Petits arrangements entre sœurs.

(Histoire écrite sur une idée de Annie)

 

 

Annie et Alice étaient sœurs, enfin presque…. Annie, l'aînée, était née d'un premier mariage de Maryse, leur mère, avec un aristocrate norvégien, elle en avait hérité la blondeur de ses cheveux, le bleu clair de ses yeux et une élégance naturelle. Alice était l'enfant d'un second mariage avec un marin sicilien, elle en avait conservé le coté sauvage et fougueux, indépendant et farouche, insoumise et rebelle. Elle était aussi brune que sa sœur pouvait être blonde et son regard noir pouvait aussi bien se faire doux et chaud pour vous enjôler que froid et dur quand elle était furieuse.

Les deux sœurs s'aimaient tendrement, mais Alice avait toujours envié son aînée, si douée pour tout, tellement adulée, et ravissante avec sa longue chevelure blonde qui lui caressait les fesses. Bien sur la chevelure de Alice était superbe, brune avec de légers reflets auburn, fournie et brillante souple et lisse, Elle atteignait le creux de ses reins, bien sur elle recevait souvent des compliments pour sa beauté et sa magnifique chevelure, mais quand elle était en présence de sa sœur, alors elle se sentait inexistante, Annie recevant tous les compliments et retenant toute l'attention des personnes présentes. Souvent, dans ses rêves, Alice avait imaginé que sa sœur se rendait dans un salon de coiffure et, dans un moment de pure folie, se faisait couper les cheveux.

Annie n'avait pas conscience de cette jalousie, elle adorait sa sœur et au fond d'elle même la trouvait craquante.

Travaillant dans le milieu de la mode et des cosmétiques elle fréquentait souvent de très jolies femmes et quelques hommes homosexuels maniérés, de ce faîte ses goûts la portait plus vers la gente féminine. Sans être consciemment lesbienne elle ne recherchait pas la compagnie des hommes. Une fois elle avait fait la connaissance d'une jeune modiste qui ressemblait beaucoup à sa demi-sœur et elle avait failli succomber à ses charmes, Son espoir furent réduits à néant quand elle rencontra la jeune femme au bras d'un grand gaillard visiblement très amoureux.

Alice, elle, appliquait à la lettre le principe selon lequel tous les plaisirs sont bons et il faut les prendre quand ils se présentent. En amour elle butinait de ci de là, hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, le seul critère était de lui plaire et de ne pas présenter de danger lors de rapports sexuels. Elle voguait également de petit job en petit job, vendeuse ou serveuse. Depuis deux semaines elle était aide coiffeuse dans un salon féminin, entraînée par une de ses amantes : Sylvie, qui voulait lui enseigner les rudiments du métier.

Bien que très appréciée dans son travail, Annie suscitait également certaines jalousies parmi ses collègues et ses supérieurs, Elle ne s'en rendait pas réellement compte, mais se sentait peu à peu moins sure d'elle, plus mal à l'aise, Elle qui avait connu professionnellement une progression rapide, il lui semblait maintenant que sa carrière stagnait.

Assise au fond d'un gros fauteuil Alice feuilletait un magasine, elle regardait Annie qui face à un miroir brossait sa somptueuse parure d'or.

"Tu semble nerveuse Annie" dit elle d'un ton détaché

"Oui, je le suis. Dans ma boite, il y a un poste d'assistante de direction qui va se libérer, je sais que j'ai les capacités pour le faire, cependant je sens que ma directrice est réticente."

L'œil d'Alice s'alluma, elle venait de sentir une faille, une faiblesse dans la perfection de sa sœur et son instinct lui disait qu'elle devait l'exploiter.

"Dis donc, ta directrice c'est bien la belle Sophie, cette grande femme brune aux cheveux très courts ?"

"Oui en effet c'est elle"

"Alors tu ne l'auras jamais ton poste ma pauvre chérie !"

"Mais…. Comment peux tu dire ça Alice ?

"Tu es donc aveugle ? Ne me dit pas que tu ignore que Sophie est la plus grande gouine de toute la profession ! Ne me dit pas que tu ignore qu'elle adore se mignoter de jolies blondes ! Et surtout ne me dit pas que tu n'as jamais remarqué qu'elle avait le béguin pour toi et qu'elle éprouvait une jalousie maladive pour tes longs cheveux !"

Annie ouvrait des yeux complètement ahuris. "Mais Alice qu'est ce que tu me dis là ? Je …. Euh …. Tu es sure ? Oh !Mon dieu ! Sophie amoureuse de moi ? Comment est ce possible ? Je .. Je ne peux pas rester comme ça sans rien faire, j'ai demandé un rendez-vous avec elle ce soir et d'après ce que tu me dis, je vais aller directement dans le mur, elle doit me détester…. Oh ! Alice je t'en supplie aide moi à trouver une solution, appelle la, dis lui que je suis malade, dis lui… oh dis lui…. Je ne sais pas moi…. Alice je t'en prie trouve une idée !"

Alice gardait le silence, prenant un air concentré elle avait l'air de réfléchir, cependant elle savait déjà parfaitement où elle voulait amener sa sœur.

"Ecoute" finit elle par dire " Je crois qu'il y a une solution, mais il faut faire vite et consentir à faire un petit effort."

Annie retrouva un mince sourire.

"Oh ! Alice, dis moi vite, je suis prête à tous les efforts pour me sortir de ce mauvais pas"

"Bon, alors écoute : Si on analyse la situation, c'est surtout ta beauté et tes cheveux qui est le principal handicap de cette histoire, tu es d'accord ?"

"Oui, je le réalise à présent"

"Alors c'est simple, et je suis même étonnée qu'une fille aussi intelligente que toi n'ait pas trouvé la solution !"

Alice se leva et vint se tenir debout derrière sa sœur, elles se regardaient toutes les deux dans le miroir.

Les mains de la brune passèrent dans les mèches blondes de Annie et soulevèrent la longue chevelure.

"voilà ton principal ennemi ma puce, il faut éliminer le gêneur"

Annie rougit et bredouilla " tu veux die que je dois me faire couper les cheveux ? Mais Alice c'est impossible, il est 18 heures et dans deux heures j'ai rendez-vous avec Sophie. Il n'est plus possible de trouver un salon de coiffure qui me prenne sans rendez-vous si tard….."

"Tu as raison, par contre, je connais une coiffeuse très douée qui est en congé actuellement, elle possède le matériel nécessaire et elle habite à deux pas d'ici, si nous nous dépêchons, elle pourra sûrement me rendre ce service."

Alice se leva d'un bon. "Allons y vite"

10 minutes plus tard Alice sonnait chez Sylvie.

Une petite rouquine au nez retroussé, le visage couvert de taches de rousseur et les cheveux coupés en brosse ouvrit, un grand sourire illumina son mignon petit visage " Oh ! Alice quelle bonne surprise, entre ma chérie, elle déposa un doux baiser sur les lèvres de la fille brune, puis regarda intéressée la blonde qui se tenait derrière elle.

"Mais tu n'es pas seule ma chérie, présente moi donc cette superbe blonde !"

"Sylvie voici Annie, ma sœur, Annie je te présente Sylvie, mon amante"

"Enchantée" dirent en même temps les deux femmes.

"Mais dis moi mon Alice, que viens tu faire ici ? Te serait tu décidée enfin à te faire couper ces trop longues mèches ? "

"Non pas encore, bien que j'y songe de plus en plus, mais le but de ma visite vas te plaire : c'est ma sœur qui a besoin d'urgence d'une bonne coupe !"

Sylvie n'en croyait pas ses oreilles. Elle vint prés de Annie et palpa les longues mèches. Sa voix se fit douce et langoureuse.

"humm ouiii je vois, en effet ce n'est pas pour me déplaire, il y a de la matière, on doit pouvoir faire des trucs intéressants là dedans. Et vous avez une idée du style recherché ?"

"Oh ! j'aimerais que ce ne soit pas trop……" Commença Annie, mais Alice lui coupa la parole

"Oui tout à fait, il faut une coupe plutôt ringarde, démodée, limite ridicule, ma sœur doit absolument ressortir d'ici moins jolie, plus quelconque, passe partout, tu vois le deal ?"

Le sourire de Sylvie s'agrandit, elle adorait ce genre de défis.

"Oui je vois très bien ce qu'il vous faut…. C'est pour régler un problème de jalousie entre filles je suppose "

Dit elle en passant doucement la main sur la cuisse de Annie qui ne savait plus où se mettre.

"Ecoutez, je vais faire le maximum, mais il faudra que Annie me fasse entière confiance et que toi Alice tu m'assiste.

"Pas de problème " Répondit Annie "tu donne les directives et on exécute "

"Pour commencer Annie vas se mettre nue, ce sera plus facile, je lui donnerais des vêtements plus adaptés a son nouveau look après, dans les frusques que j'ai récupérées chez ma vieille tante il doit y avoir ce qu'il faut.

Hésitante Annie déboutonnait lentement son chemisier. Agacée Alice intervint et aida sa sœur à se mettre nue

Son corps mince ses jolis seins en poire et son beau cul ferme attiraient le regard, une belle toison blonde décorait le pubis légèrement bombé.

Annie emmena ses visiteuses dans sa chambre, au milieu de la pièce trônait un gros fauteuil de cuir,

La voix légèrement émue de Sylvie ordonna à Annie de s'y asseoir dans ce siége. Elle amena une bassine d'eau et un gros savon de Marseille et demanda à Alice de laver le visage de sa sœur pour en retirer toute trace de maquillage, puis elle prit une pince à épiler pour redessiner les sourcils de la blonde et ne lui laisser qu'un très fin trait arqué bien haut, comme cela se faisait dans les années 60. Le trait blond fut ensuite souligné au crayon noir.

Pendant ce temps Annie fut chargé de couper les jolis ongles vernis de sa sœur très très courts, le coupe-ongles émoussé ne coupaient pas très bien et cela faisait s'écailler le vernis rouge.

Sylvie prit une grande paire de ciseaux, placée derrière la blonde pétrifiée d'horreur devant ce qu'elle était en train de se faire faire, elle saisit à pleines mains la masse de cheveux et commença à cisailler à peu prés hauteur de la nuque.

Les ciseaux crissaient et progressaient avec difficulté dans la chevelure serrée, il fallut prés de 2 minutes pour en venir à bout, mais finalement Sylvie brandit triomphalement une grosse queue de cheval

"Bravo ! Super ! " Dit Alice battant des mains. Des mèches inégales pendaient de chaque coté du visage désolé de sa sœur dont le regard encore vif et pétillant un quart d'heure avant, semblait avoir perdu toute expression et tout charme.

"Dis moi Alice, cette femme pour laquelle ta sœur essaye de se rendre moche, c'est une lesbienne ?"

"Plus gouine que ça, tu peux pas" répondit Alice en riant.

"Alors il faut tout prévoir" reprit Sylvie" Si il lui prenait l'envie de venir tripoter sous la jupe de ta sœur il faut qu'elle ait une bonne surprise. Prends la mousse à raser et un petit rasoir et vire moi cette moumoute blonde"

Alice ne se fit pas prier, elle s'agenouilla entre les cuisses de sa sœur et les lui fit doucement écarter, elle caressa la toison de la jeune femme qui se laissa faire, les yeux fermés, honteuse mais excitée de sentir la petite main de sa sœur lui procurer ce petit plaisir. La mousse fut étalée sur les poils frisés, le rasoir entra rapidement en action, ne laissant sur son passage qu'une peau blanche et lisse. Quand le rasage fut achevé, Alice ne résista pas à l'envie de venir lécher avec gourmandise le petit abricot tout nu. Annie se laissait faire en gémissant, elle se sentait aux anges et oubliait le traitement très spécial qu'elle était en train de subir, car pendant ce temps Sylvie ne restait pas inactive, toujours armée de ses ciseaux elle avait entreprit de couper les cheveux d'Annie au bol, un petit bol bien haut, très court qui partait du haut du crane pour venir dessiner une petite frange courte et ronde en haut du front de la pauvre blonde. Sylvie prit ensuite une tondeuse munie d'un sabot de 2 mm et la passa rapidement sur tout ce qui était au dessous du bol.

Elle recula pour juger de l'effet obtenu puis revint et, prenant la mousse et le rasoir qui avaient servi à raser la chatte de Annie, elle rasa la partie tondue à blanc.

Voilà ma chérie, difficile de faire mieux, avec ça, pas de soucis, ton amie ne risque pas d'être jalouse.

Annie venait d'avoir un orgasme, la bouche de sa sœur avait fait des merveilles et elle n'avait pas pu résister plus longtemps, elle ne réalisait pas encore qu'elle venait de perdre une grande partie de sa beauté.

Sylvie s'éclipsa quelques minutes pendant que Alice léchait avec délice la mouille coulant entre les cuisses de la jeune femme.

A son retour Sylvie portait sur le bras une masse de chiffons, elle les étalas sur le canapé, il y avait une jupe de laine imprimée de grosses roses, un cardigan tricoté au crochet à crosses cottes d'une couleur mal définie, entre la fraise écrasée et le mauve. Elle disposa également un soutien gorge de coton blanc à très grosses armatures et une culotte assortie dont la taille devait remonter au nombril. Une paire de collants de laine noire et des mocassins de cuir fauve à talon plat venaient compléter la panoplie.

Annie fut priée de se vêtir avec ces nouveaux vêtements, elle paraissait avoir pris 20 ans et les vêtements un peu larges estompaient totalement sa gracieuse silhouette.

"Te voilà prête ma chérie, il est presque 20 heures, il faut te dépêcher, je t'ai appelé un taxi il t'attend devant la porte"

Sans avoir eu le temps de remercier Sylvie, Annie roulait vers son destin.

Sur le pas de la porte Sylvie tenait amoureusement Alice par la taille, elle lui caressait la nuque sous sa somptueuse chevelure brune

"Tu sais ma chérie, finalement, je préfère que tu garde tes longs cheveux…. .

Sylvie embrassa Alice, la porte se referma, elles se dirigèrent vers la chambre ou gisaient encore de longues mèches blondes.

 

 

 

Voilà encore un autre style d'histoire, ça en fait trois différents entre Léa, la coupe d'Alice et celle ci. Dites moi laquelle vous avez préféré et pourquoi, j'essaierais de vous plaire encore.

Mon Mail : coupecourte@aol.com

 

 

Bises

 

Alice