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LE PENSIONNAT

 

J’avais 13 ans lorsque mon père fut tué dans un banal accident, et après une enfance heureuse et insouciante ma vie allait basculer rapidement dés cet événement. Je m’appelle Annabel, et en racontant mes souvenirs de cette époque mon cœur se serre de nouveau. Peu de temps après le décès de mon père, trop peu de temps à mon goût, ma mère a commencé à voir régulièrement un homme, assez jeune, qui bientôt s’installa chez nous pour de bon. J’avais vraiment le sentiment de ne plus compter, et même de gêner. J’essayais de me raisonner en pensant que ma mère ne pouvait pas avoir de tels sentiments, mais un jour de juillet, au début des vacances scolaires, alors que nous étions réunis à table pour déjeuner, Roger l’ami de ma mère lança :

« Est-ce que tu lui as dit ? » Ma mère me regarda, d’un air un peu mélancolique, puis il me sembla quelle prenait une inspiration un peu plus profonde que d’habitude, et sans me regarder elle déclara : «  Chérie, depuis que ton père nous a quitté tu sais ce n’est pas facile pour nous, et je ne voudrais pas que tu en souffre davantage. Roger et moi nous avons décidé de t’offrir la chance de pouvoir suivre une scolarité normale, et la mutuelle de ton père nous donne la possibilité de te faire entrer directement dans une bonne école. Aussi nous avons fait le nécessaire pour la rentrée prochaine. » Ma gorge était serrée et je sentais les larmes me monter aux yeux mais je ne voulais pas pleurer. Je baissais la tête pour cacher mon visage sous mes cheveux. Voyant que je ne protestais pas, ma mère parut soulagée et y alla d’un commentaire plus détaillé sur la fameuse école : « Cela s’appelle le Sacré Cœur et c’est un pensionnat pour jeunes filles situé prés de Clermont Ferrand, il paraît qu’ils ont de très bons résultats aux examens. » Résignée, après tout je me dis que je serai sûrement aussi bien là bas, et je ravalais mes larmes lorsque Roger dit à ma mère : « Tu devrais profiter de ce qu’on est au début des vacances pour l’emmener chez le coiffeur. »

_  « Quoi ? » Ai-je hurlé en chassant les cheveux de mon visage.

_ « Oui pour la pension c’est mieux chéri » ajouta ma mère « de toute façon là bas je crois que les cheveux longs ne sont pas tolérés. Allons bébé ne fais pas d’histoires, tu sais c’est dur aussi pour moi. 

Le lendemain à 10 heures nous étions ma mère et moi dans le salon de coiffure du quartier, un salon pour hommes au style un peu suranné, avec deux fauteuils mécaniques à pompe. Le coiffeur était seul et sans attendre il plia son journal et présenta son fauteuil qu’il fit tourner face à nous. Ma mère me poussa un peu et je montais sur le siège en secouant la tête pour envoyer mes cheveux dans mon dos. Le coiffeur fit claquer dans l’air la blouse de nylon et dans le même élan m’enveloppa avec, la fixant par un velcro derrière mon cou. Il souleva les cheveux qui étaient resté sous la blouse et les étala sur le dossier du fauteuil. Il interrogea ma mère restée debout à coté du fauteuil : « Qu’est ce qu’on fait ? »

_« Vous les coupez à cette longueur »dit elle en montrant de deux doigts horizontaux à mi-oreille « la nuque bien dégagée, et vous raccourcissez un peu la frange »

_ « Une coupe au bol, très bien madame. »

Je n’avais jamais coupé mes cheveux aussi court de ma vie, ni même mis les pieds dans un salon de coiffure. Ma mère me coupait les pointes et quelquefois coupait 3 ou 4 cm chaque année. J’étais littéralement tétanisée et ma respiration était un peu courte. Le coiffeur commença son travail, passant un peigne à grosses dents pour lisser mes cheveux bruns et soyeux de chaque cotés de mon visage. Il actionna la pompe du fauteuil pour me faire monter à la bonne hauteur, et posa la main qui tenait toujours son peigne sur le sommet de ma tête pour la maintenir bien droite. Son autre main tenait à présent une paire de ciseaux avec des lames assez longues qu’il présenta devant ma joue à la hauteur qu’avait indiqué ma mère. Les lames s’entrouvrirent et se refermèrent dans un SCRUUNNNCH radical et 20 bons cm de cheveux glissèrent sur la blouse. Mon cœur se souleva et je fermais les yeux. Les ciseaux suivirent leur route tout autour de ma tête, traçant une ligne droite entre mes deux oreilles. Le coiffeur ramassa dans une main les cheveux restés longs sous la ligne de coupe tracée par les ciseaux derrière ma nuque et trancha la queue de cheval ainsi formée, très prés de la naissance des cheveux. J’ouvris les yeux malgré tout et ce fut pour voir ma tête transformée en champignon, avec un véritable bol de cheveux. Fascinée par ce spectacle, je ne vis pas le coiffeur saisir la tondeuse électrique qu’il rangeait dans un tiroir de sa tablette. Le bruit de l’engin raviva mon anxiété, on me poussa la tête en avant, et alors que j’avais le menton collé à la poitrine, la tondeuse se posa sur ma nuque faisant vibrer mes cervicales, et commença à remonter vers l’occiput. L’opération dura longtemps et je restais prostrée dans cette position de soumission jusqu’à ce que le coiffeur me relève la tête pour la pencher cette fois sur le coté. Il rasa les cheveux juste devant mon oreille, ne laissant rien dépasser du bol de cheveux. Ma mère s’approcha et passa sa main douce sur ma nuque rasée, et je la vis sourire tristement à travers le miroir. Le coiffeur termina son travail en lissant ma frange devant mes yeux. A nouveau les ciseaux tranchèrent mes cheveux, cette fois 2 bons cm au-dessus de mes sourcils. La coupe était nette, pas un cheveux ne dépassaient, du travail bien fait…

FIN DE LA PREMIERE PARTIE.

 

 

 

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LE PENSIONNAT (2)

Les vacances d’été touchaient à leur fin, mes cheveux avaient repoussés un peu, couvrant ma nuque d’une fine toison comme un pelage d’animal. Je m’étais habituée à ma coupe et j’adorais caresser mes cheveux courts derrière. Le contraste avec les cheveux plus longs du dessus me plaisait. La rentrée des classes approchait et j’aurais bien aimé retourner chez le coiffeur avant le pensionnat mais ma mère ne jugea pas cela nécessaire.

Au bout d’une allée d’arbres sûrement centenaires, apparu la pension pour jeunes filles du Sacré Cœur. Cela ressemblait à une prison : Des murs gris, très hauts, pas de fenêtres sur l’extérieur, un portail en chêne avec un judas grillagé. Une sœur nous accompagna jusqu’au bureau de la mère supérieure. La supérieure devait avoir pas loin de 60 ans, mais elle paraissait vigoureuse et très autoritaire. Elle invita ma mère à s’assoire en me regardant gentiment. Comme j’allais m’assoire également elle m’ordonna de rester debout devant elle. La supérieure fit un rapide tour des questions pratiques : trousseau, pension, argent de poche… Plus longuement elle parla de la discipline et haussa le ton pour que je n’ignore rien de ce qu’elle disait. Chaque classe était dirigée par une sœur qui avait toute autorité sur les filles, les cours étaient dispensés par des professeurs laïques de l’Education Nationale détachés au pensionnat, et avaient lieux de 8 heures à 16 heures tous les jours.

« En ce qui concerne la tenue et l’hygiène, les sœurs en charge des classes ont des consignes de ma part, les plus sévères pour ne rien laisser passer. Je constate qu’Annabel a déjà les cheveux coupés, c’est bien ! »

_  « oui je les lui ai fait couper au début des vacances, ils ont un peu repoussé depuis »

_  « Ne vous inquiétez pas, nos sœurs ont l’habitude. Annbel aura à nouveau la nuque bien propre très bientôt. »

En sortant du bureau, une nonne nous attendait, elle se présenta sœur Amélie et j’appris qu’elle était ma maîtresse d’internat. Ma mère fut congédiée à ce moment là, et la nonne me fit marcher devant elle le long de l’immense couloir qui menait au dortoir. Elle m’indiqua mon lit et mon placard, se planta devant moi et me dit :  « Approche » je m’avançais vers elle et elle tendis la main pour attraper mes cheveux dans la nuque. Pinçant entre deux doigts mes cheveux courts elle me dit : « depuis combien de temps ces cheveux n’ont ils pas étaient coupés ? »

_ « 2 mois madame » ai je répondu un peu naïvement.

_ « Pas madame, ma sœur ! De toute façon ce soir vous y passerez toutes. » Puis elle me laissa ranger mes affaires, m’annonçant que la cloche sonnerait pour descendre dans la cour à l’heure du repas.

Le rassemblement et la ½ heure du repas me permis de faire connaissance avec mes futures camarades. Il y avait en classe de seconde comme moi pas mal de « nouvelles ». Nous étions une vingtaine en tout dans la classe de sœur Amélie. Dés la fin du repas, sœur Amélie nous rassembla :   « Mesdemoiselles, il est 18heures30, direction le dortoir pour la coupe et la douche ! »

J’étais envahie par des sentiments assez contradictoires. A la fois impressionnée et relativement anxieuse et en même temps excitée.

Arrivée au dortoir, tout le monde remarqua le tabouret installé au milieu de la pièce à coté de la grande table centrale. Sur la table avaient été disposés les  « outils », ciseaux, tondeuse, peigne à coté d’un bol en plastique souple. La plupart des filles étaient horrifiées et se lamentaient. « Allons assez de bavardages ! Mettez-vous chacune au pied de votre lit »ordonna sœur Amélie. Elle se mis à coté du tabouret et pris sur la table un linge de coton blanc qu’elle déplia et secoua en le tenant à deux mains. « Allons-y ! Vous jeune fille. »dit elle en désignant ma camarade de droite, une jolie blonde aux cheveux raides coiffée en queue de cheval.

_ « Comment t’appelles tu ? »

_ « Stéphanie, ma sœur » dit d’une voix tremblante la jeune fille en prenant place sur le tabouret, les genoux serrés et les mains posées à plat dessus. Sœur Amélie enveloppa la fille avec le linge blanc qu’elle serra autour de son cou par un simple nœud. D’un coup de ciseaux elle fit sauter l’élastique qui retenait la queue de cheval et étala la chevelure blonde sur les épaules de Stéphanie. Rapidement elle les lissa avec son grand peigne à larges dents de manière à les repartir régulièrement tout autour de la tête de la jeune fille dont un mouvement rapide du pied trahissait l’anxiété. Un silence de mort régnait dans le dortoir et 19 paires d’yeux étaient fixées sur les cheveux blonds de Stéphanie.

_ « Tenez-vous droite ma fille ! » Lança sèchement la sœur, alors qu’elle plaçait le bol en plastique sur le crâne de la fille. De sa main gauche elle maintenait le bol avec fermeté, et de sa main droite armée des grands ciseaux, elle coupa rapidement les cheveux qui dépassaient. Le bruit était horrible, SHRRRRIIIIIIIIIIICK, SHRRRIIIIIIICK ! Les cheveux dégringolaient en longues mèches sur le sol de la chambre. Lorsque le tour de la tête fut fait, sœur Amélie ôta le bol, et la tête de Stéphanie nous apparu horrible et pitoyable, avec encore quelques mèches collées au visage par les larmes. Sans s’apitoyer la religieuse saisi la tondeuse et le bruit ronronnant de l’appareil couvris les sanglots de Stéphanie. Sœur Amélie posa une main sur le sommet de la tête pour faire pencher celle-ci en avant, collant le menton de la fille sur sa poitrine, offrant sa nuque tendue. La sœur y posa la tondeuse et commença à remonter vers la ligne de coupe tracée par les ciseaux peu de temps avant. La tondeuse sans sabot laissait apparaître la peau nue et pâle. Une fois la nuque bien rasée, sœur Amélie redressa la tête de la jeune fille, et armée de son peigne, elle ordonna à nouveau les cheveux, en commençant par la frange qu’elle égalisa à petits coups de tondeuse sur le peigne, puis les cotés juste au-dessus de l’oreille, rasant systématiquement tout ce qui dépassait du « bol ».

_ « Allez hop ! A la douche » dit elle en libérant la jeune fille du drap qui lui enveloppait les épaules. Stéphanie encore tremblante, parti presque en courant vers le local sanitaire. A pied du tabouret, un amas de cheveux blonds s’était formé, et ce n’était que le début. Mon tour vint juste après. J’étais sur le tabouret, la tête baissée, enveloppée par le linge, absolument soumise.

_ « C’est ta mère qui t’a coupé les cheveux ? »

_ « Non ma sœur, c’est un coiffeur pour homme, au mois de juillet »

_ « Hummmm pas mal » marmonna-t-elle. J’eu quand même droit au bol sur la tête, et rapidement les ciseaux coupèrent quelques mèches, et surtout la frange. Enfin la tondeuse vint se poser sur ma nuque, et je frissonnais longuement en sentant les lames vibrantes glisser sur ma peau. C’était clair : j’aimais cela !

Ma coupe fut rapidement réalisée, et je me concentrais sur les sensations ressenties lorsque la tondeuse vibrait sur ma nuque : la lame était tiède et le bruit du moteur envahissait mes oreilles. J’ouvris brusquement les yeux lorsque sœur Amélie m’envoya à la douche. J’étais tentée de me masturber sous l’eau chaude sans attendre la nuit, en caressant ma nuque rasée, mais je savais que je n’aurais pas le temps d’aller jusqu’au bout sans être dérangée. Stéphanie avait séché ses larmes et se rhabillait déjà.

« C’est affreux ! Je n’ai jamais eu les cheveux coupés si court, tu as vu ça ? Elle nous rase comme des moines… Ca n’a pas l’air de te choquer ? »

_ «  Si si tu as raison, mais que veux tu, on doit se faire une raison. » mentis je .

En sortant de la douche je croisais une autre de mes nouvelles camarades, très brune, la nuque très fine et très longue. Dans la chambre la tonte se poursuivait et de ma place je suivais le spectacle avec excitation. L’amas de cheveux aux pieds du tabouret avait augmenté considérablement. Sœur Amélie fit apporter une large poubelle et demanda à une des filles qui attendait son tour de ramasser les cheveux coupés pour les mettre dans la poubelle. Ma tête s’échauffait et mon sexe me démangeait. Il était 23 heures lorsque la sœur nous laissa en fermant la lumière. Nous étions toutes tondues « au bol »,et même si la majorité des filles en était choquée, il y eu des soupirs révélateurs durant la nuit, y compris les miens.

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