La nouvelle coiffure du Carine

Un jour que j'étais de passage au Charrel, je sonnais à la porte et ce fut Carine qui m'ouvrit. A peine entré, elle me dit :

« ah, tu tombes bien. Je cherche quelqu'un pour me couper les cheveux, ça t'intéresse ?

- Oui bien sûr, mais je n'ai pas encore trop d'expérience...

- Eh bien justement, c'est l'occasion de t'entraîner. »

Elle alla chercher une serviette tout en me demandant si je préférais qu'elle ait les cheveux mouillés ou non. Je lui répondis que j'aimais mieux qu'ils soient mouillés. Elle alla à la salle de bain et se trempa la tête dans la baignoire puis s'installa sur une chaise haute, se mit la serviette sur les épaules et se redressa.

« ils me gonflent ces cheveux, alors n'hésite pas, coupe-les franchement. J'ai aussi une tondeuse si tu veux, ne t'en prives pas.

- Bon, allons-y . »

En fait, j'étais bien embarrassé. Je commençais donc par démêler ces mèches qui lui arrivaient aux omoplates.

« Qu'est ce que tu dirais d'une c...

- Chut, ne dis rien et fais-moi la surprise. Je te donne carte blanche. Tout ce que je te demande c'est d'en enlever un maximum alors une seule consigne : coupe, coupe, coupe et surtout. rase. Et dis-toi bien que plus il y en aura par terre, plus je serai contente.»

Je pris donc les ciseaux et je commençais à couper les belles mèches châtains tout autour de la tête, au niveau des épaules. Carine reprit :

« j'espère que tu ne vas pas t'arrêter là...

- Non rassure toi, je continue »

Je repris les ciseaux et ce coup-ci, je tranchais une mèche au centre de la nuque, à mi-oreilles.
Puis, je coupais de part et d'autre très en biais. Enfin, avec la tondeuse, je rasais totalement la partie centrale de la nuque. Après quelques retouches, je lui montrais le résultat.

« Pas mal du tout, puis en touchant sa peau désormais lisse, ça me plaît beaucoup, mais tu aurais pu couper encore plus...

- Ça peut s'arranger »

Je repris la tondeuse et lentement, je commençais à la tondre en commençant par le dessus des oreilles. Chaque passage de la tondeuse découvrait un peu plus son crâne nu

Lorsqu'elle eut la tête complètement rasée, je lui dit :

« Ça va mieux maintenant ?

- Eh, ça change mais j'aime bien. »