Levée de rideau
Quelques Maîtresses et Maîtres avaient reçu un carton dinvitation pour le moins sibyllin. Le bristol mentionnait simplement une soirée "levée de rideau" ...
Intrigués par ce libellé, ils étaient tous venus accompagnés de leurs soumises. Etrangement, en observant la petite foule, on sapercevait que seuls les M* (femmes et hommes) qui possédaient des esclaves aux cheveux longs avaient été invités.
Une petite scène avait été dressée et pour linstant le rideau était tiré, ne laissant rien entrevoir de la suite des événements.
On éteignit la lumière et quelques projecteurs furent braqués sur louverture du rideau. Les pans commencèrent à sécarter lentement, très lentement, et au fur et à mesure les spectateurs découvraient un étrange, mais magnifique tableau.
Sur trois chaises disposées dos au public, trois jeunes femmes étaient assises à califourchon, la tête appuyée au dossier. Par dessus celui-ci sétalaient trois magnifiques chevelures. Les cheveux avaient été soigneusement brossés darrière en avant pour former un rideau opaque. Le jeu des couleurs était chatoyant. La première masse de cheveux était dun blond doré, la seconde chevelure auburn, et la troisième crinière noir de jais. Les cheveux étaient épais, soyeux et dune longueur extrême. Les spectateurs se demandaient bien jusquoù les toisons descendraient si les jeunes femmes se tenaient debout. Et chacun de se demander ce que cette mise en scène signifiait, malgré la qualité esthétique indiscutable du tableau.
Les trois jeunes femmes furent présentées au public. Elles tournèrent lentement sur elle-mêmes pour que lon puisse bien les regarder sous toutes les faces et admirer la longueur des parures de cheveux. La première portait un harnais qui dessinait admirablement ses seins et soulignait ses lèvres intimes entièrement rasées. La seconde était entièrement nue. Le troisième portait une sorte de ceinture visiblement munie d olisbos qui lenvahissaient par ses deux portes intimes.
La plus courte des chevelures arrivait à mi-fesses, la plus longue à mi-cuisses. On fit défiler les jeunes femmes parmi le public et chacun put tâter à sa guise lopulence des chevelures ...
Les jeunes femmes reprirent leur position en rideau. Et un premier M* apparut. Il se présenta comme étant le M* de la jeune femme blonde, Anne. Il exposa au public ses griefs envers la jeune femme. Elle avait séduit une autre femme, sans son autorisation, en utilisant la séduction de ses longs cheveux. Elle méritait punition. Il proposa au public de M* qui devait voter, la tonte publique. Elle avait failli par ses cheveux, on allait les lui supprimer. Un à un les Maîtresses et les Maîtres se levèrent et la sentence tomba. 10 fois le verdict retentit dans la salle :"tonte publique" "tonte publique" "tonte publique" pas un ne protégea la jeune femme. La tonte fut retenue à lunanimité. Anne, déjà très penaude, avait sursauté à chaque énoncé. Ainsi elle ne sy déroberait pas. Ses belles longueurs blondes allaient être sacrifiées. Horrifiée, les larmes lui montaient, mais en même temps son ventre était troublé et elle avait beaucoup de mal à cacher son état.
Son M* la redressa. Une servante linstalla bien en vue du public et lui brossa les cheveux en arrière. Muni dune grosse et puissante tondeuse, le M* sapprocha de sa soumise. Il lui fit sentir les vibrations de lappareil à loreille, Anne était trempée. Serait-elle en train d"apprécier" ce moment ? Comme il navait aucun souci de la ménager, il prit une longue mèche sur la tempe et attaqua demblée le contour de loreille. La tondeuse avait été réglée à 1/2 centimètre, ce qui faisait un changement assez radical. Il tondit minutieusement les côtés et exposa sa soumise ainsi ridiculisée. Puis il entama les longs cheveux de la nuque. Il prenait un plaisir évident à massacrer ainsi la belle toison. Le public était en haleine, les M* appréciaient amplement le spectacle, les soumis caressaient machinalement leurs cheveux.
Puis le M* mis en pièces la frange et le haut du crâne dAnne.
Il ne restait maintenant plus qu un demi centimètre des blondeurs dAnne. Leur couleur lui donnait un air doiseau déplumé. Son M* ne trouva pas cela joli. Il pris une tondeuse sans sabot et raccourcit ce restant de cheveux au plus ras. Anne ressemblait à un bagnard. Elle ne plaisait toujours pas à son M*. Il enduisit alors le crâne de sa soumise dune mousse blanche et rasa à blanc la tête. Anne était réellement belle sans sa parure. Elle avait un côté plus modeste qui convenait bien à sa position desclave. Les M* applaudirent, les soumis déglutissaient.
Le second M* vint sur scène. Il était le M* de la jolie rousse dont la toison pendait toujours sur le dossier de la chaise. Elle sappelait Léa. Son M* avait décidé de mettre sa chevelure aux enchères. Il dit que Léa était une catin et quen bonne "pute" elle devait être vendue. Une rumeur satisfaite parcourut la salle. Tous les M*, très excités par le précédent spectacle, voulaient absolument remporter la mise. Léa se sentait humiliée et annihilée comme jamais. Elle était devenue une simple marchandise que lon vendait à lencan. Finalement ce fut une Maîtresse qui acheta sa toison. Elle portait les cheveux très courts, environ 1 cm. Elle prit aussitôt possession de son nouveau bien. Il nest pas pensable, dit-elle, que ma nouvelle esclave ait les cheveux plus longs que moi. Aussitôt elle entreprit de remédier à la situation. Elle assembla les cheveux de Léa et lui fit tresser une natte par la servante. Cette Maîtresse était aussi une amoureuse des roses et portait toujours sur elle un sécateur pour leur soin. Elle souleva la lourde natte et trancha dun coup net les belles longueurs nattées. Elle brandit son trophée et obligea Léa à faire de même. Pour la suite des opérations Léa devait conserver la natte rousse dans ses mains pour bien comprendre quelle navait plus aucun pouvoir sur sa coiffure. Le sécateur continua son oeuvre et débarrassa la tête de Léa de toutes les mèches de cheveux. La Maîtresse y apportait le même soin que pour la taille des rosiers. Bien entendu, le sécateur narrivait pas à couper à moins dun centimètre. Bientôt une tondeuse sans sabot fut remise à la nouvelle Maîtresse et le crâne de Léa ressembla à celui dun militaire. Les autres M* applaudirent, les yeux des esclaves étaient embués.
Pour terminer arriva le troisième M*. Pendant les deux tontes précédentes, la lourde chevelure de jais dAlice avait été partagé en petits paquets retenus par des élastiques. Pour conclure cette soirée, nous allons lever le dernier rideau. La public applaudit haletant. Pour vous remercier davoir participé ce soir, je vais vous offrir une mèche de cheveu de mon esclave, Mesdames et Messieurs, je vous remercie de passer lun après lautre pour couper votre mèche souvenir. Bien entendu, celle-ci peut être prélevée à lendroit que vous jugerez le meilleur. Alice était jetée dans un trouble profond. Ses magnifiques et longs cheveux allaient terminé en cadeau souvenir. Quel manque de chance, réduire une si belle parure en grigris ... elle nétait donc vraiment quun objet, un instrument de la jouissance de son M*. Le défilé commença et les M* ne ménagèrent pas la pauvre Alice. Chacun voulait obtenir la mèche la plus longue et tirait du mieux possible pour couper au plus ras possible du crâne. Cétait un peu douloureux quoique supportable, mais Alice était humiliée dêtre réduite à un jeu, sa personne importait à aucun des invités. Malgré cela, elle ressentait une sensation étrange de plaisir et se laissa aller à ce massacre. Les M* jouissaient, les esclaves étaient livides.
Les trois jeunes femmes reprirent leur place, fronts posés sur le dossier de la chaise, le rideau avait été entièrement levé, à la place des toisons luxuriantes, reluisaient trois crânes entièrement tondus. Les belles chevelures gisaient au sol et formaient un tas très impressionnant.
Chaque M* du public reçut 2 photographies, lune avec le rideau de cheveux et la seconde avec lalignement de crânes nus.
Les pans du rideau de scène se refermèrent.
Les M* sacrificateurs remercièrent le public de son attention et mirent à la disposition des M* présents, tous les peignes, brosses, ciseaux, rasoirs, tondeuses ... quils avaient utilisés ...
Mais ceci est une autre histoire.