La robe chemisier

 

Il ne reste que quelques dossiers à classer et Rémi est prêt à partir pour le midi de la France chez ses amis Véronique et Olivier.

1 semaine de vacances pensa Rémi et quelle joie de retrouver des amis d’enfance.

Rémi connaît Véronique depuis sa plus tendre enfance.

Ils habitaient la même ville et la même rue.

C’était sa sœur de lait.

Un jour Véronique lui annonça qu’elle allait se marier avec Olvier.

Ce fut une joie intance car Olivier était un ami de terminale.

Le couple avait 3 enfants : Nathalie 15 ans et Victor et Sébastien les jumeaux qui avaient 13 ans.

Rémi pensait à ses souvenirs d’enfance.

Il se rappela ce jour ou les parents de Véronique étaient partis un week-end.

C’est la tante de Véronique, Julie qui est venu la garder. J’avais 15 ans et Véronique 14.

Le premier soir, se souvint Rémi, Julie a fait une scène car Véronique ne portait que des pantalons et des tee-shirts.

- Tu n’es pas féminine. Demain matin nous irons faire des courses et je t’achèterai une ou deux robes.

- Mais Julie, demain j’ai rendez-vous avec Rémi.

- Bien, nous irons chercher Rémi et nous irons faire nos achats.

Le lendemain Julie et Véronique sonnèrent chez Rémi.

- Non je suis désolé , annonça la mère de Rémi mais ce garçon doit aller chez le coiffeur.

- Mais il peut aussi venir avec nous demanda Véronique. D’habitude c’est moi qui l’accompagne chez le coiffeur.

- Oui, c’est vrai dit la mère de Rémi, mais cette fois comme nous sommes début Juillet et nous partons en vacances dans 3 jours la coupe doit être ultra courte.

- Ne vous inquiétez pas, Madame, dit Julie je m’en occupe.

Le premier arrêt fut chez monsieur Michel le coiffeur.

Le salon sentait bon le talc et l’eau de cologne.

Il y avait déjà trois personnes qui attendaient.

Julie laissa Rémi en donnant les consignes de la coupe :

- Coupe ultra courte pour ce jeune-homme.

Rémi regarda Véronique qui s’en allait avec sa tante.

Julie ne mit pas beaucoup de temps pour choisir la nouvelle garde-robe de Véronique.

Elle expliqua à la vendeuse ce qu’elle souhaitait exactement:

- Je recherche pour ma niéce, une robe chemisier toute boutonnée devant, avec un col pointu et bien ceinturée.

- J’ai exactement ce qu’il vous faut. Nous venons de recevoir un modèle qui correspond à votre demande, nous l’avons en trois couleur : Jaune, rose et bleu ciel.

La vendeuse pris un des modèles, et demanda à Véronique de l’essayer.

- Je crois que c’est ma taille mais le col de la robe est très dur, on dirait qu’il est en carton comme la ceinture.

- Tu es superbe. Ferme bien le bouton du col. Voilà tu es parfaite.

- Oui, mais le col me gratte teriblement autour du cou.

- Justement, tu verras il faut s’y habituer et après tu ne voudras porter que ce genre de modèle. Resserre ta ceinture, tu dois la serrer fort.

- J’aime bien ces boutons en plastiques de la même couleur que la robe, mais quelle couleur choisir ?

- Nous prenons les trois. C’est mon jour de bonté.

- Merci Julie, je suis folle de joie. Tu es extra.

- C’est rien, mais en échange tu gardes sur toi cette robe rose et on jette ton pantalon et ton tee-shirt. Merci de jeter cette tenue, dit elle à la vendeuse.

Véronique essaya de garder ses anciens vêtements mais en vain.

- Partons chercher ton ami, il doit être tout beau .

Rémi était seul dans le salon, il attendait tranquillement assis sur une chaise.

- Je l’ai tondu au plus ras, dit le coiffeur

Véronique toucha la tête de Rémi. Il n’osait pas la regarder.

- C’est vrai que ça te va bien, mais il faut que tu bronzes.

- Allez Mademoiselle, à votre tour dit Julie. Vous lui coupez les cheveux bien au dessus des oreilles et la nuque plus courte que son copain. Au rasoir. Je souhaite que l’on puisse voir le beau col de cette robe.

- Non Julie. Pas mes cheveux. Maman ne veut pas.

- Pas d’histoire, sur le fauteuil.

Véronique était obligé d’obéir. Elle laissa le coiffeur lui mettre la cape en nylon ainsi qu’une serviette dans la même matière.

Il prit des ciseaux et coupa en commençant par le côté droit. Bien au dessus des oreilles et il fit tout le tour de la tête et à la même hauteur.

Ensuite il prit la tondeuse qui avait servi à couper les cheveux de Rémi, et dégagea les tempes et complètement la nuque.

Véronique avait les yeux remplis de larmes

Le coiffeur passa de la mousse à raser sur toutes les parties tondues et rasa tranquillement sans précipitation. Rémi et Julie étaient ébahis devant ce spectacle.

- Voilà ton nouveau look.

- Avec ma nuque rasée le col de ma robe me fait très mal.

- Je t’ai dit qu’il faut s’y habituer. Tu vas garder ta robe toute la journée, col fermé et tu la retireras ce soir.

Le téléphone sonna et Rémi sortit de ses souvenirs.

- Allo, Bonjour Véronique. Je viens de boucler mon boulot. Je saute dans la voiture et je serai chez toi pour dîner. Ici il fait une chaleur à crever.

- Tu restes à la maison au moins une semaine ?

- Si vous avez de la place avec grand plaisir.

Rémi arriva pour dîner le soir même.

Véronique était vétue d'une robe similaire à celle que lui avait acheté Julie il y a maintenant quelques années.

- Col et ceinture bien amidonnés, lui dit Rélmi en riant. Comme au bon vieux temps.

- Oui, dit Véronique en souriant, j'ai gardé une des robes que m'avez offertes Julie et je l'ai fait refaire par une très bonne couturière, c'est exactement les mêmes. J'en ai 9 de couleurs différentes et cette année j'en ai fait faire pour Nathalie.

Ce fut une excellente soirée.

Olivier rappla à Véronique que le lendemain il devait prendre un avion assez tôt et qu'il souhaitait se coucher.

- A quelle heure pars-tu, demanda Rémi

- L'avion décolle à 7h30. Tu m'accompagneras Véronique, il faudra partir vers 6h15 de la maison

Le lendemain matin après avoir pris sa douche Véronique a fait le choix de la robe qu'elle allait porter.

Elle ferma les yeux et en touchant les différents cols elle fit le choix du plus dur.

C'était une robe en gabardine beige.

Elle prépara le petit déjeuner.

Rémi arriva les yeux remplis de sommeil.

- Pourqui te lèves – tu, demanda Véronique.

- Oh seulement pour dire au revoir à Olivier, et je repars me coucher. A quelle heure penses-tu rentrer de l'aéroport ?

- Vers 09h00. Avant je passerai au marché pour acheter quelques légumes.

Olivier arriva prêt pour le départ.

- Je serai de retour dans 48 heures, reposes-toi bien.

- Oui Merci et bon voyage.

Lorsqu'elle posa vers 07h00 son mari à l'aéroport, Véronique continua son chemin vers le centre ville pour aller sur la place du marché. Aujourd'hui il y avait la brocante avec les maraîchers.

Elle du faire plusieurs tours avant de trouver une place.

Elle trouva enfin à se garer juste devant un vieux salon pour homme.

Elle sortit de sa voiture et par curiosité jeta un œil à l'intérieur.

Ce salon ressemblait étrangement à celui de son enfance, le jour ou sa tante Julie lui fit couper les cheveux.

Les mêmes odeurs et on aurait dit le même coiffeur.

Un monsieur d'un certain âge était entrain de se faire coiffer. Ce n'était pas une coupe mais une sorte de brushing.

Par contre un homme jeune attendait son tour.

Véronique regarda la pancarte des prix.

Sur la première ligne il était indiqué "Coupe Militaire"

Son cœur se mit à battre à toute allure.

Elle ne sut par pourquoi mais elle rentra dans le salon et demanda :

- Vous pourriez me couper les cheveux ?

- Bien sur dit le coiffeur.

En riant il ajouta :

- Une coupe militaire

- Et pourquoi pas dit Véronique.

Elle s'assit à coté de cet homme qui devait avoir à tout casser 26/27 ans.

Il lisait tranquillement une revue.

Véronique le regarda et osa lui demander :

- Vous avez à peine 5 mm de cheveux. Vous allez vous faire raser la tête ?

- Non lui répondit-il. Je vais demander la fameuse coupe militaire.

Tout d'un coup elle regarda sa montre.

Je ne serai jamais rentrée pour 9 heures, pensa t elle.

Elle se leva brusquement monta dans sa voiture et partit.

Elle a mis 45 minutes pour retrouver une nouvelle place.

Elle acheta quelques tomates, du melon et quelques fruits.

Véronique continua vers la brocante.

Son regard se posa sur un stand ou elle vit un ensemble de coiffeur.

Sur la table elle remarqua : 3 tondeuses à main, 2 paires de ciseaux, une tondeuse électrique, plusieurs capes en nylon et quelques serviettes en nylon.

En levant la tête elle reconnu aussitôt le vendeur.

Il s'agissait de l'homme jeune du salon de coiffure.

Il avait à présent un très, très fin duvet sur la tête.

Il lui sourit et lui dit :

- Vous êtes interressée par mon ensemble de coiffure ?

- Oh oui ; mais d'où ça vient ?

- D'un salon qui a fermé il y a 2 semaines dans la région., vous aurez l'ensemble complet pour couper les cheveux de toute votre famille.

- Mais comment savez – vous que je suis mariée et que j'ai des enfants ?

- Tout simplement parce que vous venez souvent depuis le début des vacances et que je vous ai vu avec votre fille et vos deux garçons.

- Ah bon.dit elle distraitement. Oui je prendrai bien le tout.

Le jeune brocanteur lui fit un prix et lui a offert le porte manteaux "Perroquet".

- Avant de partir me permettez-vous de passer ma main sur votre nuque ?

- Avec plaisir.

Elle sentit de nouveau son cœur battre fortement

Véronique rangea l'ensemble de ses achats dans le coffre de sa voiture et rentra.

Elle déposa son attirail de coiffure dans la cuisine, prit une petite table posa dessus une serviette en éponge et rangea les tondeuses, les ciseaux, le petit plumeau pour enlever les petits cheveux , les peignes qu'elle avait pris aussi et enfin la tondeuse éléctrique qu'elle brancha.

A côté de la porte elle installa le porte manteau et les capes et serviettes en nylon.

Elle prit le tabouret et le posa contre la table.

Elle prépara ensuite le petit déjeuner. Rémi fut le premier à arriver.

- Dis donc tu as dévalisé un coiffeur ?

- Non j'ai trouvé tout cela à la brocante. J'ai décidé de couper les cheveux des enfants.

Au même moment Nathalie entra dans la cuisine. Les yeux à peine ouverts et les cheveux en désordre tombant sur ses épaules.

- Bonjour Maman, bonjour Rémi.

- Bonjour Nat dit Véronique. Avant de prendre ton petit déjeuner, va faire ta toilette et prends une de tes nouvelles robes, je te couperai les cheveux.

Nathalie regarda sa mère en souriant et alla dans la salle de bains.

- Comment vas-tu lui couper demanda Rémi ?

- Je vais faire un remake de la coupe de mes 14 ans. Qu’en penses-tu ?

- Elle va être surprise mais je crois que cela lui ira très bien.

Nathalie entra dans la cuisine. Elle portait la même robe que sa mère, en gabardine beige.

Véronique fut heureuse de ce choix délicat.

- Assis toi ma chérie.

Véronique pris une cape et l'attacha autour du cou de sa fille. Elle souleva la masse de cheveux et mis une serviette en nylon tout autour de l'encolure.

Elle prit une paire de ciseaux et commença à trancher très haut audessus des oreilles et fit tout le tour.

Ensuite elle attrapa la tondeuse électrique et passa la lame au plus haut.

De grandes bandes blanches firent leur apparition. Véronique s'occupa de la nuque. Elle poussa en avant la tête de sa fille et tondit au plus court.

Nathalie avait sur le dessus de sa tête des grandes mèches qui retombaient et les tempes et la nuque tondus à 5mm.

Véronique pris de nouveau les ciseaux et coupa le sommet de la tête de sa fille.

- Je perds trop de temps, dit elle.

Elle attrapa alors la tondeuse électrique mis un sabot et coupa au ras du front jusqu'à l'arrière.

Ce travail dura plus longtemps qu'elle avait imaginé.

Nathalie avait tous ses cheveux posés sur ses cuisses.

Véronique pris une tondeuse à main et commença à recouper les tempes et la nuque.

Il ne restait qu'un simple duvet derrière et sur les côtés.

En une demi heure Nathalie était tondue.

Véronique passa de la mousse à raser sur tous les cotés.

Méticuleusement elle rasa les tempes ainsi que la nuque en remontant au plus haut.

Quelques instants plus tard elle lui dit.

- C'est fini. Tu peux prendre ton petit déjeuner. A partir d'aujourd'hui tu fermeras le col de ta robe.

- Le col est très dur, Maman.

- Je sais mais tu dois t'y habituer.

Rémi sourit et pensa se retrouver plusieurs années en arrière.

Véronique resta debout silencieuse elle vait l'entrecuisse très humide.

Sa fille s'installa à côté de Rémi les yeux rougis par les larmes.

- Je me sens terriblement humiliée. Je n'oserai plus sortir. Dit-elle-

- Tu es ravissante comme ça, Princesse. Surtout n'ais pas honte. Ta mère a très bien fait. Tu as un charme fou avec cette nouvelle coiffure

Nathalie passa sa main inconsciemment sur sa nuque rasée et commença à sentir un certain plaisir à caresser nuque et tempes.

Elle prit aussi du plaisir en mettant sa tête en arrière et à tourner de gauche à droite et de droite à gauche sa tête sur le col dur de sa robe.

Les deux garçons arrivèrent ensemble à ce moment là à la cuisine.

La consigne fut de faire leur toilette, mettre leur nouvelle chemise

Et venir s'asseoir l'un après l'autre sur le tabouret.

Le premier arrivé fut Victor.

Sa mère installa la cape, ensuite la serviette et pris aussitôt la tondeuse électrique et la passa sur l'ensemble de la tête sans sabot.

En moins de cinq minutes Victor était tondu à 3 ou 4 mm

Véronique pris la tondeuse à main 0000 et termina la coupe de son fils.

En peu de temps n'apparaissait qu'un fin duvet.

Elle rasa doucemenet le bas de la nuque, le tour des oreilles et enfin les bas des tempes.

- Et voilà Monsieur. Tout neuf. Allez Séb à ton tour.

En moins de dix minutes le deuxième garçon se retrouvait assis, le crâne complètement tondu et rasé, devant son bol de chocolat.

- Rémi, c'est ton tour.

- Je m'y attendais dit Rémi.

Il s'installa sur le petit tabouret. Véronique lui passa la cape et installa la serviette en nylon autour de son cou.

Rémi sentit son sexe se durcir et compris que Véronique depuis plus d'une heure prenait un super plaisir.

Il fut tondu et rasé en une demi-heure.

Véronique pris beaucoup de temps et de plaisir à passer et repasser la tondeuse sur la tête de son ami d'enfance.

Dès qu'elle ôta la cape elle lui glissa dans le creux de l'oreille :

- C'est mon tour. Je t'attends dans ma chambre avec tout le matériel.

- J'arrive.

Elle s'installa au bord de son lit et commença à se caresser.

Rémi entra avec la petite table et l'ensemble des instruments.

- Où est la prise de courrant pour que je branche la tondeuse électrique ?

- Juste derrière toi.

- Ok. Madame peut s'asseoir sur le tabouret. Dit il en riant.

Il souleva les cheveux et mis la cape autour du cou de Véronique.

Il serra les liens et il eut un peu de mal pour mettre la serviette en nylon.

Il commença à couper aux ciseaux de façons désordonnées.

Les cheveux tombaient par terre. Au bout de 20 minutes Véronique avait les tempes et la nuque plus ou moins tondues. Le dessus de sa tête ressemblait plus à un hérisson

Véronique passait sa main sur son sexe humide.

Rémi prit la tondeuse électrique et coupa sans sabot toute la toison restante de Véronique.

Il fit cela doucement, passant et repassant délicatement.

Il croisait la coupe.

Il pris enfin la tondeuse à main la plus fine. Celle qui rasait plus qu'elle ne tondait.

Il regarda quelques minutes Véronique fit tout le tour et dit :

- Je crois que je vais te raser complètement.

- Non laisse moi ce très fin duvet sur le dessus et rase tout le reste.

- D'accord

Il prit la mousse à raser et la passa délicatement sur toutes les tempes, derrière et sur la nuque.

Il prit le rasoir qui a servi toute à l'heure aux enfants.

Il se mit devant Véronique lui baissa la tête et rasa de bas en haut.

Il dépassa les limites que Véronique lui avait fixées. Il fit de même pour les tempes.

Enfin il passa une serviette humide pour enlever la mousse restante.

Elle se regarda et lui dit :

- Tu as très bien fait de raser un peu plus. Merci.

Ils restèrent plusieurs minutes à se frotter mutuellement la tête.

Elle sortit la première, Nathalie s'écria :

- Maman tes beaux cheveux, qu'as tu fait ?

Elle mit sa main devant sa bouche et elles se sourirent.

- Tu es super belle. Tu as très bien fait, c'est une idée géniale d'avoir acheter tout ça. Sortons tous, nous allons montrer nos nouvelles têtes à toute la ville.

- Très bonne idée.

Ils allèrent ensemble au marché.

Les passants les regardaient en souriant trouvant cette famille pleine de courage mais surtout pleine d'allure.

Véronique fit un signe de la main au brocanteur qui lui répondit en faisant un V de la Victoire avec ses doigts.

Véronique prit son téléphone et appela Olivier.

Elle lui expliqua et aussitôt il lui dit :

- Je souhaite prendre un rendez-vous pour mon retour avec ma coiffeuse adorée.

 

 

 

FIN