LA TONDEUSE OUBLIEE

Alex regardait la jeune femme monter gracieusement l’escalier devant lui : son corps fin et musclé, ses jambes si longues, ses fesses si rondes et si fermes, parfaitement moulées dans ce pantalon qu’on aurait dit cousu sur elle.

Il aimait vraiment tout en elle, son style, son allure, son esprit, son humour, et bien sûr son corps, même si celui-ci n’avait pas les mensurations idéales.

Mais ce qu'il préférait par-dessus tout, c'était ses cheveux : de longs cheveux aux reflets de bois précieux, lisses et brillants, qui couvraient complètement ses épaules menues. Il n’aurait pas pu se passer une seule journée de toucher et de sentir ces longues mèches aux teintes d’automne.

Elle savait en jouer, les coiffer et les attacher selon son humeur, toujours avec goût. Quoiqu’elle en fasse, toutes les coiffures lui allaient, même si Alex ne la préférait vraiment qu’avec ses cheveux défaits, libres et bien brossés.

Cécile avait bientôt trente ans mais n’en paraissait que vingt-cinq. Fraîche et délicieuse, elle avait l’insouciance des enfants gâtés, vivant à l’abri du besoin, avec un homme qu’elle adorait. Elle savait parfaitement qu’Alexandre était fou d’elle et qu’il aimait par-dessus tous ses cheveux châtains, auxquels elle apportait un soin tout particulier.

Pourtant, les coupes très courtes représentaient son fantasme secret mais elle n'en avait jamais parlé avec son mari car elle savait que ce sacrifice le rendrait fou. Elle se rappelait trop bien la réaction qu’il avait eu lorsque, rentrant de faire quelques courses un jour de grande chaleur, elle avait exprimé son exaspération à supporter des cheveux si longs. Dans le salon où il lisait tranquillement un bon roman, elle s’était laissée tomber dans le profond canapé en face de lui en maugréant :

-  FFFFT Je suis morte, vannée, moulue. Si cette chaleur persiste, je vais prendre rendez-vous chez le premier coiffeur que je trouve pour faire tondre tous ces cheveux qui me tiennent si chaud.

-Aussitôt Alex baissa son roman sur ses genoux et jeta sur Cécile un regard incrédule.

-Tu plaisantes non? Tu ne ferais pas cela tout de même ?

- Mais si ! D'ailleurs j'ai déjà pris rendez-vous. J’en ai marre de ces 30 années de cheveux longs. Mon rêve serait de les avoir en brosse… 

Alex paraissait complètement désorienté, et intérieurement Cécile s ‘amusait de le voir dans cet état. Elle insista encore un peu :

- Je ne te plairais pas, bien rasée, façon Sinead O’Connor ? 

Alex s’était approché de sa jeune femme, et comme un naufragé après une bouée, avait plongé ses mains dans les cheveux tant aimés.

- Non je ne te crois pas, tu dis ça pour me faire marcher. Tu sais très bien combien j’aime tes cheveux Bébé 

Et pour se rassurer, Alex enlaça le corps svelte de Cécile, massant sa nuque en même temps qu’il embrassait son cou fragile, respirant au passage l’odeur si délicieuse et particulière de ses cheveux. Et comme à l'accoutumée, ils ne purent résister, ni l’un ni l’autre, à ces caresses et bientôt leurs deux corps nus roulèrent sur l’épaisse moquette, Cécile, en appui sur ses bras, la tête penchée sur le torse de son amant, caressant de sa bouche et de ses longues mèches son ventre, amenant Alex au bord de la folie et de la jouissance.

Ce que Cécile n’avait pas perçu ce jour là, c’est que ses paroles avaient provoqué chez Alexandre une intense émotion. Dans son fauteuil, il avait senti son estomac se vriller et une sourde angoisse l’envahir, aussi affolante que délicieuse, lorsque Cécile avait parlé de se faire couper les cheveux très courts. La voir si belle, et l’entendre dire : « je vais me faire tondre, je vais me faire couper les cheveux en brosse », ou encore, « … bien rasée, comme Sinead O’C… » l'avait mis dans un état second. Son sang s'était mis à battre très vite dans ses tempes, et avait afflué dans son bas ventre, provoquant une érection presque douloureuse.

C’était le cruel dilemme d’Alex. Il adorait littéralement les cheveux de Cécile mais savait que sa libido l’entraînait à chaque fois dans ces fictions où il l'imaginait livrée à quelques tortionnaires chinois qui la ligotaient et lui coupaient les cheveux avec d’effroyables grands ciseaux.

Bien sûr il n’avait jamais parlé de cela avec Cécile. D'ailleurs, il ne l'avait jamais interrogée sur ses fantasmes personnels. Chacun devait garder pour soi son « jardin secret ». Alors comment aurait-il pu se douter que les fantasmes de son épouse étaient si proches des siens.

Peu de temps après, le jeune couple partit en vacances pour un mois dans un village complètement perdu aux confins de l’Yonne et de la Côte d’Or, dans la Bourgogne « profonde ». Alexandre avait hérité d’une vieille tante et, pour la première fois depuis son enfance, il retournait dans cette maison de V. les Templiers, un hameau où il ne devait rester qu'une centaine d’habitants seulement.

Tout était demeuré en l’état. L’intérieur sentait toujours la cendre du feu de bois de la cheminée, le miel et la cire des parquets. Dans l’entrée, une hure, tête de sanglier empaillée, accueillait les visiteurs. Il ne fallut pas longtemps au jeune couple pour ouvrir les volets de bois et aérer toutes les pièces. Cécile, comme d’habitude était ravie et enjouée. Cette maison de vacances lui plaisait déjà.

Alexandre était particulièrement attentionné avec sa jeune épouse et lui faisait découvrir chaque recoin de la maison et de ses alentours, ponctuant sa visite d’anecdotes puisées dans ses souvenirs d’enfance.

Le soir approchait, Alex terminait d’installer des draps propres pris dans la grande armoire de chêne. Cécile était à côté, dans la salle de bains attenante à la chambre. Le sol était recouvert de tomettes de terre cuite rouges, et à cet endroit aussi, les meubles étaient rustiques. A côté de la baignoire en fonte émaillée dont les pieds représentaient des pattes de lion, se trouvait une petite commode en merisier. Plus loin, près du lavabo de faïence, était installée une coiffeuse, également en merisier, avec un plateau de marbre clair. Cécile ouvrit le tiroir…

Alexandre resta un moment figé en entendant l’exclamation de son épouse. Il laissa retomber les draps sur le lit et rejoignit la salle de bains, découvrant Cécile, debout à côté de la coiffeuse, une tondeuse à cheveux mécanique à la main.

Apercevant son amant, elle prit un air sévère et commença un de ses jeux de rôles qu’elle affectionnait tant :

- Viens voir ici, vilain garçon ! Cette fois c’est la punition. Allons, dépêches-toi de t'asseoir sur ce tabouret pour que je te ratiboise la tignasse. Je vais te mettre la boule à zéro. La prochaine fois, tu feras moins de bêtises.

Alexandre sourit un instant puis il prit une mine contrite, jouant le rôle du garçon fautif. Il s’avança et prit place sur le tabouret. Cécile sans ménagement empoigna ses cheveux, et lui fit relever la tête qu’il voulait garder baissée. Exhibant la tondeuse devant son regard, elle continua de le sermonner puis lui fit baisser la tête et posa la tondeuse sur son cou. Mais au lieu de sentir la morsure des mâchoires de la tondeuse, Alex frissonna en sentant les baisers que Cécile déposait sur sa nuque.

La comédie s’arrêta là.

- Tu as vu tout ça ? Ta tante était coiffeuse ? Il y a tout un attirail ici. Regarde, tondeuse, ciseaux, peigne… Et des ciseaux comme ça, c’est sûrement pas pour tailler la moustache de ton oncle, tu as vu la taille ?

- Elle a dû garder tout cela, du temps où elle coupait les cheveux de mon oncle. Le pauvre il était presque chauve, elle ne devait pas avoir de mal à couper les quelques cheveux qui lui restaient derrière les oreilles

Les deux jeunes gens éclatèrent de rire, et Alex emporta la jeune femme dans ses bras jusqu’au lit dans la pièce à côté. Avec une fougue soudaine, Cécile fit rapidement sauter les boutons de braguette de son amant, baissa d'un geste sec son pantalon et s'empala sur son membre tendu qui lui arracha un gémissement de plaisir plus que de douleur.

Alex ne s'était pas aperçu qu'elle n'avait pas mis de culotte sous sa robe d'été en s'habillant ce jour-là.

Après quelques minutes d'intenses et puissants aller-retour, les deux amants s’effondrèrent l’un sur l’autre, épuisés.

- Tu n’as pas eu peur que je te coupe les cheveux pour de bon tout à l’heure ?

- Non, pas du tout. J’aurais même bien voulu que tu le fasses.

Alexandre mentait.

- Tu veux dire que tu voudrais bien que je te coupe les cheveux ? Mais je n’ai pas d’expérience et je ne pourrais que te tondre complètement.

- Où est le problème ? C’est plutôt branché non ? Et puis on est en vacances, loin de tout, seuls au monde, pour un mois entier. Et si tu aimes caresser une nuque, des tempes ou un crâne tondus, alors pourquoi pas.

Cécile restait rêveuse. Appuyée sur un coude elle jouait avec une longue mèche de ses cheveux, caressant la verge et les bourses poilues du garçon, essayant de redonner de la vigueur au sexe ramolli.

Il est vrai qu'elle avait toujours eu un faible pour les hommes aux cheveux courts. Lorsqu'elle en croisait un dans la rue, elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer passer ses mains, sa bouche et sa joue aux endroits les plus courts, les plus "piquants".

- Je te raserai aussi les poils pubiens ! Dit-elle brusquement.

- Alex respirait plus fort, les yeux fermés, luttant contre ses démons. L'insistance de son épouse le poussait à la soupçonner de fantasmes qu’il n'aurait jamais imaginé auparavant.

Il se risqua alors à lui dire d'une voix terrible :

- Tes cheveux me rendent fou. Si tu continues à me torturer ainsi avec, je te les coupe.

Ses paroles prononcées et les caresses de Cécile, redressèrent rapidement le sexe d’Alexandre, qui retrouva la vigueur espérée par la jeune femme. Voyant ses efforts récompensés, elle se pencha et commença à lécher les testicules, puis la verge de son amant qui était à présent bien tendue, au meilleur de sa forme. Elle la fit disparaître complètement dans sa bouche et commença une succion experte, massant d'une main les testicules.

Alex ne voyait plus que la masse des cheveux auburn au-dessus de son ventre, onduler et caresser sa peau. Il gémissait de plaisir, complètement abandonné aux douceurs que lui prodiguait Cécile. Elle interrompit la fellation et enfourcha le corps de son amant, s’empalant sur le pieu rigide avec délicatesse. Haletante, elle lança comme une supplique :

- C’est vrai ? Tu me couperas les cheveux ? Dis oui ! Réponds-moi ! Dis oui ! 

Alexandre fut comme fou. Il se dégagea de sa cavalière, la retourna brutalement, la prit brusquement par les hanches et lui plongea la tête dans les oreillers. Puis il s’enfonça dans ses reins, lui arrachant un hurlement de plaisir. Elle continuait de gémir sous les coups de boutoir. Il se pencha en avant, couvrant le dos de Cécile avec son corps et attrapa ses cheveux qu’il rejeta par-dessus la tête de la fille, dégageant ainsi sa nuque qu’il caressa avec frénésie. Cet instant provoqua l’explosion de plaisir des deux amants simultanément. Alex continua de donner quelques coups de reins supplémentaires après avoir éjaculé, ressentant comme extraordinaire cette jouissance qu’il venait de connaître.

Il était déjà tard lorsque les deux amoureux descendirent à la cuisine pour se restaurer. Assis à côté de la cheminée, à la table de chêne, les deux jeunes gens mangeaient en silence les quelques provisions qu’ils avaient emmenées avec eux, Alex était en caleçon et Cécile vêtue simplement d’une chemise d’homme bien trop grande pour elle. Tous les deux paraissaient perdus dans leurs pensées. Ce fût Cécile qui rompit le silence.

- Al, il faut que je te dise un truc. Tu sais tout à l’heure quand tu m’as menacée de couper mes cheveux, cela m’a fait un drôle d’effet… une sorte d'angoisse terrible… une vraie peur, mais en même temps très… excitante. Je n’ai jamais ressenti cela auparavant. Et j’ai trouvé cela extraordinairement… troublant.

Alexandre restait muet. Il ne savait pas s’il devait dire à Cécile tout ce que lui ressentait. Il craignait encore qu’elle le trouve bizarre, qu’elle ne le comprenne pas. Pourtant, ce qu’elle venait de lui dire aurait du le rassurer. Peut être était-elle comme lui. De nouveau, ce fût Cécile qui reprit l’initiative :

- Viens ! Allons prendre un bain. Cela nous fera du bien.

Toujours très troublés, ils se déshabillèrent mutuellement pendant que la baignoire se remplissait. Espiègle, Cécile s’écarta de son homme, un poing sur sa hanche et l’autre main sur le menton, telle un expert examinant un tableau de maître, les sourcils froncés :

- Tu n’es vraiment pas mal tu sais.

Al eut un large sourire. Cécile poursuivit :

- Dommage tous ces poils qui m'empêchent de te sucer comme je le voudrais. Tu veux bien que je les rase ?

- Oui, à condition que je puisse en faire autant avec toi.

L’eau du bain était maintenant chaude et couverte de mousse. Cécile avait pris la tondeuse dans le tiroir de la coiffeuse et s’agenouilla devant Alexandre.

Avec précaution, elle écarta la verge et appliqua la tondeuse sur le pubis d'Alex. Ses poils tombèrent en boucles légères sur le sol, dégageant la blancheur de son pubis. Au premier passage de la tondeuse, elle ne put s'empêcher de lécher furtivement cette zone libérée des poils et follement excitante à ses yeux.

Alexandre gardait les mains sur la tête de Cécile. Les yeux clos, il respirait lentement. Sans aucun contrôle possible, il sentait sa verge se redresser de nouveau et grossir dans la main de sa femme.

Cécile avait fini de tailler avec la tondeuse, et elle époussetait le bas ventre, faisant tomber les derniers poils. Elle retourna la tondeuse et la tendit à son mari :

- A toi maintenant. Montres-moi un peu ce que tu sais faire.

Elle s’adossa à la coiffeuse, rejetant la tête en arrière, les genoux un peu écartés. Al préféra utiliser les ciseaux et laissa la tondeuse sur le marbre de la coiffeuse. Il prit les poils entre ses doigts avant de les couper avec les ciseaux trop grands. Le bruit des lames se croisant sur les poils soyeux continuait à exciter le garçon. Son sexe frottait la cuisse de Cécile. Il finit de tondre son pubis et résista à la tentation de saisir les merveilleux cheveux, pour leur faire subir le même sort. Il posa la paire de ciseaux et prit Cécile dans ses bras pour la déposer dans l’eau du bain, prit la mousse, le rasoir et entra à son tour dans la baignoire.

Cécile s’immergea complètement en se pinçant le nez et ressortit, couverte de mousse et ruisselante, les cheveux collés dans son dos. Al la fit asseoir sur le bord de la baignoire et commença à enduire son pubis de mousse à raser. Avec précision, il laissa le rasoir glisser sur la peau délicate. Rapidement le sexe de Cécile apparu glabre et lisse. Son mont de Vénus, merveilleusement bombé, semblait offrir un écrin aux lèvres roses sertissant le clitoris.

Cécile ne perdait rien du spectacle. Elle quitta le bord de la baignoire et plongea dans l’eau jusqu’à la taille, puis ressortit, ruisselante et nouvelle. Al posa ses lèvres sur la peau fraîchement rasée, les mains sur les hanches de sa femme, et celle-ci fût parcouru par un énorme frisson qui remonta sa colonne vertébrale, jusqu’aux cervicales. La sensibilité de sa peau à cet endroit était extrême.

A son tour, Cécile saisit le rasoir et fit subir le même sort à son mari qui eut bien du mal à contenir son érection.

Dès le rasage terminé, une fois encore, les deux amants firent l’amour, passionnément, dans la baignoire…

Il était presque 10 heures lorsque la cloche de l’entrée retentie. Après plusieurs tentatives, Alex réussit à ouvrir un œil. Il enfila un peignoir et alla voir qui, de si bonne heure, venait sonner à la porte de la tante défunte. La lumière du jour l’éblouit et il eut du mal à distinguer clairement la personne qui, d'une jolie voix sensuelle, s’adressait à lui :

- Bonjour. Oh ! je vous réveille. Je suis désolée, je repasserai plus tard.

Elle allait réellement partir, et Alex dût la retenir :

- Mais non, restez ! De toutes façons, à présent je suis levé. Que cela ne soit pas pour rien ! Entrez !

Dans la lumière moins violente de la cuisine, Alex découvrit une jeune fille, d’une vingtaine d’années. Elle était blonde, avec ce genre de coupe de cheveux que l’on imagine inventé par les collégiens anglais. Ses cheveux souples étaient rejetés en arrière et se partageaient naturellement de part et d’autre d’une raie presque au milieu. Les côtés et surtout la nuque étaient tondus très courts, ce qui lui donnait une irrésistible allure androgyne que ses vêtements, jean et tee-shirt, accentuaient définitivement.

Alexandre s’activait à faire du café pendant que la jeune fille lui expliquait la raison de sa visite :

- Votre tante était très gentille avec moi et nous étions devenues assez proches depuis la mort de votre oncle. Quand j’avais du temps libre je venais le passer avec elle. Elle était toujours très active et nous passions de bons moments ensemble. Je lui avais emprunté cela avant les vacances et je n’ai pas pu, hélas, le lui rendre avant qu’elle ne nous quitte.

Alex aperçut une boîte de plastique noir sur la table mais il n’eut pas le temps de demander ce qu’elle contenait car Cécile venait d’entrer dans la cuisine :

- Bonjour tout le monde !

- Bonjour chérie, je te présente…

- Suzanne, Suzanne Pelletier !

Et Suzanne reprit le récit de son amitié avec la tante d’Alexandre. La table était dressée pour le petit déjeuner et chacun pouvait s’attabler derrière un bol de café fumant et des tartines tièdes.

- Je tenais à vous rapporter cela. Votre tante l’avait acquise spécialement pour moi.

- Qu’est ce que c’est ? Demanda enfin Cécile.

Elle prit la boite et l’ouvrit. Alex vit son regard s ‘éclairer. Suzanne poursuivait ses explications :

- Je savais que votre tante coupait les cheveux de son mari, pour l’avoir vu faire quelquefois. Après la mort de celui-ci, j’ai demandé à votre tante si elle voulait bien couper les miens. Je savais qu'elle le ferait avec plaisir. C'est ainsi que nous avons pris l’habitude d'une séance de coiffure mensuelle. Elle avait acheté cette tondeuse électrique pour cette occasion car elle commençait à avoir un peu de mal avec la tondeuse à main…

- La tondeuse à main dans la salle de bain ?

- Oui c’est cela. Vous l’avez trouvée ?

- Oui et j’avais même la ferme intention de m’en servir Ajouta Cécile, avec un sourire complice pour Alexandre.

- Je m'étais permise d'emprunter cette tondeuse pour couper les cheveux de mon frère.

- Vous savez couper les cheveux ?  Interrogea Alex.

- Oui, j’ai beaucoup appris avec votre tante. C'était une experte. Mais je dois me sauver à présent.

- Est-ce que vous reviendrez Suzanne ? S’il vous plait ! Passez ce soir, vers 18 heures. Nous boirons un verre…D’accord ? Insista Cécile.

Suzanne partit en promettant de revenir. Cécile prit Alexandre par la main et l’entraîna au premier étage, tenant sous son bras la boite noire.

- Cette fois-ci, tu y passes. Déshabilles toi et assieds-toi sur le tabouret. » Alex se retourna, embrassa avec fougue sa femme et lui ôta son peignoir. Tous deux se retrouvaient nus, le sexe imberbe.

Alex s’assit sur le tabouret et tourna le dos à sa femme. Le soleil frappait de ses rayons à travers les carreaux de la fenêtre qui donnait sur le jardin. Il fermait les yeux, les deux mains posées sur son sexe, et attendait docilement de subir la coupe.

Cécile avait déjà branché la tondeuse et elle passait maintenant soigneusement mais d'une main tremblante, un peigne à larges dents pour ordonner les cheveux de son mari.

- Toujours d'accord pour une boule à zéro ? Tu n’as pas peur ? …Tu ne peux pas savoir à quel point cela m’excite !

Alex passa une main dans son dos et alla à la rencontre du sexe de Cécile qu’il trouva effectivement très humide.

La tondeuse n’avait pas de sabot et la lame était large. Le bruit du moteur commença à ronronner dans la salle de bain et Cécile avait toujours la main un peu tremblante.

- Aller, baisses la tête !

La tondeuse commença à glisser sur la peau du cou et Cécile la fit remonter vers la nuque. Le bruit du moteur changea au moment où les lames mordirent les premiers cheveux. Cécile releva la tondeuse pour contempler ce premier passage.

La peau du crâne apparut, blanche. Les cheveux étaient tondus à 1 ou 2 mm. Elle ne put s'empêcher d'y passer délicatement sa main. Elle rasa ainsi la nuque jusqu’au vertex, puis colla son ventre au dos d’Alexandre, relevant sa tête et la collant sous ses seins.

Elle présenta la tondeuse sur le front du garçon et rasa le sommet de la tête, faisant dégringoler de longues et épaisses mèches de cheveux sur les épaules et au milieu de ses seins. Al massait doucement son sexe, encourageant une érection naissante.

En même temps qu’elle basculait la tête de son amant pour lui raser le côté, Cécile avait un rapide mouvement de tête pour dégager ses propres cheveux de devant son visage. A présent, la tondeuse passait et repassait sur le crâne parfaitement tondu du garçon. Cécile chassait impitoyablement le moindre cheveu qui dépassait.

En même temps elle passait sa main libre sur les cheveux tondus, avec délectation. Le moteur se tut. Elle fit le tour du tabouret et se présenta devant son mari qui, à présent, exhibait une belle érection. Elle s’approcha, le ventre au contact du torse de son amant, les deux mains sur son crâne tondu :

-Hum tu me plais comme ça ! Tu es encore plus beau. Et à ce que je vois, cela te plait aussi…

Alex posa les mains sur les hanches de Cécile et l’entraîna vers lui, l’empalant sur sa verge raide. La fille gloussa et les deux amants restèrent immobiles. Cécile avait les deux bras autour de la tête d’Alex, frottant tantôt sa poitrine, tantôt ses joues, tantôt ses lèvres sur les cheveux ras de son bien-aimé.

C'était la première fois qu'elle pouvait enfin voir, toucher, sentir, caresser, humer, ce qui l'excitait depuis toujours.

Elle osa ajouter :

-Je suis sûre que tu ne serais pas capable de faire la même chose sur moi.

A ces paroles, bien sûr, Alex s’activa, et commença à onduler du bassin. Il se releva, gardant sa femme empalée sur lui, et la fit s’allonger sur la commode, renversant tout ce qui s’y trouvait.

Lentement, il s’appliquait dans un mouvement de va et vient, arrachant à Cécile des gémissements de plaisir. Ses longs cheveux étaient étalés sur le meuble, et pendaient sur les cotés. Il fallut peu de temps à l’un et à l’autre pour atteindre l’orgasme.

Après avoir repris leurs esprits, Alex revint s’asseoir sur le tabouret, fit venir Cécile entre ses jambes, et la fit mettre à genoux. Avec ses deux mains il étalait les cheveux de rêve de sa femme sur ses épaules et sa poitrine.

Il les caressait, les admirait. Tendant la main vers la coiffeuse, il ouvrit le tiroir et en sortit la paire de ciseaux. Il respirait plus rapidement qu’il ne l’aurait voulu, mais essayait d’être le plus calme possible. Cécile restait immobile, presque les mains jointes, comme une jeune nonne consentant au sacrifice. Alex avait mal aux reins et sentait son sexe se durcir, en même temps que son estomac se vrillait comme il l’avait souvent ressentit en d’autres occasions.

Il amena les cheveux devant les yeux de la jeune femme, les tirant vers lui. Il releva son menton d’un geste délicat de la main, et présenta les ciseaux, lames ouvertes, à l’horizontale, juste à la hauteur des sourcils. Les lames se refermèrent lentement, semblant faire crépiter les cheveux avant de claquer en se rejoignant. 30 centimètres de cheveux dégringolèrent sur le bas ventre d’Alex, après avoir glissés sur les seins de Cécile. Elle ouvrit les yeux, et son visage s’illumina d’un magnifique sourire. Alex continuait à tailler les cheveux auburn, au-dessus des yeux rieurs de sa femme, lui coupant ainsi une frange bien nette et épaisse sur le front. Il devait lutter contre lui-même pour ne pas saisir les cheveux à poignée et faire claquer les ciseaux au ras du crâne, tranchant les mèches en tous sens.

Il avait « planifié » la coupe des cheveux de Cécile, et il voulait aller jusqu’au bout de tout ce qu’il avait imaginé…

 

Cécile avait les mains posées sur le membre de son mari qui de nouveau semblait durcir à vue d’œil. Alex reposa la paire de ciseaux, et prit la tondeuse, toujours branchée, qui était posée sur la coiffeuse. Cécile avait du mal à réprimer un léger tremblement. Elle ferma les yeux. Al lui mit la main derrière la nuque et lui fit baisser la tête comme s’il voulait qu’elle prenne son membre dans sa bouche. Ce qu’elle fit d’ailleurs. Il releva les cheveux par-dessus la tête de la jeune femme, couvrant ainsi son ventre des mèches souples et soyeuses.

La main libre posée sur la tête empêchait Cécile de s’activer sur sa verge. Il sentit les seins de la fille durcir lorsque le moteur de la tondeuse se remit en marche. En remontant vers lui, il faisait glisser les lames de la tondeuse sur la nuque fine et délicate. La position de Cécile faisait ressortir les deux tendons des cervicales, et creusait joliment la nuque juste sous l’occiput.

Alexandre avait de plus en plus de mal à se concentrer, parfois au bord de la défaillance. Il trouvait cette nuque merveilleuse et si fragile. Il continua de raser les cheveux jusqu’à une ligne passant par les oreilles. Les cheveux coupés semblaient une quantité incroyable et couvraient les cuisses du garçon. A présent que la zone voulue était complètement rasée, Alex se laissait aller au plaisir, continuant à passer la tondeuse sur des cheveux qu’elle ne pouvait plus couper.

Cécile, tout en suçant avec amour la verge de son mari, d’une main caressait délicatement les testicules, et de l’autre se masturbait avec délectation.

Jamais, jamais de toute sa vie, Alex n’avait connu un tel orgasme. Il explosa dans la bouche de la jeune femme et poussa un véritable rugissement qui dura prés d’une minute entière, les reins secoués comme par des électrochocs.

Cécile se redressa et abandonnant le sexe d’Alexandre, elle continua de se masturber, son autre main cette fois caressant sa nuque fraîchement tondue, jusqu’à un nouvel orgasme qui ne tarda pas à arriver.

Il fallut un long moment de rémission, avant que les deux amants ne puissent reprendre leurs esprits.

 

Ils prirent ensemble la douche. Cécile ne cessait pas de caresser sa nuque, et la tête de son mari. Elle était ravie, et excitée comme une gamine.

Avant de sortir de la baignoire, elle observa un instant le tabouret devant la coiffeuse. Il était entouré de cheveux, les siens et ceux d’Alex, mélangés, inertes. Alexandre commençait à ranger la tondeuse et les ciseaux lorsque Cécile s’interposa :

_ « Hé ! Je veux que tu me les coupes complètement, que tu me rases à la tondeuse !

_ N’ais pas peur, tu seras tondue, fais-moi confiance… » Sur cette promesse, Cécile, rassurée, tenta d’inspecter sa nuque dans le miroir, sans vraiment y parvenir, et alla s’installer dans le jardin pour laisser ses cheveux libres sécher au soleil.

 

La journée s’écoula au rythme des vacances, et à 18 heures précises, la cloche à l’entrée retentie. Bientôt Alexandre, accompagnant Suzanne, rejoignit Cécile dans le jardin où se trouvait tout ce qu’il fallait pour un apéritif.

Suzanne avait toujours son jean et un débardeur de coton blanc qui dévoilait ses jolies épaules. Ses hanches étroites et sa poitrine menue accentuaient le trouble qu’Alexandre ressentait à la vue de cette jeune fille.

- « Suzanne, en tant qu’experte, comment trouves-tu la coupe que j’ai fait à Al ?

- Hé bien je vois que la tondeuse a trouvé une nouvelle utilisatrice… »

Les trois amis firent plus ample connaissance et bientôt l’ambiance fut complètement détendue. La conversation revint rapidement sur les cheveux.

-« En ce qui me concerne, je crois que j’ai mon compte pour quelques semaines. » Déclara Alex. Les deux jeunes femmes éclatèrent de rire.

- « Mais il y a encore Cécile. » Ajouta-t-il avec un air entendu.

- « Non ? Vous n ‘allez pas couper de si beaux cheveux ? » Protesta Suzanne.

- « Si ! Je veux qu’Alex me les coupe comme les siens. »

Suzanne s’était approchée de Cécile, et elle soulevait les magnifiques cheveux. Elle ne tarda pas à découvrir la nuque tondue sous les longues mèches.

- « Oh mais je vois que le travail est déjà bien entamé. » Elle rassembla les cheveux longs dans une main, en une queue de cheval, et de l’autre main caressa la nuque aux cheveux rasés. Alex observait la scène, sans en perdre un détail, et ce qu’il voyait, confirmait l’intuition qu’il avait depuis le matin. La belle androgyne continuait langoureusement à caresser la nuque et les épaules de sa femme. Alexandre rompit le charme :

-« Voulez vous m’aider à tondre Cécile, Suzanne ? » La jeune fille parut à peine troublée.

-« Humm oui, puisque tout le monde est d’accord ! » Son regard pétillait. Cécile aussi semblait très excitée, devinant ce que son mari manigançait depuis le matin.

Ils se dirigèrent vers la maison, et Alex conduisit tout le monde dans la grande salle de bains.

Une chaise avait remplacé le tabouret, et un grand miroir habituellement posé sur une cheminée, était posé sur le sol, appuyé contre la baignoire, face à la chaise. Sur la coiffeuse, tous les outils de coiffure étaient disposés sur une serviette éponge, et un drap de coton blanc était jeté sur un coin du miroir.

Cécile s’installa sur la chaise sans dire un mot. Suzanne se plaça devant elle, à coté du miroir. Alexandre prit le drap et avec un geste ample, il enveloppa littéralement le corps de sa femme. Il fit ressortir les cheveux et les étala sur les épaules de Cécile. Il voulait saisir dans sa mémoire chaque images de cette scène, et demanda à Suzanne d’utiliser son appareil photo pour cela. Bien qu’il s’y soit préparé, sa respiration devenait plus forte, et il sentait son cœur s’affoler.

La paire de ciseaux à la main, il caressa une dernière fois les longues mèches aux reflets sombres et dorés. Puis, comme il l’avait fait pour la frange, il présenta les lames ouvertes des ciseaux, au milieu de la joue de la jeune femme, et enfonça les lames dans les cheveux, sous le lobe de l’oreille. Les lames se refermèrent en claquant après avoir fait crisser les cheveux pris dans leur étau. Une fois de plus, 40 cm de cheveux soyeux dégringolèrent sur le drap blanc. Cécile avait les yeux écarquillés, la mine sérieuse. Suzanne souriait.

Les ciseaux claquèrent tout autour de la tête de Cécile, produisant à chaque fois le même effet. Son visage apparaissait encadré d’un bol de cheveux, presque régulier. Al souleva la frange avec ses doigts, et coupa sans précaution particulière les cheveux sur le front de la jeune femme. Celui-ci sembla tout de suite plus large et le visage se fit plus lumineux.

Abandonnant la paire de ciseaux, Alex posa un sabot de plastique sur la tondeuse et actionna le contacteur, lançant le ronron de la machine. Il prit une grande inspiration, son sexe était tendu et douloureux, et il sentait son gland inondé de sécrétion. Il passa sa main libre, les doigts écartés, à travers les cheveux plus courts sur la nuque et fit ployer la tête de Cécile vers l’avant. La tondeuse faucha les mèches qui dépassaient du sabot de plastique, et bientôt la tête de Cécile apparue complètement dégagée. Les mèches courtes de quelques centimètres, étaient comme dressées sur son crâne. Il s’écarta un peu, et caressa voluptueusement la tête tondue. Il stoppa la tondeuse, ôta le sabot, et tendit l’appareil à Suzanne :

-« Allez-y ! Rasez tout… »

Suzanne s’approcha lentement, et au passage laissa sa main caresser doucement le visage de Cécile. Elle prit la tondeuse et la remit en route, pendant qu’Alex, tranquillement, enlevait sa chemise et allait s’installer sur le tabouret à coté du miroir.

Suzanne faisait rouler la tête de Cécile avec sa main libre et passait la tondeuse consciencieusement, partout sur le crâne. La nuque était bien blanche, et le cou, couvert de petits cheveux coupés. La tondeuse passait et repassait sur la peau claire, la tonte était terminée.

 

Suzanne posa la tondeuse, et avec ses deux mains chassait les cheveux coupés qui jonchaient les épaules de Cécile. Elle défit lentement le drap, découvrant le corps de la jeune femme. Celle-ci ne quittait pas son image des yeux à travers le miroir. Suzanne se pencha et déposa un baiser sur sa nuque. Puis ses mains glissèrent sous le chemisier, et vinrent à la rencontre des seins fermes aux pointes durcies. Alex observait la scène et sentait que ce qu’il avait espéré depuis le matin même, allait se produire.

Sa femme se laissait faire, la tête en arrière, les yeux clos. Suzanne dégrafait délicatement les boutons du chemisier, puis descendit la fermeture de la jupe. La jeune femme se tortilla un peu pour laisser glisser ses vêtements au sol. Elle leva les mains à la rencontre du visage de Suzanne. Les deux femmes respiraient plus rapidement. Suzanne, comme Alexandre s’y attendait, était plus experte et jouait le rôle actif dans le ballet avec Cécile.

Les deux femmes étaient face à face à présent, et Suzanne descendait lentement vers l’entre jambe de Cécile. Les mains de celle-ci massaient éperdument le cuir chevelu, et mettait en bataille les cheveux blonds de l’androgyne. Suzanne amena rapidement Cécile à l’orgasme en léchant son sexe nu.

Les deux femmes étaient debout, nues toutes les deux à présent et Suzanne s’appuyait à la baignoire, les jambes écartées, invitant Cécile au cunnilingus. Comme elle allait s’agenouiller, elle sentit les mains d’Alex agripper ses hanches, et elle resta ainsi, simplement penchée en avant pour goûter avec gourmandise le sexe juvénile, alors que son mari s’enfonçait en elle en poussant un long soupir.

Leurs ébats durèrent encore de longues minutes, et reprirent plus tard encore. Au matin les trois corps étaient étendus et mélangés sur le lit de la tante.

Au petit déjeuner, Cécile passa une main sur la nuque de Suzanne, ébouriffant les cheveux blonds :

-« Je te fais une bonne coupe aujourd’hui, Suzy ? »

 

FIN

 

 

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