La Surprise
On n'a pas beaucoup d'argent, Linda et moi, et on a accepté cette invitation à une soirée chez des amis d'amis en espérant que le buffet serait bon, qu'on pourrait se nourrir pour deux jours et que les alcools seraient à la hauteur - ça c'était plutôt pour moi vu que Linda boit rarement.
J'avais l'impression que les mecs invitaient Linda plutôt que moi, mais ça n'avait pas d'importance. Il faut dire que Linda fait toujours grosse impression. Vingt ans et une allure d'actrice de porno, grande et mince, longues cuisses musclées, gros seins très fermes rarement emprisonnés dans un soutien-gorge, belle bouche aux lèvres épaisses, pommettes hautes, peau mate, magnifique crinière châtain très lisse, fournie, brillante, attrapant tous les reflets, mouvante, qui lui tombe sur les fesses, lesquelles sont bombées et cambrées à souhait. Une frange épaisse couvre presque ses yeux noirs, profonds. Elle aime les maquillages et les tenues de putes, genre minijupe en cuir avec large ceinture cuir et métal, cuissardes ... et c'est ce qu'elle a mis ce soir. Avec ça, elle est plutôt sage et me jure qu'elle est restée fidèle depuis un an qu'on se connaît. Après tout, c'est peut-être vrai, et finalement je préfère ça.
Le buffet était super et l'alcool coulait à flots. Un peu trop même, et vers minuit, je me sentais vaseux. J'avais vu que Linda aussi avait bu de la vodka, elle qui ne boit qu'exceptionnellement, et qu'elle était très entourée - de mecs. D'ailleurs il y avait beaucoup plus de mecs que de nanas à cette soirée. J'ai voulu rejoindre le groupe de Linda, mais un gars a commencé à me parler et m'a tendu un verre. Je sais pas ce qu'il m'a servi mais ça m'a mis KO. J'ai cherché un coin tranquille, la baraque était grande et j'ai trouvé une chambre avec un lit, je me suis allongé et endormi aussitôt dans l'obscurité.
J'ai été réveillé par de la lumière venant du couloir : la porte était ouverte. Quelqu'un est entré dans la pièce et a refermé la porte. Une fille, à en juger par le parfum. Le même parfum que Linda, mêlé à une odeur d'alcool. Elle s'est approchée du lit et s'est allongée à côté de moi. Sans hésiter sa main est venue sur ma braguette. J'ai fermé les yeux et me suis laissé faire par Linda. Car ça pouvait être qu'elle. Elle a sorti ma queue et a commencé à me branler. Bientôt elle s'est glissée le long de mon corps pour avoir la bouche à hauteur de ma bite. Et j'ai senti ses lèvres douces emprisonner mon gland, sa main me caressant les couilles. J'avais toujours considéré Linda comme la meilleure suceuse que j'aie connue. Mais cette fois je trouvais qu'elle s'y prenait moins bien que d'habitude, elle était moins douce. Ca devait être tout l'alcool qu'elle avait bu, elle avait pas tellement l'habitude. Tout en me faisant sucer j'ai envoyé une main baladeuse vers la tête de Linda. J'adore caresser ses cheveux si doux, si soyeux, si lisses, j'aime bien l'empoigner par les cheveux pour m'enfoncer bien au fond dans sa bouche chaude. Et elle aussi elle aime ça, très fière de sa belle crinière. Mais... sous ma main je n'ai senti que des cheveux courts, ras même, à peine quelques millimètres. Stupéfait j'ai exploré la nuque complètement rasée, les oreilles et le front dégagés. Le contact des cheveux ras sous ma main était assez excitant, mais encore plus troublant était de penser que ce n'était pas Linda ! Mais alors qui ?
J'essayais de deviner quelle nana pouvait bien venir comme ça me sucer dans le noir. J'ai réussi à me souvenir d'une fille aux cheveux très courts à qui j'avais souri mais enfin de là à ... Ou alors elle aussi se méprenait sur le mec qu'elle était en train de sucer, comme moi-même je m'étais mépris au début!!!
Quelle histoire fantastique. En tous cas, autant en profiter. Linda, qui était en fait assez jalouse, n'en saurait jamais rien. J'ai joui en gémissant, appuyant de toutes mes forces sur la nuque douce et lisse de la fille pour qu'elle ait toute ma queue. Si elle avait pas l'habitude d'avaler le foutre, eh bien là il faudrait qu'elle y passe, qu'elle le veuille ou non. Je l'ai sentie hoqueter et bouger la tête mais j'ai pas relâché sa nuque et j'ai attendu longtemps avant de la libérer pour être sûr qu'elle avait tout bu. J'aurais jamais osé faire ça avec Linda, qui avait horreur du sperme et le recrachait toujours. Je savais pas trop ce que je devais faire maintenant mais la curiosité a été la plus forte et j'ai demandé : "Qui es-tu ?"
Abasourdi, j'ai reçu la réponse comme un coup de poing :
"C'est moi Linda."
"Mais putain qu'est-ce que t'as fait à tes cheveux ?"
J'ai avancé la main pour toucher à nouveau sa tête.
"T'es devenue folle ou quoi ?"
Elle m'a échappé et a dit:
"Y a un connard qui m'a proposé cinq mille francs pour me couper les cheveux, j'allais pas dire non. Mais toi, Antoine, t'es un beau dégueulasse, parce que tu croyais que c'était une autre qui te faisait une pipe, hein ?"
Merde, j'étais coincé. L'esprit embrumé par l'alcool, je ne trouvais rien à répondre. Je l'ai entendue se relever et partir en claquant la porte.
"Putain, quel con je suis. J'espère qu'elle m'en voudra pas."
Je me suis laissé retomber sur le lit. "Bah elle y pensera plus demain."
Je me suis rendormi. Je me suis réveillé avec une bonne gueule de bois. Mais je me souvenais parfaitement de ce qui s'était passé cette nuit. Je suis parti à la recherche de Linda. Des gens dormaient un peu partout. Dans un coin de l'immense séjour je suis tombé sur un champ de bataille : la crinière coupée de Linda par terre, de longues mèches châtain, lisses et encore soyeuses, mélangées à des cheveux plus courts. Ils avaient dû commencer grossièrement aux ciseaux et finir à la tondeuse ou au rasoir, les salauds. D'ailleurs voilà les instruments : ciseaux et rasoir. Et puis j'ai vu des poils frisés. Mon coeur s'est mis à battre ; était-il possible qu'ils lui aient aussi ... J'ai ramassé le rasoir. Il était couvert de petits poils châtain. J'ai alors vu la jupe de Linda, accrochée à un fauteuil, avec sa ceinture bien reconnaissable que je lui avais offerte moi-même. J'ai imaginé Linda allongée par terre sur le dos, les cuisses ouvertes et un gars penché sur sa chatte, le rasoir à la main. Avec sans doute d'autres mecs autour d'elle, des vicieux venus mater en rigolant. Quel spectacle ça avait dû être. Est-ce qu'elle avait fait ça pour se venger de moi après la petite séance de pipe dans la chambre ?
Ou bien pour du fric, comme ses cheveux ?
Et maintenant où était-elle ?
Et qu'avait-elle encore pu faire d'autre comme bêtises ?
Je l'ai trouvée dans une autre pièce, allongée sur un lit défait, sur le ventre, nue. Malgré moi, et à ma grande honte, une soudaine érection, douloureuse, a tendu mon slip. De près on voyait que la coupe de cheveux, le rasage de la nuque et des tempes, tout avait été mal fait. Je l'ai retournée. Elle dormait profondément et sentait l'alcool. Elle avait des traînées de sperme séché sur le ventre, les cuisses, les seins et sur le visage, tout autour de sa belle bouche et au coin de ses lèvres pulpeuses. Les gars avaient dû s'en donner à coeur-joie, et la baiser à tour de bras. Ils n'auraient pas souvent une telle occasion, ni une aussi belle fille ... Sa chatte était entièrement rasée, jusqu'à l'anus, et il y avait de nombreuses coupures sur le pubis et les lèvres du sexe. Sur son front nu, sans son épaisse frange désormais, quelqu'un avait écrit au feutre rouge :
SALOPE.