Une nouvelle Isabelle

Salut Thierry, je te joins une histoire toute simple créée cependant à partir de quelques vérités. J'espère qu'elle te conviendra.

Isabelle était une jeune fille toute ordinaire travaillant dans le commerce. Elle portait ses cheveux bruns longs jusqu'aux épaules dans un style carré long. C'était le style qu'elle avait toujours eu, c'était son style. Tous les trois mois, elle se rendait chez Louise, la coiffeuse du quartier, pour une coupe d'entretien. C'était ainsi depuis qu'elle était enfant, Louise la coiffait et redonnait des formes à ces cheveux rebelles.

Alors qu'elle venait pour prendre son rendez-vous, Isabelle trouva le salon fermé avec inscrit sur la vitrine:" Fermé pour retraite méritée ".Isabelle à la vue de l'affiche rigola, mais, dans la foulée s'inquiéta. Où allait-elle aller ? Elle n'y avait pas pensé auparavant. A qui confierait-elle sa tête ?

En se rendant à son travail, elle passa devant un salon qui se trouvait un peu plus loin. Il semblait y régner une grande activité mais l'aspect grand luxe laissait Isabelle perplexe. Elle entra tout de même, histoire de se renseigner .La patronne qui se tenait à la caisse la reçu plein d'égards d'un ton mielleux:" Bonjour madame, ce sont de beaux cheveux...je vous conseille notre permanente , c'est un produit nouveau de grande qualité...nous avons des produits de marques...shampooings traitants... crèmes... lotions... mousses...couleurs ...Avec la coupe...". Isabelle compris que le rendement commercial du salon allait passé avant le véritable besoin pour ses cheveux. Elle prit congé, sans grande conviction pour revenir. Demain, jour de congé pour elle, elle chercherait ailleurs. La ville est quand même grande pour ne pas s'arrêter au premier venu.

Le soir après s'être lavé les dents elle se regarda dans son miroir de la salle de bain. Elle se sentait anxieuse de ne plus avoir affaire à celle qui avait toujours pris soin d'elle. Puis elle rejoignit son mari pensant que après tout ce ne sont que quelques coups de ciseaux.

Le lendemain, Isabelle partit de bonne heure et déambula dans les rues sans savoir vraiment ce qu'elle cherchait. Elle cherchait vaguement quelque chose qui lui rappellerait le salon de Louise ,mais non, elle ne trouvait pas. Elle avait marché toute la matinée. En début d’après midi, elle passa devant un porche où était inscrit "ART COIFF - salon mixte - premier étage". Elle ne pouvait voir le salon, et plus curieuse qu'aventureuse, elle s'engagea dans l'escalier, frappa a la porte et entra...

Elle se retrouva dans une grande pièce lumineuse, au mobilier moderne, avec de grands miroirs en forme de triangles devant lesquels se trouvait de gros fauteuil de cuir noir qui tranchaient avec le blanc des murs. Deux coiffeuses s'affairaient auprès de leur clientes. Mais quels looks. Les deux portait le même type de coiffure. Brosse toute courte sur le dessus et rasé très haut sur les cotés et derrière. L'une en bleu, l'autre en rose vif. La plus proche s'excusa auprès de sa cliente et vint recevoir Isabelle avec un grand sourire. "Bonjour, que puis-je pour vous ?" Isabelle paniquée répondit que ce n'était pas grave, qu'elles étaient occupées, elle voulait s'enfuir. Jennifer, la coiffeuse, amusée la rassura. "Ne faites pas attention à nos styles, c'est une fantaisie que nous aimons nous faire. Ceci dit nous faisons également des coupes très classiques. Asseyez vous un instant, je termine et je suis à vous". Isabelle s'installa alors sur le bord d'un grand fauteuil et regarda les deux coiffeuses travailler. Elles avaient le geste précis et évoluaient agilement dans une danse qui la captiva .Elles maniaient tour à tour, les ciseaux, le peigne, le rasoir, la tondeuse. Jennifer sécha rapidement sa cliente en la brossant, tandis que Anne la deuxième coiffeuse effilait de petites mèches. Les résultats pensa Isabelle sont très courts mais très attractifs. Elle ne perdait pas un instant d'attention sur l'activité du salon. Les coiffeuses blaguaient tout en travaillant, l'ambiance était détendue sauf pour Isabelle et encore moins quand Jennifer après avoir encaissé sa cliente lui adressa: "A nous maintenant."

Jennifer lui enfila un large peignoir et lui fit un shampooing au bac. La sentant stressée, Jennifer lui parla d'une voix douce et apaisante tout en entreprenant un massage relaxant la tête , la nuque , les épaules. Elle revint ensuite s'installer dans un fauteuil devant un miroir plus détendue. Jennifer alors la peigna tout en discutant " vous êtes dans le commerce...un cheveu long...qu'est ce qu'on peut faire?"

Elle s’arrêta et revint avec divers catalogues. Elle en présenta à Isabelle à la page carré longs. Isabelle regarda sans trop flasher, puis se mit à tourner les pages. Elle s’arrêta sur une photo avec un carré très court .Jennifer qui la regardait du coin de l’œil s'en aperçu." ce serait très joli sur vous, aussi bien que sur ce modèle, vous avez un visage qui convient. Si ça vous tente. Jennifer se plaça derrière Isabelle , mit ces mains horizontalement de chaques cotés du visage au niveau mi oreilles. " Je vous laisse le temps que vous voulez pour réfléchir". Elle laissa un instant Isabelle seule face à elle même .Cette dernière avait peur et en même temps venait de découvrir un intérêt particulier pour ces coupes hors du commun. S’était-elle laisser envoûter par ce salon. Elle rappela Jennifer qui la fascinait. "c'est d'accord, vous avez carte blanche".

La coiffeuse attrapa ces ciseaux et heureuse de pouvoir exercer son art comme elle aime commença la transformation d'Isabelle. Après avoir ramener les cheveux devant le visage, elle coupa une frange au niveau des sourcils. elle passa derrière et définit une ligne horizontale avec son peigne entre le haut des deux oreilles. Elle retint les cheveux de la partie supérieure avec des pinces. elle attrapa la grosse tondeuse avec un sabot. Isabelle horrifiée refusa ."C'est juste pour la nuque" lui répondit la coiffeuse qui rigolait. Résignée mais sans comprendre vraiment, Isabelle se laissa entraîner à pencher la tête vers l'avant. Aussitôt commencèrent des vibrations qui ne lui était pas désagréables mais l'idée de ce que ça représentait dérangeait. Jennifer passait et repassait encore et encore travaillant toujours plus haut, jusqu'à la ligne du peigne. Une fois terminé ,Isabelle qui sentait dans sa nuque la fraîcheur de l'air climatisé voulut toucher. "Patience, je vais vous expliqué. Je vous ai coupé très court la nuque et maintenant je vais ramener ligne par ligne la longueur du dessus pour mettre en place et couper à la bonne longueur. Elle reprit les ciseaux et fit ce qu'elle venait de dire, d'abords derrière puis sur les cotés. De grandes mèches tombaient maintenant devant sur le peignoir .Isabelle en attrapa une qu'elle ramena sous le peignoir et l'entortilla machinalement .Jennifer coupait, coupait, passait le peigne , et recoupait encore. Isabelle ne se reconnaissait plus. Cette coupe structurée n'avait rien à voir avec ce qu'elle portait avant. Un carré très court, très géométrique où les formes étaient en parfaite harmonie avec son visage. Anne qui avait fini sa cliente la complimenta pour son choix :"Cette coupe vous va très bien" .Jennifer après l'avoir séchée lui présenta la nuque dans un miroir ."Je vous ai tondu l'ensemble à 9 mm et adoucit les bords plus courts. Ceci est très commun mais j'ai envie d'aller plus loin avec vous. Toute cette partie que je vous ai tondue, j'aimerai vous la raser."

Avant que Isabelle n'ai pu répondre , elle lui présenta un classeur plein de photos, " Voici des photos de réalisations que j'ai faites sur mes clientes" . Isabelle regardait avec attention toutes ces photos qui sortaient de l'ordinaire .Très joli .Elle vit quelques coupes comme la sienne mais la nuque entièrement rasée. Jennifer lui demanda ,"c'est un style provoquant, très sexy, vous sentez vous capable de le porter ? " Isabelle dans un état d'excitation pas possible demanda à Jennifer de se mettre au travail, elle voulait aller encore plus loin ..Jennifer ravie de la complicité de sa cliente attrapa la tondeuse dont elle retira le sabot. La machine se mit à nouveau à vibrer. D'une main experte ,elle dégagea rapidement toute cette zone par ligne successives laissant la peau à nue ..Après avoir nettoyé tous ces petits cheveux qui s'étaient éparpillés à la suite du passage de l'outil, elle étala la mousse à raser , prenant son temps, caressant Isabelle qui ferma les yeux et poussa un soupir. pris son coupe choux. Par petits coups précis dans de légers crissements, la mousse blanche laissa place à une peau toute propre et nette. L'effet était spectaculaire. Isabelle n'en revenait pas d'avoir fait ça. Mais dans un même temps, elle était contente et fière du résultat. Elle se leva après que Jennifer eu laqué sa tête et enlevé le peignoir tel une délivrance. Elle se sentait légère et surtout soulagée. Elle avait l'impression d'avoir découvert un coté d'elle même qu'elle ne connaissait pas.

Jennifer l'encaissa, la remercia pour sa confiance et lui offrit une paire de boucles d'oreilles fantaisie. Elle la prit en photo pour son book. Elle était satisfaite de son travail mais plus encore de la relation qui s'était établie entre Isabelle et elle. Elle l'avait transformée et savait que c'était plus qu'une simple coupe. Elle reverrait Isabelle, c'était sûr, ça avait été trop fort, trop intense entre elles. Mais ceci est une autre histoire.

En ressortant , c'était plus fort qu'elle, elle ne se lassait pas de toucher du bout des doigts sa peau dénudée. Elle s'arrêtait pour se regardait dans les vitrines des magasins, souriant, se sentant bien. Elle acheta un parfum et rentra avant son mari chez eux.

 

Quand il entra, encore perdu dans les tracasseries du travail, il poussa la porte et vit une jeune personne. "Oh pardon "s'exclama-t-il et ressortant promptement pensant s'être trompé d'appartement ou d'étage. Mais sur le seuil, il du se rendre à l'évidence. Il entra à nouveau et regarda sa femme: "Mon Isa, tes cheveux , quel changem..." Il n'eut pas le temps de finir , Isabelle qui rigolait venait de se retourner et laisser voir sa nuque ."Tu as fait ça, ce n'est pas possible, je ne te reconnais plus ...tu aurais quand même pu me prévenir... mais tu est superbe, je t'adore ." Alors ils s'enlacèrent, s'embrassèrent et ... là encore, c'est une autre histoire.