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ANNABEL

 

 

 

 

Annabel lui a demandé de lui couper les cheveux. Ils ont pris rendez-vous pour ce soir. Elle a le visage fin, ovale, les cheveux noirs, épais, anciennement coupés au carré au menton. Elle est préte a t elle dit pour une coupe à la tondeuse électrique. Elle a vu des photos, lu des magazines. Sinead O’connor, Sigourney Weaver, Demi Moore, toutes belles, attirantes et TONDUES. Léo l’a surprise une fois ou deux s’observant devant son miroir, tirant ses cheveux en arrière, les masquant de ses deux mains pour ne laisser apparaître que son visage, nu. Elle semble prête…

Léo va soigner la mise en scène, depuis ce matin il est dans le décor idéal: le salon de coiffure de l’oncle Franz. Le cuir rouge du lourd fauteuil mécanique est un peu craquelé, mais la mécanique fonctionne bien, parfaitement huilée qu’elle a été tout au long des cinquante années durant lesquelles le vieux coiffeur a pratiqué son art. Tout est resté dans l’état. Léo avait toujours aimé cet endroit qu’il avait connu enfant. Sa mère l’y collait quelquefois l’après midi entier pendant qu’elle allait à des rendez-vous. Le carrelage blanc et noir le fascinait, et tout ce qu’il voyait était usé, patiné et extrêmement propre. L’endroit lui était chaleureux. Des images lui revenaient souvent de ce temps là, la plupart des clients de son oncle étaient des hommes, mais il n’était pas rare de voir une jeune femme installée sur le siège, offrant sa nuque à rafraîchir, ou sacrifiant une chevelure plus longue. Les choses évoluaient, les salons de coiffure n’étaient plus réservés à l’un ou l’autre sexe, même si le salon de l’oncle Franz gardait résolument le style « pour homme ».

C’est là que Léo était tombé amoureux pour la première fois, à 13 ans, de Sonia, une jolie blonde que sa mère conduisait là pour lui faire couper les cheveux comme un garçon. Leurs regards se croisaient à travers le miroir, et Léo s’amusait de la voir essayer de relever la tête alors que son oncle appliquait la tondeuse sur sa nuque. Elle avait le regard rieur, tout respirait la fraîcheur en elle. Ils s’étaient revu, et devenus amis, se quittaient le moins souvent possible. Léo se rappelait parfaitement la première fois qu’il avait embrassé Sonia, elle sortait précisément du salon de son oncle et ce premier baiser avait un parfum de lotion et l’odeur si particulière du salon de coiffure, et la main que Léo passait sur la nuque de la jolie Sonia était piquée par les cheveux tondus qu’elle rebroussait. C’est finalement ce premier baiser qui allait conditionner sa libido à jamais liant le plaisir charnel à l’odeur et au touché ….des cheveux courts.

Quelquefois il s’était dit que son cas était bizarre ou pour le moins pas banal, mais jamais il n’avait ressenti cela comme une réelle perversion. Il aimait les femmes, il se comportait avec elles normalement, mais il était simplement plus « performant » si la fille portait les cheveux coupés très courts. Il vivait cela très naturellement et même s’en ouvrait aux filles qui partageaient sa vie, en parlant plutôt facilement avec elles.

Léo avait grandi, Sonia était partie, leur vies n’étaient pas faites pour cheminer ensemble plus longtemps.

Et puis Annabel était arrivée dans sa vie. Une jolie fille, grande brune sportive, de beaux cheveux sains et brillants. Elle les avait eu très long déjà mais on les lui avait coupé à l’Armée. Cela avait bluffé Léo, mais oui Annabel avait fait son service militaire. Cela avait été un vrai sacrifice ses cheveux, dés le premier jour à la caserne de Metz. Elle s’était sentie à l’aise dans ce milieu : du sport, de la rigueur, une vie saine. Pour ces raisons elle avait consenti à couper ses cheveux qui lui couvraient le dos. L’adjudant féminin qui les commandait avait été intraitable. Elle avait sommé toutes ses recrues de passer chez le coiffeur avant le rassemblement du lendemain. Elle aurait très bien pu refuser, mais elle préférait être dans le coup, faire preuve de bon esprit et puis au bout du compte, passer une demi-heure chaque matin pour la toilette et le chignon zut ! L’après midi donc, toutes les filles s’étaient retrouvées devant le salon de coiffure, chahutant gentiment entre elles pour cacher leur anxiété.

Toutes étaient passées à tour de rôle sur le fauteuil, laissant les ciseaux du coiffeur trancher leurs mèches et dégager leurs oreilles. La plupart étaient émues et certaines avaient du mal à cacher leurs larmes au premier coup de ciseaux. Une pourtant ne fit état d’aucun sentiment, au contraire même elle insista pour que le coiffeur lui taille les cheveux en brosse comme un garçon. Annabel qui assistait à la coupe, se surpris à penser que la fille était superbe. Néanmoins, lorsque se fût son tour, elle eût du mal à retenir ses larmes. Cette expérience l’avait marquée, et presque à peine sortie du salon de coiffure elle avait regretté d’avoir coupé ses cheveux. Pourtant, toute les trois semaines jusqu’à la fin de son service elle allait docilement chez le coiffeur qui lui rasait la nuque et dégageait son tour d’oreille. Elle en avait gardé un goût certain pour les coiffures nettes, même si retournée à la vie civile elle avait tout de même laissé pousser ses cheveux.

Cela l’avait plutôt troublée que Léo lui demande si elle voulait bien se faire couper les cheveux de nouveau, et très très court cette fois. Après une longue réflexion Annabel en était arrivée à la conclusion que l’acte lui-même de couper les cheveux avait quelque chose d’éminemment érotique. Plus elle y réfléchissait, plus elle ressentait une légère, puis plus certaine excitation à la simple idée qu’on allait lui tondre les cheveux. Tout cela Léo le savait d’Annabel elle-même. Elle savait Léo très troublé par ce sujet, et Léo ne se cachait pas de son goût très prononcé pour les cheveux très courts. Finalement elle cherchait sa part de plaisir dans cette future coupe, sachant que son ami en trouverait un bien réel. Le rendez vous était pour 18 heures.

Les deux amis se retrouvèrent au parc, à deux pas du salon de l’oncle Franz. Ils restèrent assis un instant sur le banc après un langoureux baiser.

_ «  Tu es vraiment superbe tu sais ! » lâcha Léo avec sincérité.

_ « Le serais je encore après ? » murmura Anna, laissant paraître son anxiété.

_ « Fais moi confiance, si j’avais le moindre doute je ne te l’aurais pas demandé. »

_ « Allons y ! » dit elle en se levant, entraînant Léo par la main. Les deux amoureux parcoururent le chemin, les doigts enlacés, comme tout les amoureux du monde. Anna portait une jolie robe à fleur qui la rendait encore plus désirable aux yeux de Léo. Arrivé devant le vieux salon, Léo fouilla sa poche pour extraire la clé.

_ « C’est là ? »interrogea Anna.

_ « Tu vas voir, cet endroit est magique. »

Les deux jeunes gens entrèrent, et rapidement Léo alla ouvrir les stores vénitiens qui occultaient la devanture. La lumière se fit dans le salon et Anna découvrit un univers inconnu. A droite en entrant il y avait un comptoir, un pupitre plus qu’un comptoir d’ailleurs, avec une caisse enregistreuse d’un autre age. Les murs clairs étaient décorés de publicités pour des lotions capillaires ou de lames de rasoir. Au fond se trouvaient des chaises en métal et en plastique, d’un style très « années 50 » disposées contre le mur et faisant face à une table basse sur laquelle traînaient quelques revues. Tout le côté gauche du salon était occupé par les deux fauteuils à pompe installés devant un plan de travail qui courait tout le long du mur sous un miroir gigantesque. En face de chaque fauteuils un lavabo de faïence, et masquant une partie du miroir des photos d’hommes plus où moins jeunes à la coiffure bien nette et bien laquée. Le sol de carreaux noirs et blancs finissait de donner le ton résolument désuet. Mais Anna trouvait à ce décor quelque chose de chaleureux, de vivant. Le cuir des fauteuils, le bois patiné du comptoir et de la tablette sous le miroir, même le carrelage au sol , tout ici était authentique, en matériaux nobles.

Léo referma la porte à clé et tira le rideau après avoir placé un écriteau signalant que le salon était fermé, mais laissa la grande baie vitrée ouverte à la lumière du jour, et aux regard des passants. Léo s’approcha du premier fauteuil, celui le plus proche de la fenêtre, le fit pivoter vers la salle en ramassant le peignoir de nylon posé sur le dossier.

_ « Si mademoiselle veut bien se donner la peine ? »

Anna était encore sous le charme de l’endroit. Léo lui raconta des souvenirs de jeunesse, l’oncle Franz et la jolie Sonia. Elle s’installa sur le fauteuil, bien au fond, appréciant le confort. Léo lui entoura le cou d’une bande de papier crépon dont les deux extrémités se collaient l’une à l’autre, et fit voler la cape en nylon devant la jeune fille, l’enveloppant totalement. Anna sorti une main de sous la cape pour soulever ses cheveux le temps pour Léo d’attacher la cape par un simple nœud. Enfin il fit un revers avec le papier par dessus la cape. Du corps d’Anna n’apparaissaient que ses jambes nues, qu’elle croisait, un pied sur le reposoir métallique. Léo se recula imperceptiblement pour apprécier l’image de cette jolie fille sur ce vieux fauteuil de coiffeur, prisonnière du nylon, les cheveux étalés sur les épaules. Il fit de nouveau pivoter le fauteuil pour faire face au miroir et Anna découvrit son image dans cette posture. Elle plissa les yeux, se concentrant sur ce que pouvait avoir d’érotique cette situation, cherchant à profiter elle aussi de l’événement. Subitement apparurent à ses yeux les outils disposés sur la tablette, des peignes de différentes tailles, plusieurs paires de ciseaux chromés, un rasoir à la lame repliée, une tondeuse mécanique aux dents très fines, et enfin, accrochée devant la tablette par un anneau, une tondeuse électrique au corps de plastique noire et cylindrique.

Léo de ses deux mains souleva les cheveux d’Anna, les rassembla en une queue de cheval qu’il maintint sur le sommet de la tête laissant la nuque découverte. Il s’y pencha, humant la peau moite et embrassa délicatement la naissance des cheveux. Sentant le corps d’Anna frissonner sous la caresse il souri sachant qu’elle aussi trouverait du plaisir.

Anna s’abandonna et ferma les yeux lorsque Léo passa le peigne dans ses longues mèches. Les cheveux glissaient comme du liquide, brillants, se refermant après le passage du peigne. Il pris une longue mèche entre ses doigts, ouvrit les lames de la paire de ciseaux et les plaça au contact des cheveux, resserra les doigts et dans le silence religieux perçu le bruit de la morsure de l’acier sur les cheveux propres, une sorte de crissement soyeux comme lorsqu’on coupe de la soie. Il laissa tomber les 20 centimètres de cheveux coupés, et de nouveau passait le peigne dans les longues mèches. Ainsi Léo coupa les cheveux, mèches par mèches, pour dégager le cou d’Anna, laissant les cheveux sur les côtés si bien que si la jeune fille avait ouvert les yeux à ce moment là, elle n’aurait pas vue sa transformation entamée. N’ayant plus besoin de soulever les cheveux pour le faire il embrassa de nouveau la nuque, les deux mains posées sur les épaules d’Anna qui une fois encore frissonna. Léo posa la paire de ciseaux pour se munir de la tondeuse électrique. Anna gardait les yeux fermés, mais un sourire éclaira son visage en entendant le bourdonnement de l’appareil. Comme il passait le peigne sur les cheveux couvrant les oreilles, Anna ouvrit les yeux et regarda intensément le travail de Léo. Il arrêta son peigne à la hauteur du lobe de l’oreille droit et l’inclina pour permettre à la tondeuse de glisser dessus. Les cheveux tranchés net glissèrent sur les épaules et terminèrent leur course dans le creux que formait les bras et les mains jointes d’Anna sous la cape. Encore le peigne, et la tondeuse hachait les cheveux qui glissaient sans bruit sur la cape où par terre. Revenu derrière, Léo cette fois glissait son peigne en remontant et tondait ainsi les cheveux exposés. Anna imperceptiblement penchait sa tête vers l’avant, offrant sa nuque dans une position de soumission. A force de passer et repasser, les cheveux d’Anna étaient à présent courts et dru comme un pelage d’animal sur tout l’arrière de sa tête. Elle dégagea une main de sous la cape pour venir la passer sur sa nuque avec gourmandise, remontant doucement vers le vertex. Sa main disparu à nouveau sous la cape et sans que Léo ne remarque rien, vint se glisser sous la robe à fleur au contact de la culotte. Sans faire bouger le nylon Anna doucement massait son sexe à travers sa culotte…

Léo en se plaçant sur le côté pour dégager l’oreille droite, se plaquait contre le bras du fauteuil, appuyant son sexe gonflé, que de toute évidence Anna avait remarqué. Le peigne remontait rapidement sur les côtés offrant sa pâture aux lames de la tondeuse. Bientôt le côté droit fut achevé, puis le gauche, derrière l’oreille, sur la tempe. Léo était à présent pratiquement face à Anna et soulevait les cheveux de la frange que la tondeuse trancha, faisant dégringoler la mèche sur le nez de la fille. Elle sorti la main de sous la cape pour la plaquer sur le sexe de Léo au travers de son pantalon, se qui arracha un profond soupir à ce dernier. Il se dégagea et revint derrière, tenant la tondeuse verticalement sur le sommet de la tête d’Anna, il continuait à tondre sur le peigne. Les cheveux épais étaient coupés à presque un centimètre partout, donnant à la chevelure l’aspect d’un pelage soyeux. Il posa la tondeuse et le silence revint dans le salon. Avec une brosse aux longs poils souples il chassa les cheveux coupés, sur les épaules, la nuque et le visage de la jeune fille, puis passa ses deux mains sur la tête d’Anna, écartant les doigts pour sentir le plus possible les cheveux coupés ras. Elle apprécia ce massage, fermant de nouveau les yeux et contrôlant sa respiration qui devenait de plus en plus lourde.

Le visage d’Annabel était rayonnant, ses grand yeux noisette paraissaient encore plus grands, son front lisse donnait une autre dimension à son visage, ses oreilles bien dessinées étaient comme deux coquillages plaqués sur les côtés ornant cette nouvelle figure. Léo et Anna découvraient une tête parfaite, et Anna visiblement était soulagée…

Léo ouvrit un tiroir et avec des gestes précis échangea la tête de la tondeuse. Les dents étaient plus larges, la semelle d’acier plus épaisse. Cette fois il n’avait plus besoin du peigne et sa main libre pouvait à loisir parcourir la tête d’Anna, précédent ou suivant le passage de la tondeuse. La lame était encore froide et Anna la sentait vibrer directement sur sa peau cette fois. Elle glissait sur sa nuque, remontant régulièrement, puis reprenait à la base et remontait de nouveau. Les cheveux coupés volaient partout, très courts ils étaient soufflé par le moteur de la tondeuse. La peau du crâne d’Anna apparaissait à présent après chaque mouvement de la tondeuse qui traçait de larges passages dans ses cheveux drus. La coupe était ultra courte mais régulière, et la métamorphose d’Anna était extraordinaire. Elle abandonnait sa tête aux positions que lui imposait Léo, la penchant à droite, puis à gauche, et vers l’avant. Elle avait un sourire collé aux lèvres. Léo avait bien travaillé, passant et repassant la tondeuse partout sur le crâne d’Anna, pas un cheveux ne dépassait. Il posa la tondeuse et épousseta de nouveau le cou et le visage de la fille. Il recula un peu jetant un œil critique sur son travail, pris une mine sérieuse mais en croisant le regard d’Anna à travers le miroir, ils éclatèrent de rire. Il

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fit pivoter le fauteuil, abaissa le store vénitien et la manette qui fit basculer le fauteuil en position horizontale. Anna l’invitait déjà…

 

J.E G

 

 

 

 

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