Cette histoire est une libre traduction et adaptation d’une lecture faite sur Internet et n’a de but que celui de vous plaire

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Mr REILLAT  - Le Tondeur

 

Julie et moi avions très envie de rejoindre le club des Cybers, club  extrêmement privé,  dont le comité et les membres étaient tous des étudiants de dernière année de notre université. Ce club était tellement secret que, même les enseignants, ces êtres à qui l’on ne peut rien cacher, n’en avaient aucun soupçon. Cybers était, bien sûr, un club consacré à l’informatique et l’Internet. Julie et moi prenions, certes, des cours d’informatique à l’école mais nous étions loin des capacités des membres de ce club. Nous n’étions ni des pirates ni des crackers de programmes. J’admirais le cerveau incroyable de Simon, le fondateur et président de Cybers. Ses compétences en informatique surclassaient de beaucoup celles de notre enseignant, Mr Lenoir.

J’étais en train de chercher quelques renseignement sur le Web dans la bibliothèque quand j’ai remarqué que quelqu’un avait enregistré quelques adresses très intéressantes et ne les avait pas supprimés. Il y avait là, sous mes yeux, un drôle de mode opératoire : celui de la façon de fabriquer une bombe. Absorbée par cette lecture terrifiante, je n’ai pas entendu que quelqu’un s’approchait derrière moi.. Rapidement, je réduisis la taille de la fenêtre et en me retournant, je n’ai peu retenir un soupir de soulagement. Ce n’était pas un surveillant mais  seulement Simon !

- « Je ne me savais pas que tu t’intéressais à ce genre de chose ! » dit-il  tranquillement.

-         « Euh ... j’aime bien essayer de trouver certains sites cachés," ai-je répondu sur le même ton, cherchant à l’impressionner. Autant il était intelligent, autant il était beau : longs cheveux bruns, large d’épaule, des yeux  d’un bleu marine intense.

-         « D’ailleurs, je regrette de ne pas en connaître plus sur certains de ces sites. »

Simon m’a dévisagé et chuchota : « As-tu entendu parler de Cybers ? »

J’ai incliné la tête en guise d’affirmation.

- «  Alors, viens à cette adresse à 17 heures ce soir. » Il griffonna son adresse privée  sur une feuille de papier et me la tendit.

- « Puis-je venir avec mon amie, Julie ? » ai-je demandé. « Elle est aussi mordue que moi sur ce sujet. Nous essayons toutes les deux de forcer une copie téléchargée. » Ce qui était vrai d’ailleurs : nous avions bien le programme mais  pas de numéro de série et comme je le disais précédemment nos compétences de crackers étaient  très limitées.

Simon  hésita et finit par incliner la tête de façon affirmative. « Okay mais pas un mot à quiconque ! ! D’accord ? »

- « Pas de problème » ai-je promis. Mon cœur battait la chamade. Simon ! Cybers ! Je ne pouvais pas attendre pour le dire à Julie !

A 17 heures précises, je frappais furtivement sur la porte d’entrée de Simon.  Julie, à mes côtés commençait à trembler et à tirer sur ses longs cheveux clairs et ondulés.

- « Dieu qu’il a froid ! » me murmura-t-elle tout en étreignant son manteau encore plus serré.

Il neige rarement dans notre région mais ce soir, c’était l’enfer ! J’avais vécu plus au nord avec ma et je me vantais de ne pas sentir le froid sur moi. Mais à force, je finissais par m’habituer à des climats plus doux et mes doigts, aussi, étaient gelés dans mes gant, j’ai rabattu mon chapeau de velours noir sur mes oreilles tout en détachant ma queue de cheval afin que mes cheveux couvrent mes oreilles.

Simon est venu ouvrir. « Désolé pour le retard, je téléchargeais un fichier important, entrez donc. »

Dans la pièce principale, se trouvaient dans des positions plus ou moins lascives d’autres jeunes du campus que nous connaissions : Sabine, James, Jean, Gabrielle, Robert et Adeline.

- « Je pense que tout le monde se connaît. Donc nous avons trois nouveaux membres qui veulent rejoindre notre club : Amandine, Julie et Robert » dit Simon.

 - « Qu’en pense le Comité ? »

Tout le monde discuta et sembla d’accord avec notre venue au sein de Cybers

- « L’essentiel est qu’ils réussissent leur initiation avec succès. Après, on statuera ! » Jean avait parlé, je ne l’aimais pas vraiment . Il me rappelait une belette avec son nez pointu et ses cheveux roux.

Simon  prit deux enveloppes blanches de son bureau et en  remit une à Julie et à moi et une à Robert.

- « Voici vos instructions pour votre initiation. Ne les ouvrez pas avant que d’être dehors. Si vous revenez avec des questions ou ne vous sentez pas capable d’aller jusqu’au bout, inutile de revenir ici. Je fixe l’ultimatum à ce soir entre 20h30 et 21h00. Revenez avec la preuve que vous avez réalisé votre initiation. »

Julie et moi nous sommes regardés avec des yeux vides. Initiation ? Robert avait lui aussi une expression un peu ahurie.

- « Il vous reste deux minutes avant de sortir de cette pièce. » Les yeux de Simon étaient durs ; l’as de l’ordinateur était parti, c’était le président de société qui nous parlait.

- « Allez ! » J’ai saisi mon manteau, chapeau et gants, Julie m’a suivie et nous avons dévalé l’escalier pour nous retrouver dans l’air glacial de cet fin de d’après-midi.

Robert nous a suivi. Il nous a regardé furtivement, l’enveloppe presque écrasée entre ses doigts, il s’est dirigé vers le lampadaire le plus proche et l’a ouverte.

- « Vous allez être très contente ! ! ! » gémit-il. Il s’éloigna avec un tremblement de tête qui ressemblait à de l’incrédulité.

Abritées par la chaleur relative du porche de Simon, nous avons ouvert les nôtres.

A l’intérieur, une simple feuille de papier avec une phrase tapée en caractère gras : Faites vous couper les cheveux par Mr REILLAT  - le choix de la coupe sera effectuée par le coiffeur !

Julie s’est mise à haleter et mon rythme cardiaque s’est emballé : Mr REILLAT ! Nous connaissions tous Mr REILLAT ; quelques garçons s’étaient aventurés dans sa boutique mais n’y revenaient jamais !

Mr REILLAT avait son magasin dans le bourg, une enseigne « Coiffures Classiques Hommes – Femmes – Enfants » trônait au fronton de l’échoppe. Tout le monde l’appelait le Tondeur parce qu’il ne connaissait qu’une seule façon de couper des cheveux : Hyper court ! Si quelqu’un s’assoit dans son fauteuil et demande juste un rafraîchissement, il subit alors ce que lui et sa tondeuse appellent une légère coupe. Selon ceux de l’école qui ont eu les cheveux coupés par lui, tous disent qu’il est vraiment fou. L’aîné des frères de Julie a souffert de ses coupes classiques quand il était enfant, il s’en souvient encore ! !

- « Amandine, nous ne pouvons pas! » gémit Julie. « Tu sais comment est cet homme ! »

- « Nous sommes des filles. » ai-je raisonné. « Il ne coupera pas nos cheveux aussi courts qu’à ton frère, voyons ! » J’ai passé mes doigts glacés dans ses cheveux. Je voulais désespérément faire parti de Cybers! Si cela devait passé par une taille de vingt centimètres de cheveux, je le ferai ! Vingt centimètres, ce n’est rien!

- « Allons-y, Julie! » ai-je dit. « Allons-y et faisons ce que l’on nous demande! Quel mal peut-il nous arriver ? » Je tremblais en disant ces mots tant à cause du froid qu’à l’idée de mettre mes cheveux dans les mains du Tondeur.

Julie me suivit. « J’espère que tu sais ce que tu fais ! »

Vingt minutes plus tard nous étions plantées devant la devanture du salon de coiffure du coiffeur. Un éclairage au néon dur et froid nous fit apercevoir Mr REILLAT penché sur la tête d’un jeune garçon tandis qu’un homme, vraisemblablement le père, attendait son tour tout en feuilletant un magazine de voiture. Il n’y avait personne d’autre dans le magasin.

En reprenant profondément mon un souffle, je me suis approchée de deux pas et j’ai poussé la porte. Les charnières ont grincé et le coiffeur a soulevé sa tondeuse en jetant un coup d’œil dans notre direction.

Julie souriait timidement, presque comme si elle voulait amadouer l’artisan. Et dans un silence de mort, nous avons pris un siège.

Mr REILLAT  devait avoir un peu plus de la soixantaine, sa peau était sombre. Ses propres cheveux se clairsemaient sur le dessus et il les portait plus longs sur les côtés et la nuque en guise de compensation. Une moustache fournie épaississait sa lèvre supérieure, prouvant ainsi qu’il avait eu de beaux cheveux épais. Ses mains étaient étonnement velues, elles semblaient énormes quand il les posa sur la tête du petit garçon pour le stabiliser et le pousser sur un côté.

La tondeuse crépita sur les cheveux du garçon, réduisant ses cheveux en brosse. En deux minutes, la coupe du garçon était terminée. Il frictionna ses cheveux nouvellement coupés et il descendit du fauteuil en souriant. « Au tour du Papa ! »

Son père s’est installé dans le fauteuil. Il avait dans les trente ans et de très bons cheveux : bruns épais et apparemment coupés de belle manière.

-« Pas trop court, merci » dit-il dit au moment où le coiffeur insérer une bande de papier autour de son cou avant de lui passer un peignoir en plastique.

Mr REILLAT a grogné et a incliné la tête. Nous nous attendions à ce qu’il prenne un peigne et des ciseaux mais au lieu de cela il ressortit sa tondeuse. Il y fit couler quelques gouttes d’huile et l’alluma. Il poussa la tête de l’homme vers l’avant. Le son de la tondeuse résonnait fort dans le magasin.

- « Pas trop court ! alors » finit par dire Mr REILLAT tout en tondant la nuque de l’homme suffisamment court que l’on pouvait voir son cuir chevelu. Pas loin de cinq centimètres de cheveux se retrouvèrent sur les épaules de l’homme et la tondeuse remontait encore laissant une marque distincte à l’endroit où le coiffeur, dans un mouvement leste du poignet, envoyait à terre les cheveux ainsi fauchés.

Julie se tourna vers moi. « Sortons ici! » siffla-t-elle.

La vision de Simon se moquant de moi et la perspective de l’adhésion perdue au club Cybers ont pris le dessus. « Julie, ne t’en fais pas, nous voulons toutes les deux faire carrière dans l’informatique. Simon peut nous apprendre toutes sortes de choses. »

Mr REILLAT continuait à faire vrombir sa tondeuse sur la tête du pauvre homme. Il finit la nuque, laissant quelques longueurs vers le haut ; il s’attaquait à un côté.

Nous pouvions voir le visage de sa victime dans le miroir. Il semblait impassible bien que ses cheveux soient tondus à presque 00 autour de ses oreilles. Ils tombaient en blocs sur ses épaules et au creux de ses genoux.

Alors le coiffeur a retourné le fauteuil et s’est occupé du sommet de la tête de son client. Nous ne pouvions plus voir ce qui arrivait, Mr REILLAT  nous masquait le spectacle. Nous entendions seulement la tondeuse hurler et les cheveux crépiter sous son horrible passage. A peine une minute plus tard, le résultat était visible : les cheveux du type étaient réduit à environ deux centimètres au maximum. La frange avait été taillée au ras de l’implantation des cheveux.

Julie blêmit et un sentiment de nausée me gagna mais non... Mr REILLAT n’oserait pas avec une fille!

Après quelques petits coups de ciseaux superficiels, le coiffeur savonna le cou de l’homme et le tour de ses oreilles puis rasa à blanc ces endroits. Après seulement, il dégrafa le peignoir et le client se leva. En réalité, il semblait assez satisfait de sa coupe et sourit en payant le coiffeur. Le père et le fils, tondus de frais, quittèrent le salon.

- « Qui sera la première ? » dit Mr REILLAT en regardant dans notre direction. Nous devions avoir l’air terrifié. Il a donc pris la décision pour nous. En secouant le peignoir de plastique comme un matador, il indiqua Julie.

- « Mademoiselle, avancez-vous et asseyez-vous. » Tout en me jetant un regard éperdu, Julie se leva lentement et tout en faisant résonner ses bottines sur le linoléum, elle marcha vers Mr REILLAT.

Julie s’assit inconfortablement dans le fauteuil. Comme moi, elle n’avait jamais fréquenté un tel salon de coiffure plus adapté aux hommes. Elle mit ses pieds sur le repose-pied incliné et ses mains serrèrent aussitôt les bras du fauteuil de cuir noir.

- « Quel genre de coupe souhaiteriez-vous, belle enfant ? » a demandé le Tondeur en soulevant la masse des cheveux de Julie. Il borda ensuite son col d’une serviette blanche et attacha le peignoir. Il laissa retomber les cheveux par dessus le dossier du fauteuil.

-« Je.. je.. je ne sais pas »  dit Julie sans conviction. « Euh, qu’en pensez-vous ?"

Mr REILLAT étudia le visage de Julie pendant une minute, soulevant ses cheveux, inclinant son menton pour voir la forme de son visage.

J’ai lu la peur reflétée dans le miroir sur le visage de ma meilleure amie. Mr REILLAT devait l’avoir vu également car il sourit presque méchamment. Dans un mouvement d’une lenteur calculée, il prit sa grande tondeuse et posa son pouce sur le commutateur.

Bzzzzzzzzzzzzz!

Julie haleta. Elle gigota sur le fauteuil, prête à se lever et à partir en courant mais Mr REILLAT était trop rapide pour elle. Avant qu’elle n’ait pu se redresser, la tondeuse s’abattit sur ses cheveux juste à la hauteur de la nuque. Il la tenait à l’envers,  tondant ainsi les cheveux à hauteur du cou en dessinant un carré grossier. Julie ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit quand ses cheveux sont tombés en cascade autour de son menton. Elle pleura.

- « Ne vous inquiétez pas » dit le coiffeur. « Cela fera beaucoup plus propre quand j’aurais  fini. »

Et il saisit la tête de mon amie avec sa main gauche, la fit basculer  fermement en avant et dirigea sa tondeuse monstrueuse vers le bas de sa nuque.

Horrifiée, je ne pouvais qu’observer le spectacle des beaux cheveux de Julie tombant sur le plancher ! La tondeuse se mit à hurler quand ses lames entrèrent en contact avec les boucles épaisses. C’est drôle, je n’avais jamais remarqué que les cheveux d’en dessous étaient plus sombres sans doute  parce qu’ils n’avaient jamais été exposés au soleil. Un passage de la tondeuse et Julie se retrouva avec un trait de la couleur d’une peau de souris en plein milieu de l’arrière de sa tête.

- « Oh, mon Dieu! » s’exclama Julie. J’ai pu entendre son cri sans voir son visage toujours maintenu fermement vers le bas.

Mais je pouvais voir celui du coiffeur. Il aimait cela ! Un sourire  tordait ses lèvres sous cette moustache effrayante au moment même où il regarda le monticule de cheveux longs gisant sur le plancher derrière le fauteuil.

Subrepticement, j’ai vu la bosse qui se formait dans son entrejambe, il avait une incroyable érection pendant qu’il tondait ma meilleure amie

Le moteur de la tondeuse émit un son plus sourd et mes yeux se reportèrent sur Julie. Les lames étaient posées sur sa nuque, le coiffeur poussa lentement sa tondeuse,  les cheveux se mirent à pleuvoir dans le dos de Julie

En réalité, cette vision m’excitait moi-même! Ayant porté les cheveux longs pendant des années,  je n’avais jamais imaginé qu’une coupe aussi courte puisse m’être administrée. J’avais toujours détester les coupes courtes autant sur les hommes que sur les femmes. Mais peut-être était-ce mon esprit qui s’y refusait, je n’arrivais à le croire :  j’étais absolument fascinée par la coupe de Julie, par la brutalité de la tondeuse quand elle anéantissait ses longues mèches si rapidement et impitoyablement. J’avais très envie de savoir ce qu’on ressentait, si ça chatouillait, si ça tirait. A la vitesse où Mr REILLAT  réalisait ses coupes, je n’allais pas attendre longtemps pour découvrir cela !

Mr REILLAT laissa les cheveux de Julie un peu plus longs près du sommet de sa tête. On pouvait voir  sa nuque gracile où les cheveux coupés court dessinaient un "M" suivant la ligne de l’implantation.

Le Coiffeur avait coupé la nuque de Julie et avec soulagement, elle put enfin relever sa tête. Son visage était rouge et ses yeux remplis de larmes.

- « Ne pleurez pas » dit doucement le coiffeur en prenant un peigne. « Vous  êtes très jolie. » En guise de réponse, Julie renifla.

Mr REILLAT souffla sur les lames de sa tondeuse pour en chasser quelques cheveux puis sembla vouloir la présenter à l’arrière de l’oreille de Julie. Il tint l’oreille tordue vers l’avant et d’un coup, les cheveux  recommencèrent à tomber sur les épaules de Julie. J’observais soigneusement les gestes du coiffeur. Il n’employait pas de peigne ni guide sur la tondeuse mais il réussissait à obtenir un dégradé profond et régulier. Nous pouvions tous traiter ce type de fou mais il était vraiment un expert avec sa tondeuse.

Alors les cheveux autour des oreilles de Julie rejoignirent le parquet. Elle haleta de plus belle quand elle vit combien ses cheveux étaient coupés ras. De grosses larmes coulaient sur ses joues.

Mr REILLAT s’est ensuite positionné face à l’autre oreille et recommença. Dans une minute les deux côtés avaient senti les lames vibrante et les genoux de Julie se retrouvaient remplis d’épaisses mèches de cheveux.

Il ne lui restait plus que le dessus à faire. Mr REILLAT réunit les cheveux et les souleva au-dessus de la tête de Julie. Ils étaient encore longs de plusieurs centimètres.

Il les hacha avec la tondeuse à moins de trois centimètres du crâne, jetant à terre les cheveux coupés.

Puis il humidifia les cheveux de mon amie et les coupa aux ciseaux sans peigne rien qu’en plaçant quelques mèches entre ses doigts. Seulement après, il se munit d’un peigne sur lequel cliquetèrent les ciseaux afin de raccourcir encore le dégradé tout autour de la tête de Julie. Elle était assise, immobile et blême quand le coiffeur coupa nette sa frange, elle tressaillit doucement une dernière fois alors qu’il lui rasait la nuque.

Un frisson parcourut tout mon corps en voyant le rasoir glisser sur le cou de Julie.

Il dégrafa le peignoir et brossa doucement le visage de Julie avant qu’elle ne quitte le fauteuil.

Elle vint s’asseoir à côté de moi, elle tremblait de tout son corps avec dans les yeux un regard lourd de reproches. Ses yeux me disaient clairement : C’est ta faute,  je ressemble à un garçon et c’est entièrement de ta faute!

- « Tu es magnifique » lui ai-je dit très sincèrement. Je ne pus résister à toucher ses cheveux et le contact doux et velouté me fit frissonner encore. Une humidité m’assaillit entre les jambes et je rougis aussitôt.

- « Ensuite ! » vint me dire Mr REILLAT, debout devant moi. Je savais qu’il avait remarqué ma réaction pendant la coupe de Julie.

Lentement, j’ai desserré ma queue de cheval et j’ai jeté l’élastique. J’ai secoué mes cheveux et je me suis dirigée vers le fauteuil.

Je fus envahie par une sensation étrange. Le fauteuil était étonnamment confortable, vraiment à l’opposé des semblants de chaises de dactylo du salon que je fréquente habituellement. Mes pieds posés sur le repose-pied et mes bras bien détendus sur les accoudoirs, Le type fit fonctionner une pédale qui fit monter le fauteuil à la bonne hauteur.

- « Quelle sorte de coupe VOULEZ-VOUS ? » me demanda t’il. J’étais toujours aussi rouge.

« Je ne sais pas » ai-je répondu. « Avez-vous une idée ? »