SOUMISE

 

 

 

 

Image34.jpg (54349 octets) J’avais 19 ans lorsque j’ai rencontré Philippe, c’était chez le coiffeur. Mes cheveux châtains clairs étaient assez longs pour que je puisse me faire la coupe que je trouvais à la mode à cette époque. J’avais demandé au garçon qui s’occupait de moi, de me faire une belle queue de cheval, bien lissée, attachée assez haut sur l’arrière de la tête, et de tondre toute la nuque d’une oreille à l’autre, très très court, mais pas rasé.

Philippe était sur le siège à côté de moi. Il plaisantait avec la fille qui lui coupait les cheveux, mais je voyais qu’il ne cessait de jeter des coups d’œil dans ma direction.

J’étais vraiment ravie de ma nouvelle coupe, et je ne pouvais pas résister au plaisir de passer ma main sur cette nuque bien tondue qui me rappelait tant de souvenirs terribles. Nous sommes sortis pratiquement en même temps du salon de coiffure, et Philippe m’a tout de suite abordée, me félicitant à propos de ma coupe de cheveux. Il ne tarda pas à m’inviter à boire un verre, et c’est ainsi que nous avons fait connaissance.

Dès les premiers jours de notre relation, j’ai aimé le caractère dominant et la combinaison de dureté et de douceur dont il savait faire preuve avec moi. J’avais besoin de lui, et les dix années qu’il avait de plus par rapport à moi, me rassuraient.

Très vite, il m’a fait comprendre son goût très affirmé pour les cheveux très courts. Il m’encourageait à aller me faire couper les cheveux souvent, et à garder ma nuque toujours bien tondue. Il aimait que je me laisse faire pendant qu’il taillait avec de grands ciseaux, ma frange au ras des sourcils.

Petit à petit, notre relation dominant-dominée s’est établie dans une harmonie parfaite. C’est clair : j’aime ça !

J’étais alors complètement en confiance avec lui, et j’ai pu lui raconter cette part de mon passé, si difficile à enterrer. J’étais toujours troublée par les cheveux très courts et les coiffeurs, parce que lorsque j’avais 15 ans, mon père, militaire de carrière, pour me punir d’être sorti en boîte sans son autorisation et de lui avoir menti, m’avait traînée jusqu’au salon de coiffure de sa caserne, pour me faire tondre.

Cet épisode terrible de ma vie était gravé dans ma mémoire d’une façon totalement indélébile. Ce jour là j’étais habillée en jupe, avec un pull ras de cou. Mes cheveux étaient attachés en queue de cheval. Après l’engueulade de mon père, j’étais déjà complètement anéantie, et je n’opposais aucune résistance lorsqu’il me prit par la main et me fit monter dans la voiture. Je pleurais à l’arrière, ne prêtant aucune attention au parcours que nous faisions.

Ce n’est qu’en passant la barrière du poste de sécurité que l’angoisse fit accélérer mes battements cardiaques. On roula dans la caserne, à vitesse réduite, et au détour d’un grand bâtiment de plusieurs étages, mon père gara la voiture face à une maisonnette de plain-pied, ou une porte était surmontée d’un large écriteau : Coiffeur.

Mes yeux étaient écarquillés malgré les larmes, et je ne comprenais pas, ou plutôt je ne voulais pas croire ce que je comprenais.

Mon père, à peine la portière ouverte, me saisi par la main et me traîna littéralement hors de la voiture. Malgré mes hurlements et mes pleurs, j’étais inexorablement conduite vers le salon de coiffure. Mon père m’empoigna par les cheveux, me ployant la tête en arrière, et c’est ainsi que nous fîmes notre entrée dans le salon. Il n’y avait que le coiffeur, assis sur son fauteuil et lisant le journal. Il se leva tout de suite en voyant mon père, et se maintint dans une position respectueuse jusqu’à ce que mon père lui adresse la parole.

Sans me lâcher, mon père me dirigea vers un des fauteuils et me fit asseoir. Je hurlais toujours, suppliant par des « Noooon, noooon ! » lamentables et larmoyants. Le coiffeur, au lieu de ramener mon père à la raison, lui obéissait à la lettre. Il allait s’apprêter à me passer une cape en nylon mauve autour du cou, mais mon père lui dit sèchement que cela n’était pas nécessaire. Il était face à moi, me tenant par les poignets, et m’immobilisant sur le fauteuil. Un instant, il y eu un léger flottement, le coiffeur attendant en se demandant quoi faire. Mon père mit fin rapidement à son expectative en lui donnant l’ordre de me tondre « comme une recrue » précisa-t-il. Ma queue de cheval était déjà presque défaite, mes cheveux pendant tristement sur mes épaules. Le coiffeur tira sur l’élastique et libéra mes cheveux, avant de saisir sa tondeuse et de la mettre en marche. J’étais toujours en larmes, les yeux noyés, et hoquetant entre chaque sanglots. Il posa son engin sur ma tempe, et commença à me tondre, faisant dégringoler mes longues mèches sur mes épaules. Les cheveux coupés se collaient sur le pull, entraînés vers le bas simplement par le poids de la mèche. En 5 minutes, j’avais une allure ridicule, les cheveux coupés à ras sur le sommet et le haut des côtés, et encore longs au-dessus des oreilles.

Pour ajouter à mon humiliation, 2 jeunes soldats étaient entrés dans le salon de coiffure, et goguenards, ils profitaient de ce spectacle terrible.

Mes cheveux étaient tondus à moins d’un centimètre, partout à la même longueur. Comme le coiffeur continuait à me tondre, j’avais le visage couvert de petits cheveux tondus qui se collaient à mes larmes.

J’étais terrifiée, dans un état second. La fille que je voyais devant moi dans le miroir, me semblait une inconnue.

La coupe terminée, mon père laissa tout juste le temps au coiffeur de chasser les cheveux coupés sur mon pull. Il me fit sortir du fauteuil et je quittais le salon sans regarder personne, presque en courant, pour aller me réfugier dans la voiture.

Bien sûr, lorsque j’ai raconté cet épisode de ma vie à Philippe, son excitation a été à son comble, et la mienne aussi à cause de l’humiliation que j’avais éprouvé et que j’éprouvais de nouveau en livrant ce secret. Il me fit l’amour avec violence, s’enfonçant brutalement en moi, me sodomisant en tenant mes cheveux, tirant ma tête en arrière. Ce fût une nuit d’extases et de souffrances…

Image35.jpg (46632 octets) Quelques jours plus tard, il m’appela depuis la salle de bain, et lorsque je le retrouvais, il m’attendait, le pantalon baissé sur les genoux et le sexe à l’air. Sans sourire, je m’approchais et me mis à genoux pour engloutir son membre déjà gros. Je levais le regard vers lui, m’activant pour bien le sucer, et il ramena ses mains qu’il tenait derrière lui. La gauche vint se placer derrière ma tête, comme pour éviter que je me retire, et la droite apparue armée de la paire de grands ciseaux qu’il utilisait pour me couper la frange. Mes yeux s’écarquillèrent de terreur, mais je devais continuer la fellation. Les lames ouvertes des ciseaux se glissèrent dans mes cheveux et je fermais les yeux en entendant le lent CRUUUUUCHCHHHHH ! que firent les lames en se refermant sur mes cheveux longs. De nouveau des larmes coulaient sur mes joues. Les ciseaux n’arrêtaient plus, massacrant mes cheveux et claquant en tous sens tout autour de ma tête. J’avais plus de mal à me concentrer sur la fellation. Je sentais mes cheveux couler sur mes épaules, je sentais les lames au ras de la peau de mon crâne.

Rapidement Philippe explosa dans ma bouche, et cessa de me couper les cheveux. Après avoir reprit ses esprits, il m’aida à me relever, et je pus voir dans la glace du lavabo, ma tête, mes cheveux coupés de manière abominable, de façon très irrégulière, avec des mèches encore très longues et d’autres presque rasées.

 

Image36.jpg (99158 octets) Comme s’il s’agissait d’un plan établi depuis longtemps, Philippe me fit déshabiller et m’ordonna d’enfiler une sorte de poncho en caoutchouc, juste assez long pour couvrir mes fesses. Il m’attacha les mains avec une véritable paire de menotte, et dans cette tenue il m’entraîna en ville.

J’étais bien sur morte de honte dans cet accoutrement, avec mes cheveux coupés n’importe comment. Bientôt il poussa la porte d’un salon de coiffure. Toutes les têtes se tournèrent vers moi, mais avant que la dame qui s’approchait de nous ne fasse un commentaire,

Philippe lui demanda de bien vouloir s’occuper de moi pour me rendre visage humain.

Le salon était exclusivement féminin, avec une clientèle plutôt âgée. Sans me faire passer par le bac à shampooing, on me fit tout de même enfiler une cape de nylon rose par-dessus mon poncho de caoutchouc, et on me conduisit vers un fauteuil classique qui ne semblait pas dédié spécialement à la coiffure. La coiffeuse examina les dégâts et à travers le miroir elle prit une voix douce pour me dire qu’elle allait devoir tondre les cheveux très court.

Il y avait un silence de mort dans le salon, à peine troublé par le ronron des casques séchoirs sous lesquels de vieilles dames semblaient abasourdies par une telle vision. La coiffeuse s’arma d’une tondeuse sans fil qui ronflait comme un rasoir électrique. Mon cœur battait fort, je me revoyais quelques années plus tôt chez le coiffeur militaire de mon père. Mais depuis j’avais beaucoup appris sur moi-même, et je savais à présent que j’aimais être humiliée, que j’aimais ces situations terribles, que j’aimais les cheveux très courts, que j’aimais qu’on me les coupe…

La coiffeuse retrouva un triste sourire après avoir terminé la tonte. Elle me libéra de la cape de nylon, et Philippe me passa la main sur le crâne avec un large sourire aux lèvres. Je me trouvais très excitante, vêtue de ce poncho de caoutchouc qui m’arrivait en haut des cuisses, et ma tête rasée. Mes mains étaient restées cachées sous le poncho, maintenues par les menottes d’acier.

Je fût autorisée à laisser pousser mes cheveux pendant les six mois qui suivirent cet épisode. Un jour de l’été suivant, Philippe m’annonça que nous allions passer le week end chez sa tante Alice. Mes cheveux avaient bien repoussés depuis la tonte chez la coiffeuse, mais ils étaient toujours tous à la même longueur, ce qui me faisait une tête un peu bizarre, avec les cheveux hérissés dans toutes les directions.

La tante Alice était une femme d’une cinquantaine d’année, vêtue d’une manière très bourgeoise et avec élégance. Philippe l’embrassa sur le front et me présenta. Alice me dévisagea comme si j’étais quelque chose à manger. Elle s’approcha de moi, passa une main délicatement dans mes cheveux, qui se remettaient en place comme des épis de blé après le passage d’un souffle de vent.

Elle mit ses deux mains sur mes joues et m’embrassa sur la bouche. Une fois de plus, je sentais que j’allais être l’objet des fantasmes de Philippe.

 

Tu ne devrais pas la laisser comme ça ! Regarde-moi cette tête ?

_Tu n’as qu’à lui couper les cheveux ! Je sais qu'elle aime bien ça !

Une fois encore, dans ces dialogues j’étais absente, réduite au statut d’objet, de jouet, des fantasmes des uns et des autres.

 

Image37.jpg (26850 octets) Alice me conduisit derrière la maison, et sur une terrasse, me fit asseoir sur un tabouret de métal. Elle disparue un instant, et Philippe en profita pour me dévêtir, me massant les épaules nues, son sexe plaqué contre mon dos, que je sentais durcir à travers son pantalon.

La tante revint en tenant une grosse tondeuse électrique dont le cordon était prolongé par une rallonge, et sans doute déjà raccordé à une prise de courant.

La manière dont elle se frottait à moi était très sensuelle, et tout en me coupant les cheveux, elle massait mon crâne de sa main libre, exacerbant mon excitation et mon trouble.

Sa tondeuse glissait sans effort sur la peau de mon crâne, faisant tomber les mèches encore courtes sur mes seins nus. Mon sexe était complètement humidifié et je fermais les yeux pour me délecter de cet instant. La tondeuse passait et repassait sans cesse sur ma tête, sur ma nuque ployée, derrière mes oreilles. En rouvrant les yeux je fut stupéfié de voir Philippe se masturber devant moi. Mais je compris lorsque la tondeuse cessa son ronronnement, et que tante Alice, dégrafant son chemisier se jeta littéralement sur moi pour m’embrasser goulûment. Tante Alice était peut être la tante de quelqu’un, mais sûrement pas celle de Philippe.

Rapidement, le week end familial tourna à la partie à trois.

Je vis une vie de rêve, avec Philippe, mon maître, qui toujours invente de nouvelles situations, humiliantes et excitantes, et où, toujours, les cheveux jouent un rôle essentiel.

 

FIN

J E. G buzzboy_fr@yahoo.fr