front… Quelques instants après, Béatrice était entièrement tondue… Pas plus de deux ou trois millimètres de ses magnifiques cheveux demeuraient sur sa tête….

- Voilà, j’ai fini, mon amour ! Tu es… magnifique….

- Montres-moi…

Je lui ramenai un petit miroir afin qu’elle admire le résultat…

- Oh mon Dieu ! s’écria-t-elle en posant sa main sur son crane, cherchant désespérément ses cheveux qui, bien entendu, étaient tous pratiquement rasés…. C’est tellement court !!! Tu m’as.. tu m’as tondue…

- Oui, mon amour, je t’ai tondue. Et je t’aime comme jamais

- Moi aussi je t’aime… mais… ça me fait vraiment… une drôle d’impression…

 

 

Béatrice mit moins d’une semaine à s’habituer à sa nouvelle coiffure. Depuis, nous nous sommes mariés et elle me demande régulièrement de lui couper les cheveux très courts… Personnellement, je préfère attendre qu’ils repoussent un peu pour prendre plus de plaisir avec elle…

Récemment, j’ai acheté une tondeuse. Je l’ai bien entendu montré aussitôt à Béatrice en lui faisant bien comprendre qu’elle lui était destinée…

… elle n’avait pas l’air… franchement contre…