Malika et Léa
Après une séance coiffure au Salon "Marie-Christine", je vous propose aujourd'hui dans un autre style, une autre histoire ayant pour cadre un salon de coiffure et des vêtements en nylon (mon péché mignon)
N'hésitez pas à me faire connaître vos impressions sur ces deux histoires, et pour de plus amples discussions à l'adresse : bruno_nolas@yahoo.fr
Malika était au volant de sa nouvelle voiture de fonction. Elle chantonnait en écoutant une radio diffusant de la musique cubaine. Il faisait très chaud en cette après-midi de mai, elle se disait que la climatisation était vraiment une aubaine.
Elle était depuis peu représentante en produits capillaires divers. La société qui l'avait recrutée pouvait fournir un salon de coiffure depuis l'épingle à cheveu jusqu'au bac à shampooing en passant par toutes sortes d'instruments de coupe. Sortie d'une école de commerce à vingt et un ans, elle avait trouvé cet emploi au sein de la société "Districoiff'".
Malika était plutôt jolie, sa peau cuivrée et ses yeux noirs ne faisaient que rajouter à sa beauté. Mais surtout, on était frappé chez elle par la beauté de ses cheveux. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle n'était jamais allée chez le coiffeur. Elle avait toujours porté les cheveux longs, et c'était sa mère qui, au fil des années les lui avait entretenus. Elle se contentait d'en recouper les pointes de temps en temps, mais surtout utilisait des produits naturels pour les laver. Le résultat était tout simplement somptueux : une longue crinière brune avec des reflets auburn, légèrement ondulée lui arrivant au bas des fesses. Inutile de dire qu'elle faisait sensation lorsqu'elle visitait les salons de coiffure de la région pour proposer ses produits !
Ce jour là, elle avait visité les clients assez importants de la ville et déjà réalisé un chiffre d'affaire très convenable.
Malika adorait son nouveau métier par le contact humain qui en résultait, mais aussi et surtout car le monde de la coiffure la fascinait. Elle aimait voir les professionnels s'activer sur la chevelure de leurs clients et les transformer à coups de ciseaux. Au fil des mois, elle se disait qu'elle aurait aimé faire ce métier. D'ailleurs, lorsqu'elle arrivait dans un salon et que le coiffeur était occupé, elle aimait s'asseoir et le regarder terminer sa coupe. Il lui arrivait même parfois d'imaginer, que celui-ci se tournait ensuite vers elle en lui disant :"c'est à votre tour Mademoiselle !". Cette pensée semait en elle un sentiment bizarre, mêlé de crainte, et de curiosité. Elle ne s'était jamais livrée aux mains de quelque coiffeur que ce soit.
Bizarrement, son métier lui avait fait toucher du doigt un monde quelle ne connaissait absolument pas. Elle affectionnait tout particulièrement les peignoirs et autres blouses de travail utilisés par les professionnels de la coiffure. En débutant dans son métier et en prenant connaissance des nombreux articles distribués par sa société, elle avait été surprise du choix existant. Les formes de blouses, peignoirs et capes étaient très nombreuses, ainsi que les couleurs ou motifs ; mais ce qui créait en elle un sentiment très agréable était le contact du tissu synthétique. Quil sagisse de nylon ou de polyester, elle éprouvait une sensation de plaisir rien quà palper le vêtement.
Le téléphone portable sonna. Malika décrocha et reconnut la voix de Claire, responsable des commerciaux de la Société.
-"Allo Malika, ici Claire. Tu vas bien depuis tout à l'heure?"
-"Oui Claire. Très bien. Merci la clim ! Vous devez mourir de chaud au bureau ?!"
-"Ne m'en parles pas, c'est une horreur. Tu fais quoi là?"
-"Je viens de sortir de chez Haircut's. Je pensais repartir chez moi, la journée a été bonne. Je me garde des clients pour demain, pourquoi cette question ?"
-"On a eu un coup de fil d'un salon pour une remise de catalogue."
-"Ou ça? Si ce n'est pas trop loin je peux m'y rendre si tu veux."
-"Oui, je veux bien, le salon s'appelle : Coiffures Actuelles, il est situé rue des Barons à Saint-Jean-du-Pin".
-"Pas de problème ma petite Claire, je fonce. Tu sais ce qu'ils recherchent exactement ?"
-"J'ai eu la responsable au téléphone, elle m'a expliqué qu'elle venait de reprendre ce salon suite au départ en retraite du propriétaire précédent."
-"Ok, j'y serai dans 10 minutes. Bye"
-"Bisous Malika, à demain."
Malika aimait ce genre de clientèle. Après un départ à la retraite, le nouveau propriétaire aimait souvent changer le mobilier, les bacs à shampooing et les vêtements professionnels. En usant de ses talents de commerciales, il y avait moyen de réaliser une belle opération. En arrivant dans la petite ville, elle n'eut aucun mal à trouver le salon, il était situé en plein centre à côté des autres commerces de proximité.
-"Zut ! , pensa Malika. Il s'agit d'un salon de coiffure pour hommes. Adieu la vente de séchoirs sur pieds et produits de permanente ou coloration.".
La chaleur lui parut encore plus insoutenable en sortant de sa voiture. Elle avait pourtant mis la robe la plus légère qu'elle ait pu trouver, mais avait l'impression de porter un manteau de fourrure. Sa chevelure lui occasionnait également une impression de bonnet de laine sur la tête malgré la coiffure relevée qu'elle s'était faite le matin.
La devanture du salon était somme toute classique : une vitrine par laquelle on apercevait les deux larges fauteuils destinés à la clientèle et le nom du salon inscrit en lettres blanches disposées en arc de cercle sur la vitre. La porte était restée ouverte, les passants jetaient un coup d'il furtif à l'intérieur de l'échoppe.
Malika ouvrit le coffre de sa voiture et prit son attaché-case. Elle se dirigea vers le salon et franchit le seuil. Il n'y avait pas âme qui vive à l'intérieur. Les fauteuils étaient vides, les peignoirs soigneusement accrochés au porte-manteau et les magazines permettant aux clients de patienter étaient sur une table basse. Cette quiétude surprit Malika. Elle était plutôt habituée au salon plein d'activité où décrocher un entretien de cinq minutes avec le responsable relevait du défi.
Les murs avaient été fraîchement repeints d'une couleur mauve pastel très reposant. Des photos de modèles garnissaient l'intérieur de la boutique. Au milieu on trouvait deux larges fauteuils d'un modèle ancien en skaï noir, caractérisés par leur pied métallique massif. Une pédale permettait d'ajuster la hauteur du fauteuil pour le confort du coiffeur pendant la coupe. Chaque fauteuil disposait de son propre lavabo et d'une grande glace. Un meuble ancien disposé entre les deux lavabos, permettait au coiffeur d'y ranger ses accessoires.
Le regard de Malika se posa sur le porte-manteau fixé sur le mur opposé. Elle y découvrit les peignoirs et capes utilisés par le coiffeur. Une première patère comptait au moins cinq capes nylon sans manches de couleur bleu ciel, blanche, rose, mauve et bleu-marine. Une seconde semblait recevoir les blouses de travail, une blanche et une bleue ciel. Cet ensemble coloré attira Malika. S'assurant que personne ne venait, elle s'avança de quelques pas et plongea la main au cur de cet ensemble de nylon. Elle frissonna au contact du tissu. Elle le trouva très doux et le léger crissement provoqué par le frottement lui procura une sensation agréable. Ayant cru entendre des pas dans l'arrière-boutique, elle regagna prestement le seuil du salon, mais personne ne vint. Elle se demanda alors pourquoi le coiffeur disposait d'autant de capes, alors qu'il n'y avait que deux fauteuils. Deux ou trois minutes se passèrent et Malika décida de s'asseoir en attendant le maître des lieux.
Elle sursauta dès que le téléphone se mit à sonner. Elle se leva de son siège, entendit des pas et vit la porte donnant sur l'arrière boutique s'ouvrir. Une jeune femme entra, lui adressa un bref sourire et se dirigea vers le téléphone. Elle décrocha :
-"Coiffures actuelles bonjour. Léa à votre service."
Agée d'environ 25 ans, elle portait une blouse de travail en nylon rose à col officier avec des manches mi-longues, lui arrivant aux genoux, boutonnée et fermée par une ceinture assortie. Sa taille fine et ses longues jambes faisaient d'elle une superbe jeune femme. Elle avait un visage très agréable, ses cheveux châtains ramenés en arrière et terminés par une queue de cheval lui arrivant mi-dos ne faisaient que rajouter à sa beauté.
Malika crut rêver en s'apercevant que la coiffeuse ne portait rien sous sa blouse. Plus elle l'observait et plus elle en aboutissait à cette conclusion. Elle lui tournait les dos au trois quarts et d'un coup se tourna pour prendre l'agenda et un stylo sur le meuble situé entre les deux lavabos. Malika distingua distinctement à ce moment les pointes des seins de la coiffeuse sous le tissu légèrement tendu de sa blouse. Elle frissonna à cette vue et sentit monter en elle un léger trouble. Elle n'entendait plus les paroles de la coiffeuse au téléphone tellement elle était captivée. Elle se ressaisit au moment où s'achevait la conversation :
-"C'est d'accord pour une coupe . . . alors à demain 14 heures Mademoiselle Legrand."
Elle raccrocha et se tourna vers Malika.
-"Bonjour, vous n'aviez pas rendez-vous je crois, mais je peux vous prendre, j'ai un creux dans mon agenda."
-"Non, je ne suis pas venue pour ça, répondit-elle. Je suis Malika Belkacem de la société Districoiff'. Vous avez appelé pour une remise de catalogue".
-"Oh, excusez moi. Je m'imaginais déjà travailler cette superbe chevelure" dit-elle d'un regard complice . "Je suis Léa Rivière, la nouvelle gérante du salon."
-"Enchantée, j'espère que nous allons travailler ensemble. Je vous confie donc le catalogue des articles vendus par notre société. Nous pouvons absolument vous approvisionner de l'épingle à cheveux au bac à shampooing. Je crois comprendre que vous êtes déjà pourvue en peignoirs et blouses de travail à ce que je vois".
-"Oui, ça on peut le dire, effet. En arrivant dans ce salon j'en ai découvert une quantité assez importante."
"Vous voulez dire, que tout le stock n'est pas ici accroché?"
-"Ben sûr que non, il me faudrait plusieurs porte-manteaux ! Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi le coiffeur en avait autant. Il était peut-être collectionneur, dit-elle dans un éclat de rire. De toute façon, je pourrai varier les plaisirs en changeant souvent."
"Mais cette blouse que vous portez, il s'agit pourtant bien d'une blouse de femme?"
-"Oui, elle devait appartenir à une apprentie qui a travaillé ici."
-"J'aime beaucoup ce modèle. Nous vendons le même style de blouse parfois. Le tissu doit la rendre agréable à porter."
-"Oui, c'est très léger, je l'aime beaucoup".
A ces mots, Léa tendit les bras vers l'arrière, rajusta sa queue de cheval et le tissu se tendit encore plus, laissant pointer l'extrémité de ses seins.
-"Asseyons nous ici, si vous voulez bien, nous regarderons ensemble le catalogue, dit Léa en gagnant la petite banquette."
Elles s'assirent l'une à côté de l'autre, Léa positionna le catalogue sur ses genoux et commença à le feuilleter.
-"Ici, vous avez tout le mobilier : fauteuils de coiffage, bacs à shampooing, comptoirs, étagères"
-"Oui, c'est plus moderne que ce que je possède actuellement."
-"Dans cette partie, nous avons regroupé ce qui ce fait de mieux en outillage de coupe : ciseaux, rasoirs, tondeuse. Si un article vous intéresse n'hésitez pas à m'en demander d'avantage. Nous avons des ciseaux japonais révolutionnaires d'une puissance de coupe jamais atteinte."
-"Quel choix, il y a là dedans de quoi venir à bout des chevelures les plus récalcitrantes . . . comme la votre, dit-elle en souriant."
-"Euh, oui, balbutia Malika troublée. Continuons avec cette partie réservée aux shampooings. Je passe tout ce qui permet les permanentes ou coloration."
-"Oui, bien sûr, je ne suis pas équipée pour. Mais j'ai de temps à autres de la clientèle féminine pour mon plus grand plaisir".
-"Nous arrivons enfin à la partie réservée aux vêtements professionnels. Notre gamme de peignoirs, capes et blouses de travail est très étendue. Mais je pense que vous êtes fournie pour l'instant "
-"Oui, bien sûr, mais je souhaite aussi acheter des articles selon mes goûts s'ils me plaisent."
Elle se leva et alla décrocher les capes du porte-manteau. Le crissement du tissu troubla encore Malika qui se leva.
Léa posa les capes sur le dossier du fauteuil et commença à les montrer une par une à la représentante.
-"Regardez celle-ci, le velcro est assez usé. Celle-ci est encore potable. La bleue-ciel est un peu déchirée aux emmanchures, la rose et la mauve sont neuves, la bleue-marine montre des signes de fatigue au niveau du velcro également. Quant aux blouses de travail, elles ne sont pas à ma taille, je les ai laissées pour "décorer". J'aime bien cet ensemble coloré".
-"C'est vrai qu'en entrant, j'ai également été attirée par cet amas de couleurs. C'est joli, j'aime aussi."
Elle raccrocha les capes pour ne garder que la mauve.
-"Vous voyez, celle-ci est très pratique, elle est ample de façon à pouvoir recouvrir le fauteuil complètement quand je coiffe un client, il est ainsi mieux protégé. C'est cette longueur que je recherche, voire même plus. Tenez, je vais m'asseoir et vous me la passerez pour juger."
Malika frémit à ces paroles, un sentiment d'excitation monta au plus profond d'elle-même à cette idée. Léa lui tendit fièrement la cape, et gagna le fauteuil, posant les mains sur les accoudoirs.
-"Vous savez, je ne suis pas coiffeuse de formation, concéda la jeune femme".
-"Ce n'est pas bien grave, c'est juste pour juger. Allez, n'ayez pas peur, je ne vous demande pas de me faire une coupe."
-"J'aimerai pourtant bien savoir manier les ciseaux vous savez, ce doit être superbe comme sensation".
-"Je pourrai vous montrer si vous voulez. Après tout, cela ne peut que vous être bénéfique dans votre métier. Allez, vous me passez la cape ?"
Malika s'exécuta, elle secoua la cape, et d'un geste ample la passa à la coiffeuse. Le crissement du nylon de celle-ci sur celui de la blouse de travail de Léa lui sembla plus que jamais délicieux. Léa maintint sa queue de cheval d'une main pendant que Malika ajustait le velcro dans le cou. Le peignoir mauve recouvrait complètement le fauteuil et la jeune femme, ne dépassaient plus que le pied massif et le repose pied.
-"Ajustez bien la cape derrière pour que le dossier soit recouvert s'il vous plaît. Vous voyez comme le fauteuil est maintenant recouvert ?"
-"Oui j'ai vu, répondit la jeune femme de plus en plus troublée. J'avoue que c'est une sensation agréable que de se trouver ainsi en position dominante, c'est ce que vous ressentez également?"
-"Oui, et cette sensation est d'autant plus forte lorsqu'on coupe les cheveux des clients. C'est une soumission quelque part : vous penchez la tête en avant, sur le côté, vous coupez, tout ça sous le regard du client qui subit, emprisonné dans sa cape".
-"Vous vous sentez soumise en ce moment?"
-"Un peu, si vous étiez coiffeuse je me sentirais à votre merci. Vous ressentez la même chose, je pense en allant chez le coiffeur?"
-"Je ne suis jamais allée chez le coiffeur. Ma mère m'a toujours entretenu mes cheveux."
"Je ne vous crois pas. C'est incroyable!"
-"Je vous assure que c'est vrai. Je ne sais pas ce que c'est de s'asseoir dans un fauteuil et de passer un peignoir pour confier sa chevelure à un coiffeur."
-" Alors là, je suis sidérée. Mais puisque vous semblez aimer jouer le rôle de coiffeuse, pourrais-je vous demander de vous occuper de me cheveux et de me faire un shampooing?"
-"Rien ne pourrait me faire plus plaisir. Mais si quelqu'un arrive?"
-"Qu'est ce que ça peut faire? Mettez cette blouse bleue-ciel, vous vous sentirez mieux".
Malika décrocha la blouse du porte-manteau et l'enfila. Le contact du nylon sur sa peau lui procura une sensation agréable. Elle retroussa les manches un peu longues et serra la ceinture.
-"Vous êtes très bien ainsi."
-"Merci. C'est vrai que c'est très agréable à porter".
-"Vous me défaites l'élastique et vous les démêlez un peu avant de les laver si vous voulez bien. En ce moment j'ai pas mal de nuds."
L'élastique défait, ce fut une cascade de cheveux châtain qui dégringola sur la cape. Léa secoua la tête pendant que Malika cherchait une brosse ou un peigne, du regard sur le meuble.
-"Vous avez tout ce qu'il vous faut dans le dernier tiroir en bas."
Elle ouvrit le tiroir et découvrit tout un tas d'ustensiles plus ou moins âgés soigneusement rangés. On dénombrait 4 ou 5 paires de ciseaux de toutes tailles, des peignes, brosses et pinces à séparation. Malika y découvrit même à sa grande surprise une tondeuse électrique dernier modèle. Elle se saisit d'un brosse et d'un peigne et entreprit de coiffer Léa. Elle trouva que ses cheveux étaient d'une douceur tout à fait exceptionnelle.
-"Vos cheveux sont aussi doux que de la soie, c'est un régal à coiffer."
-"Oui, je sais répondit la coiffeuse qui fermait les yeux, savourant ce pur moment de délice."
-"La fauteuil me paraît assez bas, je peux agir sur quelle pédale pour le faire monter?"
-"Celle qui se trouve face à vous. Les autres servent à incliner le fauteuil pour le shampooing."
Malika posa les mains sur les épaules de Léa et actionna 4 ou 5 fois la pédale. Le fauteuil monta par saccades. Malika avait maintenant lissé presque toute la chevelure de la coiffeuse quand celle-ci sembla sortir de sa torpeur et lui déclara brusquement :
-"A vous maintenant!"
-"Je vous demande pardon ?"
-"Oui, prenez ma place dans le fauteuil, j'ai terriblement envie de m'occuper de vos cheveux aussi. S'il vous plaît, laissez moi faire."
Malika frémit à ces paroles sentant en elle monter un sentiment d'excitation à l'idée de devenir une simple cliente.
-"Si vous voulez. Qu'allez vous me faire?"
-"Tout ce que vous voudrez, bien entendu. Je vous propose un bon démêlage pour commencer."
-"C'est d'accord" répondit la jeune femme de plus en plus excitée. Elle abaissa le fauteuil, retira la cape à Léa et la posa sur le dossier. Celle-ci se leva du fauteuil, le tourna aux trois quarts vers elle, saisit la large cape mauve.
-"Si vous voulez bien prendre place."
Malika s'installa, plaqua son dos contre le dossier et posa ses mains sur les accoudoirs.
-"J'ai oublié de retirer la blouse".
-"Gardez la, au contraire, vous allez aimer la sensation de la cape glissant sur la blouse, vous verrez."
Et en disant ces mots, Léa agita la large cape et la passa à la jeune femme. Elle referma la velcro dans le cou et ajusta de la même façon les bords du vêtement pour recouvrir tout le fauteuil. Malika se sentit encore plus défaillir à ce moment, sentant monter en elle une véritable excitation. Elle était au bord de l'extase quand à ce moment, elle sentit le fauteuil monter sous l'action de la coiffeuse qui avait en même temps posé les mains sur ses épaules.
(à suivre . . . )