Léa suite et fin

"Bon et bien nous allons commencer par laver tout ça" Dit Madame Malure en entraînant Léa vers le coin shampoing. Elle ne lui proposa pas de blouse et la fit asseoir toute nue dans un fauteuil de sky noir. Elle souleva la lourde chevelure brune et ajusta le réceptacle du bassin à la nuque de la jeune fille, puis elle la fit basculer en arrière et commença à mouiller les longues mèches à l'aide d'une douchette parfaitement réglée. L'eau coulait douce et tiéde sur les tempes de Léa, les mains expertes de madame Malure massaient le crane, pressaient les mèches pour bien les mouiller. Elle fit rapidement un premier shampoing, énergiquement, faisant dodeliner la tête de la femme en tout sens, puis elle rinça abondamment. "Voilà pour le premier lavage" dit elle. Elle prit ensuite un gros flacon de shampoing doux, parfumé, volumisateur et en déversa une bonne dose. Elle entreprit alors un long massage, beaucoup plus sensuel encore que le premier, s'appliquant à bien faire pénétrer le produit jusqu'aux racines de la somptueuse parure, ramenant les longues mèches et les pressant contre la nuque. Léa se sentait sombrer doucement dans une sorte d'assoupissement, elle en oubliait sa nudité. Après plusieurs minutes de ce délicieux traitement il y eut un nouveau rinçage qui peu à peu chassa toute la mousse emprisonnée dans les mèches. Madame Malure prit alors un flacon de produit démêlant et l'appliqua longuement de la racine à la pointe de chaque mèche. Elle semblait, elle aussi, prendre un grand plaisir à manipuler la chevelure soyeuse, quant à madame Bréot, assise face à Léa, elle ne perdait pas une seconde du spectacle, laissant de temps en temps son regard glisser entre les cuisses entrouvertes de la jeune fille où elle pensa un moment deviner un léger suintement trahissant une marque évidente de plaisir.

La chevelure fut ramenée en chignon sur le dessus de la tête et emprisonnée dans une grande serviette éponge. Le siége fut redressé. "On change de place ma belle" fit madame Malure. Quittant le fauteuil noir sur lequel elle abandonnait de petites auréoles humides, Léa prit place face aux miroirs, contemplant sa nudité. De chaque côté se tenaient les deux femmes. Sur un regard de Mme Bréot, elles prirent en même temps chacune une large bande de toile munie de boucles et lanières de cuir, et entourèrent rapidement, mais sans brutalité, les avants bras de Léa les fixant aux accoudoirs. Léa n'eut pas le temps de réagir, elle était immobilisée sur ce fauteuil.

"Mais…. Madame ! … Pourquoi ? …"

"Silence ! " Dit Madame Bréot "Ici c'est comme ça, nous savons ce que nous faisons et nous préférons prendre certaines précautions pour éviter de dangereux mouvements pendant ta préparation".

Peu rassurée, Léa cessa de tirer sur ses liens, elle n'avait d'autre choix que de subir.

Mme Malure entreprit alors de sécher et de brosser la longue chevelure aux reflets auburn, la brosse dansait, lissait, étirait, par dessus, par dessous, la chevelure fut partagée en deux par le milieu du crane, la tête de Léa fut poussée de côté, les tempes brossées avec soin, puis ce fut l'arrière de la tête. Madame Malure prenait de grosses mèches et brossait, brossait jusqu'à complet démêlage. Elle fit se pencher Léa vers l'avant, ramenant toute la masse de cheveux par dessus la tête sur les genoux de la fille, brossant de l'arrière vers l'avant, puis la faisant se redresser, elle repris le lissage, longuement, transpirant bientôt à grosses gouttes.

Ravie, bien qu'un peu malmenée, Léa voyait dans le miroir ses splendides cheveux, brillants et pleins de vigueur, s'étirer autour de son visage et prendre un volume plus intense qu'elle n'aurait imaginé pouvoir obtenir. Les boucles du bas de la chevelure s'épanouissaient plus largement qu'à l'habitude, la couleur brune brillante lançait de chauds reflets presque blonds.

"Voilà ce que j'appellerais une superbe marchandise" dit madame Malure, haletant légèrement, elle recula pour mieux contempler son œuvre.

Quelques secondes s'écoulèrent dans un parfait silence, puis Mme Bréot prit dans un tiroir un appareil photo…"Allons ! Ne perdons pas trop de temps et faisons la photo souvenir" Elle fit pivoter le fauteuil de cuir rouge et prit quelques clichés de la jeune femme drapée dans ses magnifiques cheveux, portrait, face, profil, à la taille , toute entière, et même un petit zoom sur le bas ventre. "Voilà qui est fait" dit elle en rangeant l'appareil " A vous de jouer madame Malure".

Celle ci se mit donc à l'ouvrage. A l'aide d'un peigne à manche pointu, elle divisa progressivement la chevelure en petits carrés de 5 cm de côté. Rejetant le reste de la masse brune de coté, et commençant par la tempe gauche, elle dessinait la zone à isoler, saisissait la mèche ainsi délimitée dans la main et glissait rapidement un petit élastique au plus prés du crane. Un second bracelet de caoutchouc était posé à l'autre bout de la mèche, ne laissant libre qu'un très court pinceau et fixant ainsi la mèche parfaitement peignée. Elle laissait ensuite pendre librement la partie traitée et s'attaquait à la parcelle suivante, progressant vers la nuque, puis entamant l'autre coté. Elle s'employa ensuite à faire de même sur le dessus de la tête, partant du sommet du crane pour terminer par le front. Malgré une grande dextérité l'opération pris un du temps.

Léa avait à présent la tête complètement couverte de ces longues et fines couettes saucissonnées, ça lui donnait un air plutôt coquin et elle s'en amusait. Si c'était là la coiffure réglementaire de cette pension, ce n'était pas des plus jolis, mais elle savait qu'elle ne devait pas faire de remarque et elle s'en gardait bien.

"Ah !" Dit madame Bréot " On va enfin pouvoir libérer cette petite mignonne de la corvée de brosse à cheveux. Surtout madame Malure vérifiez bien que chaque couette est bien nouée aux deux bouts, vous savez comme monsieur Kérane aime que la marchandise que nous lui vendons soit bien brossée, sans nœuds et le plus longue possible…."

Madame Malure vérifia chaque élastique. "Je crois que jamais nous ne lui aurons livré une telle qualité en une telle quantité".

Léa commençait à s'inquiéter, mais de quoi parlaient elles donc ? Que voulait dire cette vente me marchandise ?

Quel rapport avec elle ? Et qui était ce monsieur Kérane dont le nom lui semblait bizarrement familier ? ….

Léa revit soudain dans ses pensées l'enseigne de la boutique dans le petit village où elles s'étaient arrêtées en venant ici…. "Maison Kérane - fabrique de postiches naturelles"…. "Ses cheveux ! Ils allaient lui couper ses cheveux ! Elle poussa un cri de détresse, se tortillant sur son siége, essayant de se détacher " Non, non je ne veux pas, ne me coupez pas les cheveux je vous en supplie !" les larmes lui coulaient à flots

"Madame Bréot pris le petit menton tremblotant de la jeune fille et lui redressa la tête, elle lui sourit avec douceur. "Mais si bien sur ma chérie, nous allons te les couper ces beaux cheveux, et bien plus court que tu n'aurais sans doute jamais osé le faire, mais tu verras, tu finiras par aimer ça et dans peu de temps tu auras oublié cette grosse masse de poils" Madame Bréot caressait le visage sanglotant de Léa, peu a peu ses mains glissèrent sur les épaules nues puis vinrent frôler tendrement les petits seins soulevés par des sanglots. Ceux ci s'espacèrent peu à peu Les caresses de cette femme calmaient doucement la fille, jamais elle n'avait été caressée avec tant de douceur, et c'était une autre femme qui le lui faisait, la sensation était envoûtante et envahissait l'esprit de la jeune Léa, tout en caressant la jeune poitrine, madame Bréot poursuivait son discourt "Tu vois ici c'est la règle, de ce fait nous n'avons jamais ni problème de coiffure, de jalousie entre filles ou même de poux…"

Madame Malure sortit d'un tiroir une grosse tondeuse électrique qu'elle brancha, elle la mit en marche provoquant un doux vrombissement, presque un ronronnement, elle la passa devant les yeux de Léa, la fille avait le regard vague, les mains de madame Bréot palpaient à présent délicatement ses seins et roulaient doucement ses tétons. "Tu vois ma chérie, ce bel instrument est pour toi, continuez de détendre notre gentille donatrice madame Bréot, pendant ce temps je vais exécuter cette grosse masse de cheveux".

Madame Malure prit la première mèche de la main gauche, elle la souleva la mettant perpendiculaire au crane de Léa sur la tempe juste avant l'oreille, la longue mèche était tendue, horizontale, la coiffeuse posa la tondeuse dont elle avait enlevé le sabot sur la pommette de la fillette, elle la remontait lentement, atteignant la base de la mèche, le bruit changea, un petit crissement indiquant que les dents attaquaient les cheveux. Le métal encore froid vibrait sur la peau de la "cliente" qui toute à ses caresses laissait échapper de petits gémissements. L'engin était puissant et bien réglé et les dents mordaient, tranchantes et progressaient rapidement. Deux passages suffirent pour que cette première mèche se détache de la tété de Léa et pende au bout de la main gauche de Madame Malure qui la déposa délicatement dans une longue boite.

Dans un bref moment de lucidité, Léa vit sur le coté de sa tête un petit carre de peau blanche ou ne subsistait plus que l'ombre d'un fin duvet gris, elle frissonna car une main de Mme Bréot atteignait son ventre, et sans même y penser Léa ouvrit légèrement les cuisses.

Madame Malure reprit son travail, une à une, les mèches se détachaient et allaient rejoindre les premières dans la boite. Quand la coiffeuse poussa sur le dessus du crane pour que Léa penche la tête en avant et pouvoir ainsi trancher plus aisément les mèches de la nuque, la main de madame Bréot était déjà affairée à caresser le petit abricot lisse de la fille. Quand l'arrière de la tête fut tondu, un doigt de l'autre femme s'affairait dans le petit sex rose. Léa se concentrait sur son plaisir, dans une sorte d'inconscience elle l'associait à la coupe de sa chevelure et elle se mit à souhaiter que cela ne s'arrête jamais., De temps en temps elle contemplait le spectacle dans le miroir, regardant peu a peu sa chevelure disparaître. A présent il ne lui restait plus que les mèches de dessus, la coiffeuse les soulevait faisant rapidement glisser la tondeuse qui ronronnait de plaisir, une mèche se détachait, sa voisine était aussitôt soulevée et le travail progressait. Pendant ce temps les mains agiles de Mme Bréot pelotaient les seins, caressaient le minou lisse et limaient avec tendresse le sex trempé de la fille, excitant par de petits frottements et de légers pincements un clitoris tendu au maximum. Bientôt la dernière mèche fut tranchée et rangée dans la boite avec les autres, elles furent recouvertes de papier de soie et le couvercle fut posé, couvrant la splendide chevelure défunte.

"Je termine madame Bréot ?"

"Oui, terminez, je vous ne prie Madame Malure, moi je continue de sonder la sensibilité de notre nouvelle recrue mais je peux vous dire dés à présent qu'elle montre certaines dispositions intéressantes et que nous pourrons tout de suite l'intégrer dans la section des petites gouines soumises dont vous et moi aimons tant nous régaler. L'index de la femme limait à présent énergiquement la chatte coulante de la fille agitée de légers soubresauts. Toutes hontes d'être tondue, d'être nue, d'être tripotée par cette femme avaient fondues et Léa priait le ciel pour que cela dure encore et encore. Alors que Mme Bréot se mettait à caresser furtivement la raie des fesses de la demoiselle, la coiffeuse prenait une bombe de mousse à raser, elle en couvrit d'une épaisse couche le crane de sa cliente, étalant bien la substance blanche sur le fin duvet subsistant. A l'aide d'un rasoir mécanique elle entreprit alors de raser ce jolis crane pour parachever son œuvre. La lame glissait, commencent par le front et progressant vers le sommet du crane, elle emmenait sur son passage la mousse chargée de petits poils courts. Une fois le dessus fait, les cotés subirent le même sort puis ce fut la nuque. Une serviette chaude et humide vint ensuite envelopper le crane de Léa pour essuyer toute trace de mousse et de cheveux. Quand elle fut retirée Léa regarda dans le miroir.

Elle découvrit son nouveau look, son crane parfaitement lisse et brillant, au même moment le pouce de mme Breot lui pénétrait l'anus et un violent orgasme explosa, l'entraînant dans un long gémissement de plaisir dont elle sortit haletante.

Tandis qu'elle récupérait peu a peu son souffle Les deux femmes lui libéraient les bras et Mme Bréot lui essuyait avec soin l'entre cuisses à l'aide d'une lingette parfumée.

"Te voilà donc très présentable ma petite chérie" Léa passa la main sur le crane chauve, toucha, caressa, n'en revenant pas encore de ne plus sentir sous ses doigts sa lourde chevelure, la soie de ses longues mèches, mais la douceur de cette peau lisse. Mme Bréot la fit mettre debout, "lève les bras que je t'habille" dit-elle. Léa obéît et la longue robe glissa sur sa peau. Elle était doublée de soie ou de satin à hauteur des seins pour ne pas provoquer de frottement irritant sur les tétons nus. Léa passa les bras dans les manches et eut le geste machinal de dégager sa chevelure du col, ce qui fit sourire les autres femmes et rougir Léa. "Ne t'inquiète pas" dit madame Bréot en caressant le crane tondu "tu vas vite t'habituer. L'été tu seras rasée tous les mardis, en période plus fraîche tu sera tondue toutes les trois semaines à 2 mm.

Léa essayait de mieux disposer les pans de sa robe, elle était ample et lui arrivait aux chevilles, les manches longues et larges et le col rond découvrait ses épaules ; le devant et l'arrière étaient fendus du bas jusqu'à hauteur des hanches. De chaque cote, de larges ouvertures étaient pratiquées sous les aisselles jusqu'à la taille.

Madame Malure passa la main par l'ouverture avant, palpant avec envie le sex encore sensible de Léa, tu vois ainsi nous pouvons à tout moment contrôler si tu es bien rasée en vérifiant la coupe de ta minette… ou également profiter un peu de ce joli petit con pour prendre et donner un petit plaisir. Madame Bréot passait à son tour la main par l'ouverture arrière, elle pelota les fesses de Léa qui frissonna et glissa le doigt le long de la raie sensible.

"La…. Tu verras plus tard, quand ton éducation sera plus avancée ."

Enfin,, passant ses mains par les ouvertures de côté, madame Bréot murmura à l'oreille de la fille :"Tu vois ici tu ne porteras jamais de soutien gorge, aussi quand tu te déplaceras, quand tu devras courir par exemple tu pourras passer tes mains par la et soutenir ces deux adorables petits trésors" ce disant elle joignait le geste à la parole et palpait avec fermeté la poitrine aux tétons dressés. "De plus il m'arrive parfois, comme à mes collègues d'ailleurs, d'avoir envie de venir caresser de jeunes seins et le pelotage entre compagnes de pension est autorisé.

Léa ressentit soudain une vive douleur à la tête, elle poussa un cri strident et …… se réveilla en sursaut.

Elle était assise dans sa classe, s'étant assoupie sur son bureau, la prof de grec lui tirait rageusement ses longs cheveux pour la ramener à la réalité.

Mademoiselle Léa, vous serez collée durant trois samedis et vous me ferez tous les exercices des pages 10 12 et 14 de votre livre de grec.

Léa baissa la tête cachant son visage derrière sa longue chevelure et massant son crane douloureux. Elle sentait presque à regret sous ses doigts la douceur soyeuse de sa parure brune.