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Ma passion

D’où me vient-elle ?

Pourquoi la coiffure ?

Et particulièrement les cheveux courts ?

Autant de questions auxquelles il m’est difficile de répondre.

Et pourtant aussi loin que je remonte j’ai toujours aimé les femmes aux cheveux courts, alors le choix de mon métier était relativement aisé.

Et bien pas tant que cela, à 17 ans j’annonce à mes parents « je veux être coiffeur »

« Tu n’y pense pas mon fils, tu es en terminale, passe ton bac d’abord et on verra, et puis ce n’est pas un métier pour un homme. »

Ah ! Ça c’est la phrase qui tue

Et donc me voilà bachelier, puis la fac, un DEUG, puis une première année de licence (loupée) une seconde (re loupée) et la vie active en tant que commercial puis en tant que formateur et responsable de formation dans un organisme de formation pour adultes.

Cependant au cours de mes études j’ai connu un coiffeur qui commençait un parcours pour intégrer l’équipe du H.C.C.M. (Haute Coiffure Création Masculine), il cherchait un modèle, j’avais la chance de ne pas être trop moche et d’avoir un bon cheveux, alors vous pensez bien, banco tout de suite, si je ne pouvais pas toucher au moins je pourrais voir, observer, m’en mettre plein les mirettes, et j’ai joué au mannequin pendant 5 ans, un entraînement tous les 15 jours, un concours ou un « show » pratiquement tous les mois, en France ou à l’étranger, la tourné avec le H.C.C.M. en fait le PIED. Et vous pensez bien qu’à force d’observer on apprend, je répétais toutes les techniques apprises sur mes ami(es)

Il y a maintenant environs 10 ans de cela, alors que je travaillais au sein de mon entreprise de formation il y eut quelques petits soucis (changement de majorité, coupe sombre dans le budget de la formation et donc plan social à la clef), j’en ai donc profité pour réaliser mon rêve, le plan social m’a permis de me faire rémunérer ma formation (et oui la formation pour adulte c’est pas donné) et puis il était impossible de passer par une filière normale, trop vieux pour l’apprentissage, la limite d’age est à 26 ans, j’en avais 8 de plus, donc j’ai repris au début CAP en 1 ans, au lieu de 3 quand même, j’en suis assez fier, puis BP 2 ans après, obtenu du premier coup (encore une petite fierté personnelle).

Et enfin l’installation, je ne me voyais pas travailler pour un patron, je pense que je n’aurais pas été crédible, peu d’expérience, en tout cas officielle, et je pense que je lui aurais coûté trop cher.

Cela dit, je tiens quand même à remercier des responsables de salon qui m’ont permis de réaliser mes stages au sein de leurs équipes et m’ont fait confiance.

Voilà mes chers amis ma petite histoire, l’histoire d’un parcours pas banal, souvent semé d’embûches, mais aussi plein de bonheur, et si je devais le recommencer et bien je repartirais comme un seul homme.

A bientôt sur ce site ou dans mon salon, il y a toujours un bon café (un vrai comme au café) qui vous attends, et oui certain de mes clients s’arrêtent de temps en temps chez moi rien que pour prendre un café, cela fait partie de l’esprit convivial que je souhaite donner à mon salon, alors n’hésitez pas…

Thierry

La Couture,  Janvier 2005