LEA
Une nouvelle fois la jeune fille rêvassait, la prof de Grec, qui était également la Principale de ce collége-pensionnat réservé aux enfants de la jet set, ne cria même pas, l'inattention perpétuelle de cette élève lui était devenue insupportable, c'en était trop, cela ne pouvait plus durer. Elle prit une feuille de papier aux armes de l'établissement et rédigea avec un certain plaisir la sanction qu'elle venait de décider pour Léa. Il ne s'agissait ni d'une simple colle ni d'un renvoi, mais d'un transfert de la jeune fille vers l'annexe réservée aux pensionnaires spéciales. Une copie fut envoyée aux parents de Léa "pour information" mais la Principale savait parfaitement que ceux ci n'en auraient rien à faire, ils avaient placé Léa depuis prés de cinq ans dans son établissement pour pouvoir librement vivre leur vie de nouveau riche.
En entrant dans sa chambre, ce soir là, Léa fut surprise de trouver son armoire vidée et sa valise faite.
Madame Bréot, une grande femme brune, mince, élégante, les cheveux très courts et le regard dur, l'attendait prés de sa porte.
"Tu vas venir avec moi Léa" dit elle d'un ton sec "Tu es à présent affectée à l'annexe sous ma responsabilité pour une période probatoire de 3 ans".
Léa ignorait jusqu'alors l'existence de cette annexe et, outre la surprise de ce déménagement, elle n'était pas plus inquiète que cela.
"Bien Madame" dit elle, baissant les yeux sous le regard d'acier de madame Bréot.
Cette dernière en profita pour détailler sa nouvelle recrue : Léa était une très jolie jeune fille de 17 ans, grande, environ 1 mètre 69, et mince, elle avait sous son chemisier une charmante petite poitrine ronde et ferme, "elle doit faire un petit 85 b" se dit madame Bréot. Le visage de la fille semblait angélique, les traits fins, de grands yeux vert clair, limpides, peu commun, que d'épais sourcils bruns semblaient rehausser encore, mais surtout Léa avait une somptueuse chevelure, d'un beau brun aux reflets auburn chauds, ses longues mèches coulaient sur ses épaules brillantes et souples, raides, elles ondulaient ensuite légèrement dans le dos et achevaient leur course au creux de ses reins en bouclettes plus denses. En contemplant la somptueuse parure le regard de madame Bréot s'illumina d'une lueur d'excitation et de convoitise.
"Allons ma fille, suivez moi". Elles montèrent dans la camionnette peinte aux couleurs du pensionnat et démarrèrent. Le véhicule suivit des routes de campagne de plus en plus étroites et sinueuses. En traversant un village le véhicule s'arrêta devant la boutique d'un artisan. L'enseigne indiquait ": Maison Kerane - fabrique de postiches naturels"
"J'en ai pour deux minutes" dit madame Bréot " attends moi là". Elle ouvrit les portes arrière et prit deux gros paquets ficelés, puis elle entra dans la boutique faisant tinter les clochettes accrochées à la porte. Léa la vit par la fenêtre, elle discutait avec un vieil homme qui pesa les boites, les ouvrit et palpa le contenu. Ils semblèrent tomber d'accord et l'homme remit à madame Bréot quelques billets.
La route reprit, longue et monotone. Ce n'est qu'à la nuit tombante qu'elles arrivèrent au bout d'un chemin sans issue devant une grille ouvrant sur un vieux manoir un peu lugubre. Une plaque de bois peint indiquait "Pensionnat Gosselin - succursale - unité de recadrement" le mur d'enceinte du parc était élevé, au milieu de la verdure la grande bâtisse sombre et silencieuse semblait les attendre.
Elles entrèrent dans un vaste hall couvert de granit gris.
Laissant les valises de Léa en bas, les deux femmes montèrent l'escalier jusqu'au troisième étage, elles longèrent un couloir jusqu'à la porte 323, la porte fut ouverte et elles pénétrèrent dans une minuscule chambre meublée d'un simple lit étroit, d'une chaise, une table. Pas la moindre armoire ou le moindre placard pour ranger des vêtements. Juste un valet sur lequel était posée une longue chemise de coton blanche. Sur la poitrine était brodé en rouge le prénom de Léa.
"Voici ta cellule" dit Mme Bréot "Tu y feras tes devoirs et tu y dormiras. Ceci est ta chemise de nuit, ta valise et tes effets personnels seront gardés à la consigne de l'établissement, nous allons te fournir un uniforme de jour, tu n'auras besoin de rien d'autre ici. Pour ta toilette tu iras dans la salle commune de l'étage qui se trouve au bout du couloir". Léa hochait la tête, trop angoissée pour oser poser des questions, mais elle se demandait quand même ou elle allait bien pouvoir ranger ses sous-vêtements et son nécessaire de coiffure ?
"Ton dossier a déjà été rempli par la Principale de la maison mère, nous allons donc pouvoir procéder à ta préparation à l'intégration avant de te présenter à tes nouvelles compagnes d'étude. Suis moi ".
Elles redescendirent, traversèrent le grand hall gris ; les bagages de Léa avaient disparus. Puis elles descendirent au sous-sol. Sombre et froid, mais d'une propreté parfaite, il était composé d'une pièce centrale sur laquelle ouvraient de nombreuses portes.
Elles entrèrent dans la pièce SS1. Debout derrière un comptoir se tenait une jeune fille qui devait avoir sensiblement le même age que Léa. Elle était vêtue d'une longue robe noire brodée à son nom : Patricia.
Et elle portait autour de la tête un turban enveloppant complètement son crane. A l'approche de mme Bréot la jeune femme baissa les yeux
"voici ta nouvelle compagne Patricia, Léa vous allez enlever tous vos vêtements et les remettre à Patricia"
Le cur de Léa battit à tout rompre mais elle se mit sagement a se dévêtir, posant au fur et a mesure ses vêtements sur le comptoir. Patricia les prenait, les pliait et les disposait dans une boite de carton. Quand elle eut le dernier vêtement ( la petite culotte de Léa) Patricia referma la boite, inscrivit le nom de la propriétaire sur l'étiquette et rangea la boite sur une étagère.
"Donne sa tenue à Léa "dit Mme Bréot
Patricia pris dans un tiroir une longue robe tunique noire, semblable à la sienne, et la tendit à la jeune fille. Elle lui remit aussi une paire de scandales en lanières de cuir fauve.
Léa voulut déplier la robe, mais Mme Bréot intervint : "Stop ! Tu ne la mets pas tout de suite, tu n'es pas prête, viens te mettre à niveau. Derrière son comptoir la jeune Patricia adressa un triste sourire à Léa, semblant lui souhaiter beaucoup de courage. Elles sortirent et prirent la porte de la pièce SS2. "Pose tes effets sur la banquette" dit Mme Bréot. Sur une tablette se trouvaient des serviettes éponges et de petits sacs de toilette. Mme Bréot pris une serviette et un sac et les tendit à Léa. "Voilà tes effets de toilette, dans le sac tu trouveras un gant de toilette, un savon et une brosse à dents avec un tube de dentifrice".
Malgré sa crainte Léa ne put s'empêcher de s'exclamer "Mais il n'y a pas de shampoing ni de brosse et de démêlant pour mes cheveux, je vais pourtant en avoir besoin si je veux être présentable ! "
Il y eut un long silence, puis madame Bréot sourit. "Ma petite apprend premièrement qu'il est interdit de discuter ici, par ailleurs je ne crois pas, contrairement à ce que tu penses, que tu auras besoin de cet attirail. A présent tu vas aller au fond de la pièce ou sont disposées les douches, tu te lave entièrement, je te veux impeccable, mais avant tu mets cette charlotte pour ne pas mouiller tes cheveux dont je m'occuperais après."
Léa enfouit sa longue chevelure dans le bonnet et se dirigea nue vers le fond de la pièce, elle se mit sous la pomme de douche et pressa le bouton , une eau chaude et fumante coula sur son corps, Léa se lavait énergiquement malgré la gène qu'elle ressentait à être observée par Mme Bréot. Sa toilette à peine terminée elle entendit la femme hurler, "tu n'oublie pas de passer sur le bidet bien sûr ma petite" honteuse et humiliée Léa s'installa sur un des dix bidets alignés le long du mur et se mit en devoir de se laver le minou.
Vas y bien partout, je ne veux pas d'odeur, lave bien ta raie et ta rondelle aussi ! " Disait crûment Mme Bréot.
Léa se releva et put enfin s'envelopper dans sa serviette et s'essuyer le corps, Mme Bréot lui retira la charlotte et la masse brune se déroula jusqu'au bas du dos de la jeune femme nue.
"Léa" dit Mme Bréot d'un ton sec "tu es ici pour étudier et rattraper le temps que tu as perdu à cause de ton irresponsabilité et ta fainéantise. Avant trois ans tu dois avoir retrouvé un niveau normal. Nous allons donc supprimer tout ce qui pourrait te distraire de ce but. Ce n'est pas une punition, nous agissons pour ton bien et comme tu le verras, toutes les filles ont ici le même traitement. D'autre part nous exigeons une hygiène parfaite, aussi devons nous, pour ne pas perdre de temps, faciliter une toilette journalière sans faille.
Mme Bréot approchait de Léa qui l'écoutait pétrifiée. "Nous allons donc commencer par supprimer ceci !" La main de Mme Bréot venait de se poser sur la toison brune frisée qui ornait le sex de Léa. Celle ci frissonna, une larme perlait qu coin de l'il, ainsi allait elle perdre cette jolie minette qu'elle avait eu tant de plaisir à voir pousser à la puberté !
"Assoie toi" dit Mme Bréot en désignant à Léa un fauteuil type Gynéco " pose bien tes pieds dans les étriers" Léa obéissait mécaniquement, La voie dure et autoritaire de la femme ne lui laissait aucun autre choix. Les étriers disposés très écartes et relevés l'obligeaient à ouvrir les cuisses et a relever les jambes, offrant ainsi sans pudeur la vue de son sex et de ses fesses.
Assise sur un tabouret sur le coté du fauteuil, Mme Bréot attira prés d'elle une petite tablette à roulettes, elle y prit de petits ciseaux. De la main gauche elle saisit une bouclette brune dans la toison de poils pubiens puis de l'autre elle trancha la mèche au raz de la peau. Le geste était précis et doux. La main gauche saisissait la toison, effleurant la peau, les ciseaux tranchaient, sans jamais pincer ou blesser, ils progressaient rapidement, ne laissant derrière eux qu'un fin duvet sombre. Quand la coupe fut terminée, Léa se sentait à la fois bouleversée et très émue. Les gestes doux, les effleurements, les caresses furtives aux limites de son sex l'avaient excitée plus qu'elle ne l'aurait cru. Mme Bréot pris un bol de savon et un blaireau qu'elle fit mousser abondamment, elle posa un gant de toilette gorgé d'eau très chaude sur la fine toison de la fille et le laissa quelques minutes, puis elle l'ôta et se mit en devoir de couvrir la toison de mousse blanche. Le Pinceau imprimait de douces caresses circulaires sur son pubis, glissant parfois plus bas entre les jambes ouvertes, débordant sur les lèvres offertes, assouplissant les petits poils bruns, puis le blaireau descendit franchement et badigeonna abondamment l'entre cuises et la raie de la fille. Cette dernière avait les mains crispées sur les accoudoirs. Comme elle se sentait humiliée, mais comme ces caresses étaient excitantes!
Mme Bréot prit alors un petit rasoir et entrepris le rasage méticuleux de la petite chatte brune, tendant la peau d'une main, écartant doucement une lèvre, protégeant la chair rose de son doigt écartant délicatement les fesses pour mieux supprimer les poils les plus camouflés prés de la petite rondelle fripée, la femme s'appliquait à ne rien laisser subsister et ne fut satisfaite que quand le sexe et la raie de Léa furent parfaitement lisses. Elle essuya alors les rares traces de mousses qui restaient et essuya délicatement le somptueux petit abricot lisse de la jeune fille. Elle lui sourit avec tendresse "Te voilà à présent conforme au règlement pour le bas. Tu devras faire entretenir cet endroit au moins deux fois par mois, soit par moi, soit par une de tes aînées. A présent nous allons aller voir Madame Malure.
Elles sortirent de la pièce. Léa, toujours nue, tenait la main devant son sex lisse, se sentant parfaitement indécente avec la chatte rasée, elle en profitait cependant pour toucher la peau glabre et douce de son sex.
Mme Bréot avait étalé une pommade apaisante pour apaiser le feu du rasoir, mais celle ci rendait la raie de Léa très glissante et a chaque pas elle ressentait une étrange sensation . Somme toute pas désagréable d'ailleurs.
La porte SS3 fut franchie et elles pénétrèrent dans une petite pièce aménagée en salon de coiffure. Un gros fauteuil de cuir rouge trônait au milieu face à un grand miroir en trois parties posé sur une sorte de commode pleine de tiroirs. Une femme d'environ 35 ans les cheveux roux coupés en carre court à hauteur d'oreille, la nuque tondue, semblait les attendre. En voyant entrer Léa elle se leva " Ah en effet Mme Bréot, vous aviez raison, voilà qui va valoir le coup !" et elle s'approcha de Léa pour lui palper longuement la chevelure.
"Je te présente notre coiffeuse : Madame Malure " ..
A suivre