Sara

Depuis quelques mois déjà, Sara avait laissé M* (le Maître) prendre le contrôle de sa vie intime. Elle était devenue progressivement sa soumise, la servante de ses fantasmes, l’esclave de son plaisir.

 

Ente autre, elle lui avait abandonné la "gestion de ses fourrures intimes". M* s’en donnait à cœur joie, cette emprise sur Sara était pour lui une jouissance immense. Lorsque la tondeuse attaquait le poil et crissait au fur à mesure de l’avancement de la tonte, son sexe durcissait en un clin d’œil. Il coupait, raccourcissait, rectifiait , tondait, rasait avec un plaisir non dissimulé.

 

Pourtant depuis quelques temps, il rêvait à plus. Lorsqu’il interrogeait Sara sur la réalité de sa soumission, sur l’intégralité de son abandon, il lui faisait souvent répéter qu’une esclave doit tout donner à son Maître. Sara, tout en ne sachant pas très bien à quoi elle s’engageait, lui répondait que oui, qu’elle était prête à tout donner de sa personne pour lui plaire et le satisfaire.

 

Un soir, alors qu’il venait de la raser intégralement, les ciseaux et la tondeuse lui démangeait encore les doigts. Un étrange fourmillement le poussait à reprendre les instruments et à les remettre en service. Dans le fond, il savait bien ce qui lui plairait. Pour se calmer, il obligea la jeune femme à le prendre en bouche et à assouvir son excitation jusqu’à plus soif.

Pendant le plaisir, il fixait les ciseaux et la tondeuse comme dans un état second. Ce soir, c’est ce soir qu’il devait agir.

Devenu quelque peu tendre (les Maîtres le sont quelquefois), il caressa longuement la longue chevelure dorée de Sara. Lui savait bien qu’elle devrait la lui offrir un jour ou l’autre. Ce jour était arrivé.

Il regarda la jeune femme droit dans les yeux et lui demanda de lui remettre en main propre toutes les longueurs blondes qui ornaient sa tête. Sara pâlit, balbutia, elle avait la gorge nouée, les larmes montèrent à ses yeux.

Pourtant elle ne fut pas longue à acquiescer. Son Maître voulait sa belle chevelure, elle la lui sacrifierait.

 

M* avait préparé la "cérémonie". Il ouvrit une malle où se trouvait tous les instruments : ciseaux divers, tondeuses de tous poils, rasoirs en tous genres ... Sara écarquillait les yeux. Il lui donna un plateau. Sara disposa harmonieusement les ustensiles sur celui-ci et le tendit à son Maître. Ainsi, elle donnait elle-même à son Maître, les instruments pour le sacrifice. Elle ne l’aurait jamais avoué, mais son ventre se liquéfiait, était elle soumise au point de ressentir du plaisir au massacre de sa belle toison d’or ?

 

M* étala un grand drap de soie noire au sol et fit s’y allonger Sara. Quelque peu interloquée la jeune femme s’exécuta. Il brossa et peignit ses magnifiques cheveux en une somptueuse auréole d’or. Les cheveux de Sara rayonnait autour d’elle comme l’astre solaire. Elle était splendide, son corps blanc bien dessiné sur la soie noire, ses cheveux en auréole triomphale et son sexe entièrement glabre. Il la photographia pour immortaliser ce moment.

Sara, je souhaiterais de toi le sacrifice de tes cheveux, tu m’as apporté les instruments nécessaires à ta tonte, dit moi que tu me livres ta tête sans restriction aucune, dit moi que parce que tu es esclave et que je suis Maître, je peux faire ce que bon me semble. Sara dit d’une voix étranglée qu’elle s’abandonnait à sa décision et que puisse que c’était la sienne, elle ne pourrait qu’être bonne. M* songea pour lui même que son dressage avait été efficace.

 

M* s’approcha alors de Sara nue et entièrement offerte. Il s’était muni de grands ciseaux bien tranchants. Il découpa méticuleusement la longue toison tout autour de la tête de Sara. Il avait attaqué par le côté gauche et avait fait tout le tour du crâne. Au niveau de la nuque, il avait légèrement soulevé la tête de la jeune femme pour pouvoir couper les mèches du dessous.

 

M* se contrôlait prodigieusement, le plaisir le submergeait et menaçait à chaque instant d’exploser. Sara aussi gémissait : de chagrin ? de honte ? de plaisir ?

 

Il aida sa soumise à se relever. La longue et lourde toison blonde gisait au sol en une splendide auréole. Sa couleur dorée tranchait bien sur la soie noire, il était extrême satisfait de l’esthétique de ce tableau. Sara, quant à elle, portait une étrange coiffure composée de cheveux de toutes longueurs. Il lui montra son visage dans un miroir et elle but toute sa honte. Elle ressemblait à une catin punie.

M* obligea Sara à ramasser les longues mèches de plusieurs dizaines de centimètres et à les rassembler. Elle les disposa sur le plateau et lui offrit sa toison sacrifiée les yeux baissés. M* était satisfait de cette humilité, mais il ne comptait pas s’arrêter là.

 

Il la fit asseoir sur un tabouret et la photographia sous toutes les faces avec ses cheveux inégalement coupés, massacrés aurait été un terme plus proche de la réalité.

Il saisit alors une grosse tondeuse (elle ressemblait étrangement à celle utilisée pour les toilettages canins, mais n’était elle pas aussi parfois sa petite chienne ?), il la mit en route et la fit vrombir longuement aux oreilles de Sara. La jeune femme était en transe. Elle ne savait plus très bien qui elle était, où elle en était. Soudain il la saisit fermement par l’épaule et apposa l’engin contre sa tempe. La tondeuse vibrait aux oreilles de Sara et la remplissait d’une étrange sensation, celle de l’animal avant le sacrifice. Puis il attaqua franchement la tonte proprement dite. La tondeuse mordit les premiers cheveux et bientôt la tempe gauche fut dégarnie. Il était parti du coin de l’oreille jusqu’au sommet du crâne. Sara ne bougeait pas. Il fit ensuite le tour des oreilles et nettoya la nuque sur sa moitié en un tour de main. Il plongea ensuite la tondeuse sous la frange et tondit de plus belle. Sara avait maintenant le crâne tondu sur toute une moitié. Elle se sentait laide, mais offerte et docile. Elle vacillait entre la honte et le plaisir, elle aimait à se donner ainsi entièrement.

M* fit de même pour le reste du crâne.

 

La tondeuse étant bien large mais un peu grossière, il prit un modèle plus petit, sans sabot et lui fit une tonte à la GI. L’armée américaine n’aurait pas reniée une coupe aussi dénudée aussi rase. Il ne restait absolument plus rien de la belle chevelure de Sara. Elle était tondue. M* la photographia encore, lui tendit à nouveau le miroir dans lequel elle ne se reconnut pas. Le choc fut énorme. M* vérifia le creux de son ventre, sa main en ressortit trempée, elle avait aimé cela.

 

M* voulait accomplir une oeuvre parfaite. Aussi à l’aide d’un blaireau, il recouvrit le fin duvet d’une épaisse couche de mousse à raser. Muni d’un rasoir d’une efficacité remarquable, il rasa le crâne de sa soumise. Il fut satisfait du résultat. En l’espace d’une heure, il avait posséder une amante avec les cheveux aux fesses, une soumise avec une chevelure grossièrement taillée, une petite chienne tondue et enfin une esclave au crâne et au sexe rasés. Il était comblé.

 

Comme il avait prévu ce jour de longue date. Il prit une petite gaine dans laquelle il enserra la lourde masse de cheveux qu’il avait rassemblée en une épaisse queue de cheval. Il lubrifia le caoutchouc et enfonça cette queue dans le fondement de son esclave. Les chiennes avaient bien une queue, non ?