Xavier et Léa

Xavier et Léa s’étaient installés dans cet hôtel pour quelques jours. Le soir, pour le dîner, Xavier avait fait passer à Léa une robe très dénudée. Le dos était vertigineusement plongeant et la robe s’arrêtait en haut de la cuisse. Elle avait chaussé des talons assez hauts et avait fière allure dans ce vêtement qui la soulignait plus qu’il ne l’habillait.

 

Elle avait longuement brossé ses splendides cheveux noir de jais et les avait ramené en un chignon décontracté retenu par deux piques de bois joliment ouvragés.

 

Xavier fit entrer Léa devant lui pour pouvoir juger de l’effet de sa compagne ainsi présentée sur les convives de la salle à manger. Léa était l’objet de tous les regards et elle eut beaucoup de mal à garder son sang froid. Pourquoi Xavier l’exhibait il ainsi ?

 

Ils dînèrent tranquillement sous les regards plein de désir des hommes et des femmes de la salle sur Léa.

Xavier était ravi, il voulait que tout le monde vit sa compagne ce soir là.

 

Au moment de partir, en plein milieu de la salle, il retira prestement les piques de bois et une énorme cascade de cheveux se déroula et vint se stabiliser sous le bas de la robe, presque au creux des genoux. La salle ne put retenir un "ah" de surprise. La toison ébène était épaisse et brillante. Elle constituait un superbe écrin à la jeune femme et lui conférait une beauté quasi irréelle.

 

Au bar il la fit asseoir sur un tabouret haut, jambes exposés, et joua longuement avec ses mèches. Il entama la conversation avec des tas de gens qui n’avait qu’une envie c’est de lui parler des cheveux de Léa. Ils les invitaient tous à toucher, à caresser et proclamait à qui voulait l’entendre de bien en profiter car il allait la tondre le soir même. Personne ne le crut, pas même Léa.

 

Une partie de la nuit il continua à exhiber Léa et sa crinière, pour que personne ne puisse oublier la toison dense et douce.

 

Soudain il décida de remonter dans leur chambre et sous les regards mi-interrogateurs, mi-défiants, il entraîna la jeune femme.

 

Arrivé dans leur chambre, il l’embrassa longuement et dit "le moment est venu Léa".

 

La jeune femme se déshabilla et s’assit sur un tabouret au milieu du salon de leur suite.

 

Xavier brossa longuement et amoureusement la masse noire. Puis il alla à la salle de bain et en rapporta son matériel.

Il montra à Léa tous les ciseaux, tondeuses et rasoirs que contenait sa mallette. Il lui expliqua comment, on pouvait s’en servir. Il lui dit qu’il voulait raccourcir sa toison, car c’était fastidieux à entretenir et à soulever. "D’accord" dit Léa, sans préciser à quelle longueur elle acceptait de les porter.

 

Xavier prit une longue mèche sur le côté, prit le rasoir-couteau et la sectionna nette à un centimètre du crâne. Léa frémit, une onde qu’elle connaissait bien assailli son ventre. Il avait osé, il avait coupé très court. Xavier lui remis la très longue mèche de cheveux entre les mains. Elle la contempla abasourdie, hébétée, mais étrangement sereine et excitée.

"- Veux tu toucher ce qu’il en reste sur ton crâne ?

- oui" dit Léa

et il la guida à l’endroit où il avait coupé. Léa poussa un petit cri,

"- mais tu as coupé très court, il ne reste presque plus rien,

- Je vais te laisser un centimètre de cheveux pour l’instant"

Pour l’instant se dit Léa, quelle autre idée avait il ?

 

Il coupa ainsi au rasoir tout la chevelure de sa bien aimée, mèche par mèche pour qu’elle ait bien le temps et la conscience de comprendre ce qui lui arrivait. Léa ne disait mot, mais son ventre lui parlait. Elle avait eu discrètement plusieurs orgasmes. Elle aurait voulu que cette coupe ne s’arrêta jamais.

Un gros tas de cheveux l’entourait. C’est ma belle chevelure, mon arme de séduction qui gît ainsi à terre pensait Léa et étrangement cette idée lui plaisait.

 

Il l’amena à une glace et elle ne se reconnut pas. Cette femme face à elle était Léa ? avec cette petit tête couverte d’un petit centimètre de cheveux ébouriffés. Où était la jeune femme à la toison exceptionnelle qu’elle avait été quelques instant plus tôt ?

 

Xavier la prit debout en caressant ses petits cheveux de garçonne. Il jouit très fort de cette situation. Il avait accompli ce dont il rêvait depuis longtemps. Il était obsédé par l’idée de couper les longs cheveux de Léa, maintenant il avait réalisé son rêve et le résultat dépassait ses espérances. Elle était très belle, sa bouche charnue et ses yeux pétillants étaient mis en valeur.

 

Excité et ravi de sa coupe, Xavier s’empara d’une tondeuse. Il la fit vrombir longuement à l’oreille de Léa.

"J’ai raconté à tout le monde que j’allais te tondre, ils ne m’ont pas cru, mais demain, tu remettras la même robe et nous referons le même parcours, mais cette fois ce ne sont pas tes longs cheveux qu’ils vont pouvoir toucher, mais un petit gazon ras"

Léa sentit son ventre se mouiller à nouveau.

Elle baissa la tête et Xavier la tondit proprement jusqu’au dernier centimètre carré. Il lui tendit le miroir, elle était tondue à blanc, il n’avait laissé qu’un tout petit millimètre, la tondeuse n’aurait pas pu couper plus ras.

Elle fut à nouveau surprise par l’orgasme.

 

Le lendemain comme l’avait souhaité Xavier, ils retournèrent à la salle à manger pour le dîner. Léa exactement dans le même tenue que la veille. Elle arborait fièrement sa nouvelle coiffure (son nouvel état serait un terme plus juste). Les convives avaient les yeux écarquillés et plongeaient le nez dans leur assiette pour ne pas rencontrer son regard.

Xavier était totalement satisfait de cette transformation. Il aimait l’extravagance et l’insolite. Il était comblé.

 

Au bar, tous ceux qui avaient caressé la longue toison de jais, passaient une main perplexe sur la petit brosse ultra courte de Léa. Xavier n’y tenant plus la ramena dans la chambre et la prit sans autres préliminaires.

 

Léa lui plaisait intensément avec sa coupe militaire. Mais il en voulait plus encore. Il installa Léa sur une chaise et lui passa une serviette autour du cou. Il alla à la salle de bain et revint avec un pot rempli de mousse à raser et un énorme blaireau de soie.

"Léa, j’ai envie de te raser complètement, laisse toi faire pour mon plaisir et pour le tien"

Elle approuva d’un mouvement de tête.

Xavier enduisit soigneusement tout le crâne de Léa et le rasa totalement et proprement. L’opération terminée, Léa portait un crâne ultra lisse et doux. En 2 soirée, elle était passée d’une chevelure qui lui arrivait au creux de genoux à cette tête chauve. Xavier était décidément un imaginatif et elle adorait la façon dont il la traitait.

 

Pour parfaire l’ensemble, il lui rasa aussi toute l’intimité. Léa se sentait légère avec tous ces poils et cheveux en moins. Elle se trouvait belle aussi dans une nudité originelle qu’elle n’avait pas imaginé auparavant.

Elle plaisait aussi terriblement à Xavier, jeune femme glabre sur tout son corps. Ils passèrent une nuit de transports et de plaisirs. Xavier ne se lassait pas d’admirer son sexe et son crâne lisses et à chaque fois il avait envie de la reprendre.

 

Le lendemain, Léa, toujours vêtue de la même robe, se présenta à la salle à manger, le crâne à blanc, aussi dénuée de cheveux qu’un nouveau né.

Xavier lui avait interdit les sous-vêtements, aussi avait elle l’impression que tout le monde voyait son sexe lisse. Au bar Xavier ne manqua pas de lui faire ramasser des choses à terre ou attraper des objets en hauteur. A chaque fois, la robe de Léa découvrait soit le céans nu, soit le pubis rasé. Xavier était aux anges devant le regard ahuri des autres convives.

Comme il aimait exhiber Léa, comme il l’aimait.