Malika et Léa
Suite et fin de lhistoire de nos chères amies.
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Malika ne pouvait décrire la sensation qu'elle éprouvait. Ton son être était empreint d'une folle émotion. Elle sentait battre son cur à se rompre. Léa était également troublée à l'idée de toucher une telle chevelure. Elle ne put s'empêcher de pousser un cri de surprise en admirant la cascade de cheveux qui déferla lorsqu'elle ôta la pince.
-"Waowww, je n'ai jamais vu ça dans ma carrière de coiffeuse. Ils sont tout simplement somptueux ! ! ! ". Elle avait plongé les mains au cur de cette masse soyeuse, se mordillant les lèvres de plaisir. Elle se recula de quelques pas comme un peintre admirant son uvre. Malika était entièrement recouverte de la longue cape mauve, seul le pied du fauteuil était visible. On distinguait sous les plis du tissu, ses bras reposant sur les accoudoirs, et la forme de ses jambes croisées. La chevelure ramenée en arrière retombait presque jusqu'au pied du fauteuil. Léa se saisit d'une brosse et entreprit de démêler la longue crinière. Ses gestes étaient lents pour lui permettre de mieux apprécier ce pur moment de bonheur.
Malika mit fin au long silence :
-"Je n'ai jamais connu cette sensation, je ne peux pas expliquer ce que je ressens, mais c'est à la fois troublant et terriblement agréable. Et le nylon de la cape sur celui de la blouse me procure une sensation qui me fait frissonner de plaisir." La jeune femme avait les yeux fermés en disant ces paroles et s'imaginait la coiffeuse en train de lui couper les cheveux.
-"Je comprends, dit la coiffeuse qui avait ouvert un tiroir du meuble". Elle en retira une collerette de coupe blanche qu'elle posa sur les épaules de la jeune fille après avoir relevé sa chevelure. Celle-ci rouvrit les yeux à ce moment.
-"Que faites vous ?"
-"Je vous en prie, laissez moi vous recouper les pointes, un ou deux centimètres au plus. S'il vous plaît." Sa voix se faisait presque implorante.
Malika n'osait pas avouer qu'elle souhaiter voir sa chevelure coupée de plus que quelques centimètres. Elle était tellement excitée qu'elle aurait accepté une coupe courte, juste pour profiter du moment qu'elle vivait à cet instant. Elle marqua un silence et finit par dire :
-" J'accepte que vous me rameniez les cheveux à hauteur d'épaules, mais je vous demande de me laisser vous faire la même coupe."
La coiffeuse fut aussi surprise qu'enthousiaste.
-"Vraiment, vous voulez bien ? Je ne sais que vous répondre tellement je suis enchantée. Quant à ma chevelure, c'est bien volontiers que je vous l'offre ! Faîtes moi la coupe que vous voulez ! ! ! Qui commence ?"
-"Je suis installée et mes cheveux sont démêlés, alors coupez avant que je ne change d'avis."
-"Voulez vous que je vous fasse une queue de cheval et que je la coupe ensuite pour conserver vos cheveux ensemble?".
"Non, surtout pas ce genre de fétichisme. Coupez et laissez les tomber à terre."
Léa coiffa une dernière fois les cheveux puis les rassembla en une bande d'une vingtaine de centimètres de large.
-"Si cela ne vous dérange pas, je ne fais pas de séparation, je les coupe d'un seul bloc. Le résultat sera le même de toute façon."
-"Faites comme vous le souhaitez, la professionnelle ici, c'est vous. Je vous fais confiance".
-"D'accord, si vous êtes prête, allons-y. Penchez la tête assez fortement s'il vous plaît, je vais encore monter le fauteuil pour être à la hauteur désirée."
Malika pencha la tête pendant qu'elle sentit de nouveau le fauteuil monter de quelques centimètres. Elle vit du coin de l'il la main de la coiffeuse qui ouvrait un tiroir et prenait une paire de ciseaux de coupe assez longs. Tout alla très vite à cet instant, elle entendit le souffle court de la coiffeuse se rapprocher, et perçut très nettement le bruit caractéristique des lames se refermant sur la chevelure.
Léa ne put retenir un grognement de plaisir :
-"Huummm, quel délice "
Malika entendit encore les lames se refermer à plusieurs reprises et en quelques minutes le carré avait pris forme.
-"Voilà, vous pouvez vous regarder, dit la coiffeuse en finissant d'égaliser les dernières mèches".
Le résultat était superbe, les longs cheveux avaient cédé leur place à une coiffure plus stricte encadrant admirablement le visage de la jeune femme.
-"Qu'en pensez vous ?"
-"Mwouais, pas mal. Mais il manque quelque chose . . . Serait-il possible de me faire des chiennes sur le front, les cheveux vont tout le temps me retomber dans les yeux autrement."
-"Pas de problème, s'empressa de dire la coiffeuse qui pensait que cette variante allait encore prolonger le moment de la coupe."
A la grande surprise de Malika, Léa enjamba le fauteuil pour se positionner face à son modèle. Elle avait du pour cela faire une enjambée qui avait quelque peu retroussé sa blouse. La jeune femme qui avait gardé les jambes croisées sentait maintenant à travers le nylon de sa blouse, celui de la cape et celui la blouse de la coiffeuse la partie la plus intime du corps de celle-ci. Une excitation supplémentaire montait en elle à ce moment en repensant à la nudité de la coiffeuse sous son vêtement de travail. Visiblement troublée elle lui demanda :
-" Ne me les faites pas trop courtes si vous voulez bien."
-"D'accord. Je coupe et j'ajuste au besoin".
Léa se cambra un peu plus accentuant la pose érotique qu'elle avait prise. Elle coiffa vers l'avant les cheveux de sa cliente. Mailka n'avait devant elle qu'un écran de cheveux derrière lequel elle devinait la coiffeuse. Elle sentait le souffle de celle-ci et comprit qu'elle s'était rapprochée un peu plus. Deux coups de ciseaux bien ajustés lui dégagèrent l'horizon, et elle put constater combien Léa s'était penchée vers elle pendant cette dernière opération. Elle semblait apprécier le contact du nylon sur l'intérieur de ses cuisses en prenant prétexte de recouper quelques millimètres imaginaires de cheveux en trop sur le front de sa cliente. Bien qu'elle ait toujours eu la même attitude depuis leur rencontre, Malika se rendit nettement compte que la coiffeuse était empreinte d'un sentiment d'excitation à peine voilé procuré par cette position assez inhabituelle pour couper les cheveux. Sans dire un mot, elle se repositionna derrière sa cliente pour contempler le résultat. Malika ne put s'empêcher de rougir en constatant qu'une petite auréole s'était formé sur la cape précisément ou elle avait les genoux croisés . . . Léa remarqua aussi cette petite tache :
-"Je vous prie de bien vouloir m'excuser, dit-elle de façon confuse, je ne sais pas ce qui m'a pris."
-"Moi, je crois le savoir, répondit Malika".
La jeune femme retira la cape, descendit du fauteuil et prenant la coiffeuse par la main, elle l'entraîna vers l'arrière boutique en lui disant :
-"Viens . . . "
FIN